Des artistes mexicains à l’honneur
A Toronto, el dia de los muertos est aussi une journée où des artistes venant des quatre coins du Mexique sont mis à l’honneur. Cette année, l’invité d’honneur était l’artiste céramique, Tiburcio Soteno.
Mais à travers les couloirs et les salles de spectacles, j’ai également eu l’occasion de voir et de rencontrer des compositeurs, musiciens et chanteurs mexicains : Tonatiuh, Zenen Zeferino, Tlacuatzin, Mariachi Los Gallos (bon ceux-là sont canadiens !), le Ballet Folklorico Puro Mexico, Cecilia Guerrero, Jarocho and Huasteco, Café Con Pan et Jorge and Yuri Lopez. Un vrai voyage culturel !
Zoom sur les offrandes
Las ofrendas
Des offrandes sont aussi faites dans chaque maison sur des autels situés dans les chambres des défunts, plus ou moins décorés et remplis selon les familles. On y trouve: du copal dans son encensoir, des fleurs porte-bonheur, des cierges allumés, des photos représentants le défunt de son vivant, des têtes de morts en sucre ou en chocolat, des fruits, le pain des morts, des bonbons, de la nourriture que le défunt appréciait le plus, des boissons, de l’eau bénite et diverses offrandes particulières au défunt (tabac, poteries…). Les têtes de morts portent sur le front les prénoms des morts. Bien qu’elles soient généralement représentatives du défunt, elles peuvent se déguster. Les Aztèques et autres civilisations gardaient comme trophée les crânes des vaincus et les rassemblaient lors de la fête des morts. Ces crânes symbolisent le mort et la renaissance.
Retour d’outre-tombe
Le jour de la fête des morts, c’est-à-dire à la Toussaints, les familles vont rendre visite aux tombes de leurs ancêtres et les nettoient, les décorent, leurs mettent des fleurs (spécialement des fleurs oranges appelées zempaxuchitl) ainsi que des bougies. Les âmes des défunts reviennent sur Terre pour une journée. Il convient alors de leur donner les offrandes appropriées. Les personnes décédant durant le mois précédent ne recoivent pas d’offrande car elles n’ont pas eu le temps de demander la permission de retourner sur Terre. Pour les enfants morts avant d’avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges. Pour les autres, on apporte des jouets. Pour les adultes, on apporte des bouteilles de tequila.
El dia de los muertos 2015
Pas la peine de se voiler la face, tout le monde, un jour ou l’autre, est confronté à la mort, que ça soit par la sienne ou celle d’un proche. Avec le temps, plusieurs rituels, spécifiques à chaque culture, se sont développés afin de permettre aux vivants d’accepter la mort et aux défunts d’accéder à son nouvel état métaphysique. Au Mexique, on fête les morts. C’est une des plus grandes fêtes de l’année qui remonte à plus de 3000 ans. Lors de l’époque du dernier empereur Aztèque (désolé, je n’ai pas compris son nom lors de la conférence), les habitants du Mexique avaient l’habitude de venir plusieurs fois par an sur les tombes des morts. La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes afin de pourvoir aux besoins du défunt dans l’au-delà. De nos jours, la visite rituelle est très festive, avec des offrandes, des bonbons, des têtes de mort en sucre ou de tequila. Les chants et les danses sont toujours aussi nombreux. Ce n’est pas un jour triste pour eux. Les mexicains confectionnent des autels dans leurs maisons et mettent des bougies dans leurs habitations. Depuis 2003, cette fête fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
Des couleurs à Webster’s falls
Beaucoup de feuilles et un peu d’eau à Tew’s Falls
En suivant le sentier de randonnée, on tombe sur Tew’s fall. Enfin, on tombe dessus à la fin de l’hiver lorsque la neige fond un peu partout et remplie la rivière. En automne, c’est un peu plus rare de voir les rivières débordées (je mets de côté les épisodes météorologiques particuliers). Résultat, la cascade ressemblait plus à un fin filet d’eau qu’autre chose mais bon… le chemin menant à la cascade valait vraiment la peine de d’y rendre.
L’automne à Dundas peak
Dundas Peak. Si le nom vous est familier, c’est normal ! Je suis déjà passée par là le 2 mai dernier et je vous avais mis quelques photos. La dernière fois, c’était assez désert. On se serait presque cru dans un vieux western. C’était la fin de l’hiver. En plein milieu de l’automne, le dépaysement est total.
Hamilton, je m’y arrêterai un jour…
Mais pas aujourd’hui ! C’est la troisième fois que je me rends à Hamilton et je n’ai jamais pris le temps de m’arrêter dans la ville. Bon, je vous l’accorde, ça n’a pas l’air super attrayant comme ça mais il parait qu’il y a de beaux coins à voir. En attendant, je tourne autour et retourne voir les chutes d’eau de la ville…
Je ne me suis certes pas arrêtée en centre-ville et heureusement ! Sans ça, j’aurai loupé le geai bleu qui attendait tranquillement sur sa branche que je vienne le déranger !