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La cigogne transatlantique
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27 août 2016

Un petit poisson au bord de l’eau

Parce qu’un mauvais jour de pêche est toujours mieux qu’un jour de travail, ça aurait été dommage de ne pas aller voir ce qui se trouve dans le lac Saint-Augustin. Le seul poisson que j’ai vu était au bord de l’eau et c’était moi ! De toute façon, je n’étais pas vraiment (et même pas du tout) partie pour pêcher ! Juste pour me balader, me reposer et profiter de la nature. Et j’ai fait le bon choix ! Petite précision, sur tous les lacs du Québec, celui de Saint-Augustin qui s’étend sur deux kilomètres (pour trois cents mètres de large) est un des lacs (si ce n’est pas le seul) à se situer aussi prêt du Saint-Laurent (moins d’un kilomètre entre les deux). Pour ce qui est des activités sur le lac, pas de baignade autorisée mais pas de problème pour la navigation. Et la navigation en tout genre : optimiste, petit voilier, jetskis… Le lac sert également « d’aérodrome » pour hydravion. Malgré ce qu’on pourrait penser, on n’est pas du tout dérangé par les bruits de moteur… J’ai peut-être eu de la chance aussi. En tous cas, c’était l’endroit parfait pour s’allonger sur un ponton et se laisser bercer par le roulis des vagues. Superbe sieste assurée !!

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27 août 2016

De Québec à Saint-Augustin

Aujourd’hui, c’est samedi ! Aujourd’hui, je suis en repos. Et chose incroyable mais vrai, non seulement je suis en repos mais en plus il fait beau ! Que demandez de plus ? L’aventure et une belle balade ? Okay ! C’est parti ! Direction Saint-Augustin-de-Desmaures, Jusque-là, rien de très grisant je vous l’accorde Et pourtant, je vous assure que se rendre dans cette petite ville située à côté de Québec un weekend et en bus, c’est tout une aventure ! Entre les bus qui ne passent pas, ceux qui ne sont pas à l’heure, ceux qui passent une fois toutes les heures et ceux qui empreintent une route détournée (évidemment qui ne vous arrange pas le moins du monde) à cause des travaux, y’a de quoi être fière quand on arrive (enfin) au début du sentier se situant au bord du lac Saint-Augustin ! Et là, c’est l’étonnement en arrivant au début du chemin puisqu'on trouve un panneau précisant que le sentier est « réservé aux marcheurs ». Vous me demanderez : « c’est quoi le problème ». Regardez l’image par vous-même. Je comprends bien la représentation de l’homme mais la femme… Pourquoi l’homme ressemble effectivement à un randonneur mais que la femme a plus des allures de vieille polonaise ? Peu importe la réponse à la question, la balade n’en reste pas moins très agréable. Une grosse partie de la promenade se fait dans les bois, ce qui ne va pas sans déplaire : un peu d’ombre et d’air frais, ça ne fait pas de mal ! Si le tout est accompagné du bruit de l’eau et du chant des oiseaux, je ne dis pas non !

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2016-08-27 Lac Saint Augustin (59)(Eh ! Eh ! Je l'ai eu !! A mon grand étonnement étant donnée la vitessse à laquelle cet oiseau se déplaçait mais je l'ai eu quand même !)

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22 août 2016

Mes voisins les animaux

Ca fait quelques temps que je le vois presque tous les matins ! Aujourd’hui, j’immortalise l’instant ! Mon voisin est une marmotte !!

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19 août 2016

Crépuscules ou comment Raviver les braises

Ce soir, direction l’Agora du Port de Québec pour un spectacle de cirque en plein air qu’il aurait été dommage de manquer ! La semi-pleine lune s’élève tout doucement au-dessus de l’Agora. Le décor est là : roches, cratères, grillages, carcasses de voiture et piste d’atterrissage. Loin de l’image du cirque Pinder, on se retrouve dans un monde semi-apocalyptique. La nuit tombe sur Québec. Les premières notes électriques du groupe Valaire se font entendre. Les artistes de la compagnie de Québec Flip FabriQUE font leur apparition. Le ton est lancé. Nous voilà plongé dans un univers à la fois mystérieux et fascinant… Bien qu’étant consciente d’être physiquement présente à Québec, j’ai été comme transportée du côté de Roswell… Ou sur une autre planète… En tous cas, dans une sorte de nouveau monde, un monde où la vie a repris forme et dans lequel on apprend qu’il suffit d’un souffle pour raviver des braises. Flambeaux, acrobaties, poésie, sensualité, originalité… La recette parfaite pour réinventer le cirque et lui redonner un certain panache. Mais assez parler, je vous laisse vous faire votre idée de la chose par vous-même.

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10 août 2016

Repos au bord du fleuve

L’hiver arrivant, ce serait dommage de rester enfermer à l’intérieur. J’aurai bien le temps pour ça quand le froid arrivera ! Mais bon, n’y pensons pas tout de suite. Profitons d’abord du soleil et d’une légère brise pour aller se reposer entre la voie ferrée aérienne et le fleuve (à marée basse). Calme et sérénité assuré (oui ! oui ! même avec le passage d’un train !). Une après-midi qui n’aurait pas été complètement parfaite sans un petit tour à Chocolats Favoris pour manger une molle (comprenez glace italienne) au chocolat enrobée au chocolat érable vanille !

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6 août 2016

Histoire noire du Québec

Faut que je vous avoue quelque chose, je ne pourrai plus aller me balader ici et là pendant quelques temps. Repos forcé quasi obligatoire ! « Mais qu’est-ce que tu dois t’ennuyer… », me direz-vous. Ben en fait (presque) pas du tout ! Je découvre le Québec mais d’une autre façon en allant moins loin mais en regardant et en écoutant mieux. Et c’est comme ça que j’ai fait la connaissance d’un personnage légendaire de la Belle Province : le Bonhomme Sept-Heures. « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc qu’elle va encore nous racontez ? » Ce truc, c’est la raison pour laquelle les enfants ne trainent pas les rues le soir ici. Que je vous explique. Autrefois, bien avant l’invention de l’électricité les parents souhaitant faire rentrer les enfants à la maison le soir n’avaient qu’à leur dire : « Dépêchez-vous ! Le Bonhomme Sept-Heures s’en vient ! ». Effrayés, les enfants obéissaient sur-le-champ.

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Un jour, Carl Tramblay, huit ans, décida d’en avoir le cœur net. Il feignit de s’endormir, puis il sortit par la fenêtre pour affronter l’homme réputé féroce. Carl fit le brave mais il tremblait de tout son corps. Il avait entendu tellement d’histoires horribles concernant ce dévoreur d’enfants qu’il se demandait si sa dernière heure ne venait pas de sonner. Selon ceux qui l’avaient déjà aperçu à cette époque, le Bonhomme Sept-Heures était un être horrible et redoutable, qui sortait de son logis à la tombée de la nuit et parcourait la nuit à pied.  Lorsque l’horloge sonnait les sept coups, il s’approchait des maisons. Quand il rencontrait des enfants sur son chemin, il les saisissait et les mettait dans un grand sac. Parfois, il entrait dans les maisons et enlevait les enfants turbulents qui n’étaient pas encore au lit.

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Carl entendit son cœur bondir hors de sa poitrine lorsqu’un homme, sac à l’épaule, s’approcha de chez lui, à la recherche de quelque chose. Carl se cache derrière la grange. L’homme se dirigea directement vers lui et lui déclara : « Carl ! Carl Tremblay, sors de ta cachette, je sais que tu es là ! ». Carl pris son courage à deux mains et décida d’affronter le bonhomme Sept-Heures.

« Allez-vous en ! » lui dit-il en exhibant un bâton de bois qu’il avait pris soin d’attraper dans la remise de son père.

« Tu ne dors donc pas ? Tu sais que le coup de sept heures a sonné ? »

« Et après ? J’ai huit ans et je ne fais de mal à personne. Je ne dors parfois qu’à huit heures et  je ne suis pas un mauvais garçon pour autant. Aujourd’hui, c’est la dernière fois que vous allez faire ce que vous faites, monsieur le monstre. Plus jamais vous n’enlèverez d’enfants. »

Carl se plaça en position de combat. A sa grande surprise, le bonhomme Sept-Heures, au lieu de lui sauter dessus, s’assit sur les marches.

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« Carl, j’admire ta bravoure, personne n’a jamais osé me regarder en face. Je vais te révéler un secret, mais ne le partage avec personne. Je ne m’appelle pas vraiment le bonhomme Sept-Heures, et je n’enlève jamais les enfants. Je suis un Bonesetter. Ce sont des mots anglais qui veulent dire « réparateur d’os brisés ». Je me balade le soir et je répare les os, puisque je possède ce don. Je fais beaucoup de bien mais, quand j’agis, les gens crient parfois de douleur et cela effraie les enfants. Tous les parents se sont servis de moi pour que les enfants aillent se coucher à sept heures ». Carl et le Bonesetter devinrent amis. Plus tard, Carl prit même la relève et devint le meilleur Bonesetter, ou ramancheur (comme on l’appelle au Canada français), de la région. Mais jamais il n’a révélé son secret. Ce qui veut dire, et ça reste entre nous, que le bonhomme Sept-Heures n’existe pas mais, tant que cela demeurera secret, les enfants accepteront de se coucher plus tôt. Sur ce, bonne nuit et ne vous couchez pas trop tard sinon…

2 août 2016

Aurore boréale au-dessus de la ville de Québec

Eeeeeeeh…oui ! Maaaaaaaiiiis non ! Je dormais et n’ai rien vu !

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