De retour au ROM

Aaaaah le Royal Ontario Museum, ses collections et ses siècles d’histoire… Toujours aussi passionnant que la première fois. Ne vous inquiétez pas, je ne vous referai pas la visite guidée. Les collections permanentes n’ont pas changé. Pour ce qui est de temporaire, voilà quelques images. On commence par la chambre des preuves. Petit passage plus que furtif pour moi qui n’avait pas forcément le public adapté en ma compagnie.  Pour vous en dire plus, on remonte en 1996. Un négationniste de l’Holocauste a poursuivi en diffamation une historienne qui aurait, selon lui, falsifier l’histoire. Durant le procès qui a eu lieu à Londres en 2000, un universitaire ontarien a présenté en preuve des fragments d’architecture clés qui démontrent que les nazis ont construit le complexe d’Auschwitz-Birkeneau durant la Seconde Guerre mondiale dans l’intention de commettre le génocide.

Une autre expo, un peu plus colorée, est celle intitulée « Les Anishinabes : art et pouvoir ». Il s’agit d’une reconstitution de l’évolution artistique d’un des groupes autochtones les plus importants d’Amérique du Nord. Les traditions culturelles des Anishinabes se retrouvent dans leur art qui représente le plus souvent les liens qui unissent les humains, les ancêtres, la nature, les cérémonies et les esprits. On y apprend beaucoup sur la culture des Anishinabes (« le peuple des origines » ou « l’Homme qui est descendu du ciel » = Algonquins, Ouataouais, Saulteaux, Ojiwés et Potawatomis) notamment que « l’homme est descendu sur Terre pour en être l’intendant, pour veiller sur tout : l’eau, le ciel et la neige, la Terre… même ce qui est sous l’eau et sur la terre ferme, et tous les autres Êtres, aussi bien animés qu’inanimés. Chacun doit vivre selon ses besoins et en harmonie avec les autres, si bien que tous sont en sécurité et mènent une vie saine. Toute chose est traitée comme un Être sacré et respecté. »