Quoi de mieux que l'hiver pour décider d'installer quelques oeuvres sur les pages ?! Comment ça, ils auraient pu attendre que les températures augmentent ?! Mais vous n'y pensez pas. Si on attend le printemps ou l'été, il fera plus chaud et les gens voudront peut être retourner se baigner... Et si les gens se baignent, il faut des maitres nageurs... Et si les maitres nageurs reviennent sur les plages alors ils auront besoin de leurs postes... Et dans ce cas, où seraient installées les oeuvres ? Pas de postes, pas d'installations, pas de balades éducatives... Ca aurait été dommage !

Comme il est vrai qu’il n’y a pas d’hiver sans neige, ici, il n’y a pas d’hiver sans glace. Mais de vous à moi, je préfère les glaces d'été !!

Levée à 5h30. Sortie de la maison à 5h50. Arrivée au bord du lac à 6h25. Levé du jour à 6h34.

Il faut sauver le soldat Ryan, Démineurs, La Grande vadrouille, Full Metal Jacket, Mémoires de nos pères, The Patriot, Le Pont de la rivière Kwaï, Les douze salopards, Le jour le plus long, La 7^ème compagnie, Stalingrad… Et j’en passe. Ouais, ce soir, comme tous les vendredis soirs, c’est movie night ! Mais ce soir, c’est aussi Ciné night puisqu’on a le droit à du popcorn… Du « fait maison ». Mais avant de le savourer, faut le faire !

Et c’est là que les films de guerre jouent un rôle important… Vous avez probablement vu au moins un de ces films… Et vous avez donc entendu le bruit que peut faire un film de guerre : tataparatatapataratapapa ! Bah, le popcorn, une fois mis dans le micro-onde fait exactement la même chose. On se retrouve alors dans la même situation que n’importe quel dirigeant politique en temps de guerre : appuyer sur le bouton stop pour arrêter ce vacarme et le massacre de tous ces grains de maïs ou continuer, fermer les yeux et croiser les doigts très forts pour que le micro-onde ne prenne pas se revanche en explosant. Le bombe entre les balles…

Et finalement, biiiiiiiiiiiiip-biiiiiiiiiiiiiiip. L’armistice est signé. Le popcorn est terminé.

Heusement, le popcorn fait moins de ravage que la guerre. L’armistice ne se résume pas en un nombre hypothétique de possibles morts mais en une bonne heure de film. Et là, on oublie les film de guerre et les tataparatatapataratapapas. Ce soir, on se contentera d’un simple « pan » en regardant Bambi !

Tout le monde a en tête l'image de l'igloo « classique » construit en blocs de neige. Et tout le monde sera d’accord pour dire qu’il est généralement associé aux Inuits, ce peuple autochtone de l’Extrême Nord du Canada (d’ailleurs, là-bas, ça se dit « inuktikut »). Si aujourd’hui, ils sont plus récréatifs qu’autre chose, ils étaient avant tout utilisés comme abris temporaires par les chasseurs durant l’hiver. Quid de la situation au sud : les igloos existent aussi (et toujours), construits en blocs couverts de neige, et servent également d’abris aux chasseurs d’argent (MAIS… été comme hiver).

L'hiver a eu du mal à arriver... Rappelez-vous, je n’avais pas de neige à Noël. Mais maintenant qu’il est là, il semble ne plus vouloir partir. Faut dire, qu’on est bien ici. Plein de place, personne qui râle quand les flocons tombent… Du coup, aucune raison de partir… Les flocons continuent de s’accumuler dans les rues.

Selon Environnement Canada, aujourd'hui était le 23 février le plus froid qu'ait connu Toronto. Température la plus élevée à midi avec un joli -15°c ressenti -30°c. Pour vous donner des points de comparaison, la température la plus élevée à Toronto un 23 février était de 0°c (ouais on est quand même au Canada, fallait pas s'attendre à un +30 !). Et la plus basse était de -7°c ! J'ai apparement vécu un moment historique les gars !!

Première fois que je voyais un ours en liberté et j'ai même pas eu peur !!

Me manque plus que le pantalon et le chapeau !

Mon équipe commence, enfin, à prendre des couleurs !