Et voilà ! Je suis encore tombée sur un super coin par hasard ! Aujourd’hui, je vous montre un bout du parc de la Rivière-Beauport. Il parait que c’est un des secrets les mieux gardés en ville. Et je comprends pourquoi puisqu’il se situe entre un quartier pavillonnaire isolé et l’autoroute ! Et pourtant, le calme est omniprésent le long de la rivière où se succèdent plusieurs petites cascades… et une grosse à l’arrivée. Alors je ne sais pas si c’est parce que j’y suis allée de bonne heure ou pas mais le site est assez enchanteur. Ne rigolez pas ! C’est vrai ! Entre la végétation d’un côté, la rivière de l’autre et le jeu des lumières, on se croirait dans je ne sais trop quel foret débarquant tout droit d’un conte pour enfants. Et pourtant, on ne risque pas de voir Merlin apparaître au coin d’un arbre. Cet oasis de paix se situe en plein milieu urbain et a déjà un vécu industriel (et l’industrie, c’est connu, ça fait fuir la magie). D’ailleurs on retrouve encore quelques vestiges d’un moulin qui s’était installé à cet endroit pour utiliser la force hydraulique de la cascade. Et si on regarde un peu plus attentivement, on peut même y voir des fossiles ! Il faut dire que cet endroit a pendant longtemps était submergé par la mer de Trenton. Le nom ne vous dit rien ? Pas de soucis, c’était il y a 500 millions d’années ! Résultat de tout ça, la roche est devenue calcaire (dépôts vaseux qui se sont déposés dans le fond de la mer). Et lorsque la mer a disparu et que les glaciers (de 3km d’épaisseur par endroit) ont laissé place aux montagnes et aux rivières tels que nous les connaissons, les roches se sont cassées en blocs rectangulaires donnant ainsi l’impression d’avoir des marches naturelles. Et ça, je savais que vous seriez enchantés de l’apprendre (faites semblant au moins) !!

Sorcières, vampires et zombies. Citrouilles, fantômes et chauve-souris. Ce soir, comme des silhouettes, tard dans la nuit, ils seront tous de sortie !

Fêter l’Halloween en se perdant dans un labyrinthe de maïs… Tentant hein ?! Alors on reste à La Pocatière où, depuis trois ans, en automne, un labyrinthe est aménagé dans un champ de maïs (aussi appelé blé d’inde ici). Et pas n’importe quel labyrinthe puisque selon le site The Labytinth Society, il s’agirait du plus grand labyrinthe canadien. Eh ! Oui ! Il n’y a pas qu’à Toronto qu’on trouve « les plus grands » du Canada !

Bon, bon, bon, okay, ça va, j’avoue. J’ai triché et pris quelques raccourcis (crées par d’autres tricheurs ceci-dit en passant).

Oui ! Bateau fantôme ! Tout ça à cause d’un capitaine qui aurait trouvé un trésor dans la glace… « Malheur à celui qui m’ouvrira » était écrit sur le coffre… Avouez-le, vous aussi vous n’auriez pas été capable de contenir votre curiosité et vous auriez ouvert le coffre. Et tout comme le capitaine, vous auriez délivré une cohorte de pirates fantômes.

Qu’y-a-t-il de plus courageux que ces personnes qui vont affronter les monstres de sortie pour Halloween ? Les braves qui le font sous un monstre d’eau ! Oui ! La pluie et la neige étaient au rendez-vous à La Pocatière (au nord-est de Québec, dans la région du Bas-Saint-Laurent). Entre les lanternes, le défilé de monstres et le feu d’artifice, l’ambiance n’en était pas moins halloweenesque !

Des histoires de fantômes, j’en ai lues. Des films amateurs sur des fantômes, j’en ai regardés. Mais une histoire de fantômes couverte par les journaux et de façon sérieuse, je n’en avais pas encore croisées… En tous cas pas d’aussi récentes. Je vous ramène en 1989 dans un édifice de quatre logements situé à l’est de la ville de Québec. Ce bâtiment a été l’objet d’un phénomène qui demeure encore inexpliqué aujourd’hui. Les locataires de l’édifice ont affirmé que les murs se mettaient à bouger. Un des murs se déplaçaient même de 2.5cm lorsque le phénomène avait lieu. Après une investigation, la police de Beauport, qui s’est rendue sur les lieux, a confirmé les évènements. Une des résidentes a affirmé qu’elle ne pouvait plus dormir tant elle avait peur des voix qu’elle entendait dans ces murs. De l’autre côté du mur, on entend plutôt des bruits sourds comme des coups de poing ou de pied (parfois jusqu’à 19 coups consécutifs). Des trous et des fissures apparaissaient de façon inexpliquée. Le mur en question a été ouvert pour tenter d’identifier le problème. Dans le mur… Rien ! Un inspecteur de la ville est venu. Son verdict est sans appel : le mur est solide et ne peut pas être déplacé facilement sans casse. Lorsque l’inspecteur s’est adossé au dos, il a violement été repoussé. Je n’arrive pas à vous la mettre mais il y a une vidéo d’un reportage de l’époque qui montre clairement le phénomène et qui explique que l’une des théories avancée a été les séances de spiritualisme exercées par une locataire qui essayait de reprendre contact avec son époux.

A moins d’une semaine d’Halloween, je ne pouvais pas passer à côté des fantômes de la ville de Québec. Je commence par le plus évident et aussi le moins intéressant. Et je débute par une devinette, de tous les endroits de Québec que vous avez en tête, quel est l’endroit qui vous vient tout de suite à l’esprit quand je vous dis « fantôme » ? Ouais… C’est pas non plus comme si on avait cinquante images différentes de la ville de Québec alors oui, évidemment que l’emblème de la ville, le château Frontenac, est hanté. Il le serait par le comte Frontenac (qui d’autre ?) qui serait à la recherche de sa fiancée, absente au moment de sa mort en 1698 et qui, elle aussi, hanterait les lieux. Quelques personnes l’auraient d’ailleurs aperçue, vêtue d’une chemise de nuit blanche (avouez qu’un fantôme rouge pétard, c’est moins courant) errant dans les couloirs. Il y en a même qui aurait fait sa rencontre à l’intérieur des chambres. En ce qui concerne le comte, d’autres personnes affirment l’avoir vu flotter dans la salle de bal, habillé de ses habits d’époque.

Quel est l’endroit idéal de se faire tremper jusqu’aux os par une magnifique journée déjà pluvieuse à souhait ? Ouiiiiii ! Les chutes Montmorency gonflées par toute l’eau tombée ces derniers jours !

Et pendant ces quatre heures de marche, le sol n’a pas arrêté de changer de couleur, changeant par la même occasion l’atmosphère de la forêt. Le plus drôle, ce n’est pas de passer d’un décor violet à un décor rouge, vert, jaune, ou encore pourpre, mais d’entendre le bruit de toutes ces feuilles craquer sous nos pieds. Bientôt le scroutch-scroutch de la neige !

Et comme tous les chemins mènent à Rome, il faut croire qu’il y a une escale obligatoire à Kabir Kouba ! Voilà ce que donne le canyon en automne.