Histoire de ne pas dormir sur l’île
Pour en avoir fait un petit tour, s’il y a un endroit où on risque de trouve des âmes errantes, c’est bien sur Grosse-Ile. On n’enterre pas plus de 8000 personnes sans oublier quelques âmes à la surface… Lors laissez-moi vous dire ce qui est arrivé il y a quelques années (pas si éloignées que ça). Dans le but de tourner un reportage sur Grosse-Ile et son mémorial des Irlandais, une équipe s’est rendu quelques jours sur l’île. L’électricité étant rare sur l’île, la nuit, il fait noir et le vent souffle… Pour certains, le vent ne serait pas le seul à murmurer… L’équipe aurait même entendu à plusieurs reprises un petit garçon en larmes, perdu, cherchant sa mère dans la cabane qui abritait les malades. A plusieurs reprises… Je ne sais pas pour vous, mais dans mon cas, je n’aurai pas retenté l’aventure plus d’une fois !
Une autre personne raconte qu’un soir, alors qu’elle se précipitait vers le cimetière, elle a reçu une gifle cinglante devant ce qui semblait être un mur d’esprits en colère. Il y est retourné plusieurs semaines plus tard, marchant sans précipitation cette fois, demandant la permission de s’approcher. Il avait compris le message. Bon, le gars ne précise pas ce qu’il faisait ni pourquoi il courait vers le cimetière… Il a peut-être eu peur qu’on le prenne pour un dérangé s’il disait qu’il était poursuivi par une armée de personne atteinte de la variole et du choléra… Toujours est-il que je n’y serai pas retourné une seconde fois… Je leur aurai crié mes excuses du bord de la rive sud !