Quel meilleur endroit que Sugar beach pour manger et où faire une meilleure promenade qu'au bord du lac Ontario ?

Bon d’accord ce n’était pas le paradis ce midi puisque l’endroit est tout de même en plein vent et juste à côté d’une usine… Mais bon une usine qui fabrique du sucre (d'où Sugar Beach)… et je n’ai rien contre l’odeur de la canne à sucre.

Et au détour de la balade, juste avant de reprendre le bus… Sherbourne common… En d’autres mots, des arches avec des rideaux d’eau. Bon, voilà quoi… C’est vu, on en parle plus...

Après mon exploration souterraine, j’amerrie à quelques mètres du cœur de la ville… en canoé ! Bon à priori, un simple canoé…

Mais vous commencez à en avoir l’habitude. Ici tout est surdimensionné. Du coup, le canoé, peut vite prendre des allures de Titanic quand on est haut comme trois pommes !

Et avec un hoodies aux couleurs du Canada, on peut vite devenir un petit poisson rouge !

En errant dans le métro torontois pour essayer de rejoindre les rives du lac, je me suis retrouvée à College Station. Je ne devais pas sortir à cet endroit… et c’est d’abord ce que j’ai fait mais rien que pour vous, je suis sortie à Dundas, remontée vers la sortie et redescendue les escalateurs pour repartir en sens inverse sur College Station. La raison ? Illustrer mes propos d’hier soir. D’un côté du quai, on trouve les Maple Leafs. Et pile en face, leur tenant fièrement tête, se trouve les Canadiens de Montréal. Autant dire que rien n’a été laissé au hasard dans ces peintures puisque les Leafs sont sur le quai du métro qui se dirige vers le sud alors que les Canadiens « vont » vers le nord… Pour ceux chez qui ça ne tilt pas tout de suite, Toronto se trouve au sud de Montréal. Alors c’est peut être moi qui tilt pour rien mais c’est tout de même une drôle de coïncidence.

Et je profite d’être dans le métro pour vous montrer l’intérieur des rames torontoises. Rien à voir avec les boîtes à sardines françaises… Et ça, c’est une des nouvelles rames. La différence avec les anciennes ? Il n’y a pas de séparations entre les wagons : si on est au bout du métro en possession de bonnes jumelles, on peut voir le début du métro.

Et voilà le raté d’une campagne publicitaire de haute ampleur… Faut se l'avouer, la seule chose qui fait que les gens prennent les escaliers, c'est que l'escalateur soit en panne !

Au menu ce soir : ailes de poulet, frites et coca. Pas très diététique mais le tout servi devant la télé. Eh oui ! Pas de chichis ce soir, c’est hockey night.

Et la saison commence fort avec un derby canadien :

Les Maple Leafs de Toronto

VS.

Les Canadiens (ou Habs) de Montréal

Alors oui derby alors même que les deux villes ne se situent pas dans la même province et qu’il existe d’autres bonnes équipes en Ontario et au Québec. La raison ? Je l’ai trouvé ! En fait lorsque la première ligue de hockey professionnel a été créée (« Original six », à l’origine de la NHL – National Hockey League; ou LNH : Ligue National de Hockey), il n’y avait que six équipes : quatre américaines (Chicago, New York, Boston et Détroit) et deux canadiennes : Toronto et Montréal. Il n’y avait donc qu’un seul vrai gros derby du côté canadien. Du coup, le terme est resté et les deux équipes restent les principaux adversaires. Mais bon la rivalité entre les deux clubs dépassent le jeu en lui-même… Lorsque les Maple Leafs se retrouvent face aux Canadiens, s’affrontent :

-          Une province d’origine anglaise sous l’influence de l’Eglise anglicane et une province française sous l’influence de l’Eglise catholique. Religion et Souveraineté quand tu nous tiens... D’ailleurs, jusqu’en 1970, lorsque les Maple leafs devaient chanter l’hymne du pays, ils ne chantaient pas « Oh Canada » mais « God save the Queen »… Pour les Canadiens, pas d’hésitation possible : ils chantaient l’hymne national du Canada.

-          (Découlant directement du premier affrontement) Une province anglophone et une province francophone Et si vous lisez les journaux canadiens anglophones vous lirez « Montreal CanadiEns » et non « Montreal CanadiAns ». C'est vrai que théoriquement on ne traduit pas les noms propres...  Et ici, il ne vaudrait mieux pas essayer. D'après ce que j’ai lu, ne prenez pas le risque d’angliciser le nom des Canadiens… Sauf si vous êtes armés jusqu’aux dents, êtes plus baraqués qu’un hockeyeur ou courrez très vite. Ca vous donne quelques options mais vu les choix que ça vous laisse, préférez ne rien dire !

-          Deux des plus grands centres économiques du Canada : Toronto et Montréal  

Alors qui a dit que le hockey n’était qu’un sport ? Certains enjeux sont énormes (Souveraineté, monnaie, religion... il n'en faut vraiment pas beaucoup de plus pour faire un Etat...). Aujourd’hui, la rivalité est beaucoup moins importante qu’autrefois mais c’est quand même un derby qu’aucun canadien ne louperait (et ce de Vancouver à Halifax).

 A noter que c’est la sixième fois de suite que les canadiens ont un tel match d’ouverture. Et depuis 2009, les Canadiens n’avaient pas gagné… Aujourd’hui, comme en 2009, les Leafs ont perdu 4 à 3.

Et j’allais oublier de préciser… En aout, on ne voyait pas encore les saumons remontés la rivière Humber… Super impressionnant quand le gros machin essaie de passer au-dessus des « mini-chutes d’eau ». Du coup, pas étonnant de voir autant de pêcheur sur le bord de la rivière (mais attention permis obligatoire… on ne fait pas n’importe quoi avec des animaux qu’on essaie tant bien que mal de réintroduire).

(PS : pour ceux qui auraient des doutes, la photo n’est pas de moi… Je ne suis pas assez vive pour prendre la photo !).

Un petit pull, un chocolat chaud, le craquement du bois mort, l’air frais qui s’engouffre sous votre pull, le clapotis des gouttes de pluie, une nouvelle écharpe, le clair de lune qui ne se fait plus attendre, la valse des feuilles mortes, une balade sous un grand parapluie, les arbres qui vous offrent leur dernier sourire de l’année, le plus beau… Voilà en quelques mots les plaisirs de l’automne….

Le Canada, le pays où les paysages changent plus vite que leur ombre !

Pour ceux qui ont une bonne mémoire, j’avais pris une photo de moi à cet endroit de la rivière Humber lorsque je suis arrivée (fin aout). Pour ceux qui ont la mémoire courte et qui ne veulent pas retourner sur les premières pages du blog, un petit point de comparaison : j’étais en tong et en tee-shirt, les arbres étaient tous bien verts (et uniquement de cette couleur), le ciel était tout bleu et la rivière beaucoup moins haute (j’étais assise sur le tronc…).

J’étais partie pour aller à droite et je ne sais trop comment, je me suis retrouvée à gauche toute… Faut dire que les maisons sont tellement superbes qu’on ne pense pas à faire attention aux panneaux avec le nom des rues… Pourtant cent fois plus utiles (lorsqu'on se promène ça va de soi). Mais parfois, ça a du bon de se laisser distraire ! La preuve, je me suis retrouvée à James Gardens. Sans regrets ! Beau petit parc tranquillou avec beaucoup de fleurs et d’arbres et encore plus de canards !!! Juste pour vous donner une idée, j’étais partie pour m’asseoir sur la tortue pour prendre une photo… Mais j'ai vite fait de changer d’avis... C'est pas que je sois pétocharde mais avec une armée de cinquante canards qui se dirige vers vous et le remake de la 7ème Compagnie (les trois oies sauvages de derière) qui fait son boulot et se rapproche aussi de vous, vous ne réfléchissez pas longtemps... Ils sont trop nombreux pour faire du canard confit. Du coup, la tortue de loin, c’est pas mal non plus ! Pas cinquante photos de la tortue non plus… évidemment. Une, c'est très bien et largement suffisant pour que vous la voyez. L'humain confit, ça ne me botte vraiment, mais alors vraiment pas ! Alors un "clic" et hop, on se fait la malle en deux temps trois mouvements (et encore, je me demande si je n’ai pas été plus rapide !).