Pour ceux qui ont cru lire un code barre, ce n’est pas ça. Et non ! Ce n’est pas le nom d’une nouvelle planète non plus !! Il s’agit tout bonnement d’une course de grands voiliers de 7000 miles nautiques. Je vous laisse faire la conversion, mais sachez que les voiliers sont partis d’Angleterre, font une partie de la côte est de Canada pour marquer les 150 ans de la Confédération, passent par Boston aux Etats-Unis et arriveront au Havre d’ici peu. Québec est une pause importante dans la course puisque c’est que c’est la seule ville qui accueille tous les voiliers en même temps. Au total, 38 voiliers et 3000 marins de 45 pays sont amassés à Québec pour le plus grand bonheur des curieux ! Les plus chanceux, et surtout les plus patients, ont même la possibilité de monter à bords de ces géants des mers. Pour ma part, plus de deux heures d’attente pour rester dix minutes sur un bateau, non merci ! Je préfère prendre un peu de distance pour vous les montrer de loin et en entier.

Après avoir pris plusieurs fois le bateau ici et là, il était temps que je me jette à l’eau et que j’avance par moi-même sur l’eau ! Direction la rivière Saint Charles pour un baptême en canot !! Un must pour le plein air !! Un vrai havre de paix. On se laisse glisser sur l’eau (enfin avec de bons coups de pagaie quand même) tout en regardant le paysage défiler. C’est vraiment magnifique et encore plus agréable.

Situé au nord de la ville de Québec, Lac Beauport est une municipalité où les belles demeures ne manquent pas ! Evidemment, ce ne sont pas des maisons que tout le monde peut se payer… Surtout quand on sait que les prix ne cessent d’augmenter ! Toujours est-il que les alentours sont assez beaux à voir pour une petite balade tranquilou et un joli retour à Québec !

Et voilà, ça y est ! Je viens de passer le tunnel passant sous le lac et reliant la ville à l’aéroport Billy Bishop. L’avion est déjà là. Plus que quelques minutes et j’embarque pour Québec. Les vacances sont terminées. Eh oui… toutes les bonnes choses ont une fin. Décidemment, il y a des expressions, comme celle-là, qui sont vraiment nulles !

(le ligne plus foncée à l'horizon, c'est l'état de New York)

(le rivage ontarien)

(la ville de Québec)

Pour les plus courageux d’entre nous, ce sera le « Edge walk ». Pour moi, ce sera le skypod à 447m du sol !

Ca y est, c’est la fin des vacances. L’heure des au-revoir a sonné ! On commence en bas de la tour CN. Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas monter et profiter de la vue ? Je n’ai plus grand-chose à vous apprendre sur la tour sauf que, j’ai quand même un scoop. En parlant avec un gars qui s’occupe de nettoyer les vitres et veille au bon déroulement des choses en haut, on a appris quelque chose. En sortant de l’ascenseur est, on pose le pied sur de la moquette. Sachez que la moquette est posée sur un plancher de verre ! Donc ceux qui ne veulent pas marcher sur le plancher de glace le font quand même mais d’une façon détournée ! La raison pour laquelle il y a de la moquette est l’affluence estivale. Lors des pics de la journée, les gens peuvent attendre jusqu’à 1h pour redescendre !! Attendre 1h les pieds dans le vide avec l’impatience de redescendre pourrait, selon le gars, posait des problèmes genre crise d’angoisse, stress et compagnie. Du coup, le plancher est recouvert entièrement de moquette. Et puisque vous aimez les scoops, je vous en donne un autre. Dernièrement, quatorze vitres allant du plafond au sol on était installées. La vue panoramique est de ce fait beaucoup plus impressionnante. On a l’impression de voler au-dessus de la ville. Comme ces nouvelles vitres ont bien été accueillies par le public, d’ici deux ans, deux autres planchers de glace vont être construits (et découverts). Le but final étant d’avoir un plancher de verre et des vitres panoramiques partout sur le premier niveau de la tour. Hey… Je ne vous dis pas la sensation que ça va faire… En attendant, je vous laisse profiter de la vue.

 Dernière soirée à Toronto. Resto entre filles au Crooked Cue. Le temps le permettant, on était en « terrasse » (si on peut appeler un toit à ciel ouvert comme ça !). Et là, j’ai mangé, si ce n’est pas le plus gros, ce sera au moins un des plus gros burgers de toute ma vie ! Y’avait au moins 10cm d’épaisseur !!! Après avoir cherché comment l’attraper sans faire de dégâts, tout est rentré dans ma bouche !! Incroyable mais vrai ! On se rappelle qu’impossible n’est pas français !

L’endroit que nous avons préféré, c’est sans nul doute Miniland. Lorsqu’on est entré dans la salle, on n’a pas pu faire autrement que de pousser un « waaaaahou » ! Au centre de la pièce se trouve un Toronto miniature fait exclusivement en Lego : l’aéroport, les îles, le quartier financier, Dundas square, Queen’s park, le Rogers Centre, Nathan Philips Square, Casa Loma, le ROM, le Hockey hall of fame, le zoo de Toronto, la tour CN…

... Et si on se baisse, on peut voir que même le métro a été reproduit !!

Le petit tour à l’expo Lego de Québec et le besoin vital pour certains (une certaine en fait !) de jouer au Lego m’a tout naturellement conduit à Legoland Discovery centre.  Plus de trois millions de blocs sous un même toit… Imagination, créativité, travail d’équipe… Tout est là pour passer une bonne journée. L’endroit n’est pas très grand mais suffisant ! En arrivant, on a la possibilité de fabriquer son propre bloc de Lego ! Bon okay, c’est pas vrai, il est déjà tout prêt. Mais la fabrication des briques nous est quand même très bien expliquée. On a même la possibilité de convertir notre poids en brique de Lego. Pour ceux que ça intéresse, la prochaine fois qu’on me demande mon poids, je réponds : 31000 briques de Lego !! La fabrication des blocs faite, la récréation peut commencer. Premier arrêt le Kingdom quest lqser ride. Là, le but est simple, il faut zigouiller les méchants et sauver la princesse ! Ensuite petite pause avec les petits dessins animés en 4D. Et après, on construit tout ce qu’on veut, tout ce qu’on peut. Il y a même un endroit qui reproduit les secousses sismiques et qui nous permet de voir si notre bâtiment est assez solide ou pas ! Bref, si on est un enfant ou qu’on a gardé son âme d’enfant, on ne s’ennuie pas !

Aaaaah le Royal Ontario Museum, ses collections et ses siècles d’histoire… Toujours aussi passionnant que la première fois. Ne vous inquiétez pas, je ne vous referai pas la visite guidée. Les collections permanentes n’ont pas changé. Pour ce qui est de temporaire, voilà quelques images. On commence par la chambre des preuves. Petit passage plus que furtif pour moi qui n’avait pas forcément le public adapté en ma compagnie.  Pour vous en dire plus, on remonte en 1996. Un négationniste de l’Holocauste a poursuivi en diffamation une historienne qui aurait, selon lui, falsifier l’histoire. Durant le procès qui a eu lieu à Londres en 2000, un universitaire ontarien a présenté en preuve des fragments d’architecture clés qui démontrent que les nazis ont construit le complexe d’Auschwitz-Birkeneau durant la Seconde Guerre mondiale dans l’intention de commettre le génocide.

Une autre expo, un peu plus colorée, est celle intitulée « Les Anishinabes : art et pouvoir ». Il s’agit d’une reconstitution de l’évolution artistique d’un des groupes autochtones les plus importants d’Amérique du Nord. Les traditions culturelles des Anishinabes se retrouvent dans leur art qui représente le plus souvent les liens qui unissent les humains, les ancêtres, la nature, les cérémonies et les esprits. On y apprend beaucoup sur la culture des Anishinabes (« le peuple des origines » ou « l’Homme qui est descendu du ciel » = Algonquins, Ouataouais, Saulteaux, Ojiwés et Potawatomis) notamment que « l’homme est descendu sur Terre pour en être l’intendant, pour veiller sur tout : l’eau, le ciel et la neige, la Terre… même ce qui est sous l’eau et sur la terre ferme, et tous les autres Êtres, aussi bien animés qu’inanimés. Chacun doit vivre selon ses besoins et en harmonie avec les autres, si bien que tous sont en sécurité et mènent une vie saine. Toute chose est traitée comme un Être sacré et respecté. »