Un moyen tout simple pour faire apprécier, si non aimer, la lecture aux plus jeunes, un festival (encore un) mettant à l’honneur les livres jeunesses. Plusieurs auteurs, plusieurs titres, plusieurs catégories, plusieurs prix à décerner… plusieurs électeurs : 250 ,000 enfants ontariens. Résultat des deux jours de festival, plusieurs livres disponibles à des prix inférieurs à ceux trouvés dans le commerce, plusieurs jeux autour des livres et des mots en général, plusieurs rencontres avec les auteurs (dédicaces et conférences), plusieurs remises de prix… Alors pourquoi en plein milieu de semaine ? Pour avoir une sortie scolaire… Plusieurs jeunes au festival. Et les jeunes ne font pas que passer. Ils regardent les livres, en lisent sur place, en achètent, sont heureux d’échanger des mots et d’obtenir une dédicace de la part d’un de leurs auteurs préférés… Les gens semblent avoir compris que la seule raison pour laquelle on n’aime pas lire, c’est parce qu’on n’a pas encore trouvé le bon livre ; et que si les gens ne se déplacent plus naturellement devant les livres, alors plutôt que de mettre ces derniers aux oubliettes, on les fait venir au gens. Il suffit d’inverser l’équation pour inverser la tendance.

Et vous avez aussi les vidéos qui circulent dans le net et qui ont été faites dans les librairies de Toronto.

Deux grosses équipes de la Ligue américaine de baseball… Fallait pas louper ça !! On s’équipe et c’est parti !

Les subtilités techniques mises à part, les règles du jeu sont assez simples. Ca se passe en deux étapes. Première étape, l’équipe 1 lance la balle, l’équipe 2 essaie de la « pitcher » (taper avec la batte). Si l’équipe 2 échoue trois fois, on change de « pitcher ». Le pitcher réussit à toucher la balle, on passe à la deuxième étape : l’équipe 1 essaie de rattraper la balle, l’équipe deux court comme pas possible autour du carré. Si l’équipe 1 attrape la balle et que les joueurs de l’équipe 2 ne sont pas dans un coin du carré, ils sont éliminés. Fastoche hein ?! Bon, ça c’est la base. Pour les spécificités techniques, il y a un site « le baseball pour les nuls ». Très bien fait… Vous pouvez me croire !

Troisième étape (qui ne concerne que les spectateurs) : entre deux manches, on se ravitaille en popcorns, chouchous, glaces, bières, hot dogs et j’en passe !

On n’oublie pas de sortir Ace, la mascotte.  

Résultat : Blue Jays won 7-1 !

Et j'ai même vu un "home run" !!

Le Rogers centre, situé au bas de la Tour CN, est le stade principal de Toronto. Ses locataires sont les Blue Jays de Toronto de la Ligue majeure de baseball (Ligue américaine) mais le stade est aussi utilisé pour le football canadien, le basketball, le catch, des concerts, des expositions… Le Rogers Centre est aussi célèbre pour être le premier stade à avoir un toit rétractable motorisé. Et pour ceux que ça intéressent, un hôtel est rattaché au stade (le Renaissance Hotel) avec quelques-unes de ses chambres donnant sur le terrain.

Chacun sa méthode pour lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde. Toronto a sa « Canstruction », jeu de mot entre « can », boîte de conserve, et construction. Il s’agit d’une compétition lancée tous les ans par une organisation à but non-lucrative. Plusieurs équipes de designers, architectes, ingénieurs – étudiants ou professionnels, s’affrontent et des dons sont reversés à la Daily Bread Food Bank, la plus importante banque alimentaire de Toronto. 

(We all scream for ice scream)

(Tap into beating hunger)

(Hunger for sport - Avec les couleurs et les images des futurs jeux panaméricains)

(On the front lines of hunger)

(TiCANic - Together we Can sink Hunger)

Cherry blossoms... Cherry beach... Ca commence pareil... Ce n'est pas pareil... Ce n'est même pas au même endroit. Mais qu'importe tant que ça permet de faire une bonne petite balade de bon matin !

Comment avoir la trouille de sa vie de bon matin ?

Se retrouver avec un caméléon géant à sa fenêtre…

Si le pic de la floraison est annoncé pour demain, les cerisiers sakuras de High Park, situés le long de l'étand Grenadier, offraient déjà un superbe spectacle aujourd'hui.

Et pour bien commencer la journée, quoi de mieux que d'aller se dégourdir les jambes dans High Park ? Les cerisiers en fleurs, l'étang, les bois, les étendues d'herbe, les oiseaux qui viennent vous chanter dans les oreilles, les écureuils en quète de nourriture...

(vous vous souvenez, j'ai marché dessus !!!)

Dernière longue marche en plein soleil de la journée. Perdus entre les branches, Felker’s Falls, 22m de haut. Un peu plus loin sur le chemin de randonnée, une vue imprenable sur le lac Ontario et, par temps clair, sur Toronto. Et encore un peu plus loin, un boa constrictor ontarien et une femme avec son chien qui vous dit qu’il y en a plein partout en ce moment. Finir la journée en pensant : « wahou, I’m a survivor » et rentrer à Toronto complètement épuisée !

Changement de vallée et nouvelles chutes. Me voilà, à Albion Falls, 19m de haut. Mais ce coup-ci, l’eau descend par pallier.