Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La cigogne transatlantique
La cigogne transatlantique
Publicité
La cigogne transatlantique
Newsletter
Archives
9 février 2016

Pas de ½ mesure

2016-01-31 Toronto (55)

Si Poudlard a sa voie 9 ¾, Toronto a sa maison 54 ½ ! Sans déconner, à première vue rien de spécial dans la Rue St Patrick à Toronto. Et pourtant, quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit qu’une des maisons est coupée en deux ! J’adore !

2016-01-31 Toronto (57)

La maison fait partie d’un bloc qui a été construit à la fin du 19ème siècle et assez curieusement, les maisons ont été numérotées de la sorte : 52, 52 ½, 54, 54 ½, 56, 58 et 60… Pourquoi des demis, je ne sais pas et j’ai même envie de vous dire que je m’en moque un peu. Ce qui m’intéresse le plus (et ce qui me fait le plus rire, avouons-le), ce sont les ragots. Tout le monde semble connaitre le pourquoi du comment mais personne n’a deux versions identiques. Je vous donne les trois meilleurs exemples. Pour certains, les maisons ont été construites à moitié (histoire de faire des petites maisons sans dépayser le quartier). Le propriétaire du 54 ½ aurait refusé de vendre sa demie maison à un promoteur alors que son voisin aurait accepté de vendre sa maison entière. La coupure du 54 ½ est depuis ce temps nettement plus visible. Pour d’autres, il s’agirait d’un divorce qui aurait mal tourné. Le genre de divorce où on coupe la maison en deux et où chacun prend ce qu’il lui revient. Et pour les autres, il s’agirait plutôt d’un problème de succession. Une moitié des héritiers souhaitaient vendre, l’autre non… Même principe que le mariage mais sous un autre angle. Moi, j’aime bien la version qui dit que l’architecte a pris un malin plaisir à élaborer quelque chose de tordu, histoire de bien enquiquiner son monde. Parce que mine de rien… j’ai pas trouvé de traces de l’existence de l’autre moitié… (mais j’avoue, je n’y ai pas passé des heures non plus !). Dans tous les cas, la demi-maison vaut quand même 650.000CAD !

2016-01-31 Toronto (58)

Publicité
Publicité
7 février 2016

Idées loufoques

Et parce que les idées tordues m’arrivent toujours par paquet, j’ai décidé d’aller chez le coiffeur dans cette ville dortoir ! Et c’est là que l’aventure a commencé ! Après avoir demandé ma route, on me conseille le centre commercial de la ville. Sur le coup, je me suis dit : « chouette, ça va aller plus vite que ce que je ne pensais ». Quand je suis arrivée au centre commercial, j’ai pensé : « ah mince, ça risque d’être plus rigolo que prévu ». Sérieusement, je n’ai jamais vu un centre commercial aussi vide de ma vie ! Un weekend qui plus est. Avec moi, y’avait même pas deux pelés et un tondu ! Du coup, j’ai repris le bus direction un autre centre commercial et alors là… Je descends du bus. Des champs à droite, des champs à gauche. Je marche dix minutes. Des champs à droite, des champs à gauche. Je marche dix minutes de plus. Des champs à droite, des maisons en construction à gauche. Je marche encore cinq minutes. Des champs à droite, des champs à gauche. Encore cinq minutes de marche. Et là… des champs à droite et un énooooooooooooorme centre commercial à gauche. L’oasis au milieu du désert !

2016-02-07 Georgetown (73)

2016-02-07 Georgetown (74)

Intéressant quand même… On ne construit plus des centres commerciaux pour alimenter les habitants d’une ville, mais on construit des habitations pour faire vivre un centre commercial. Ou alors… Ou alors, c’est tout à fait prévu pour les personnes imprévisibles qui , alors qu’elles sont paumées dans les champs, décident d’aller chez le coiffeur soixante kilomètres plus loin de l’endroit où elles vivent. Du coup, société capitaliste ou société pratique ? La question peut se poser.

2016-02-07 Georgetown (79)

Réponse trouvée grâce à ce service-au-volant pour une compagnie bancaire ! A chacun son interprétation.

2016-02-07 Georgetown (72)

7 février 2016

Georgetown

Allé, un peu d’histoire ! Ouais, je sais, ça faisait (presque pas) longtemps mais c’est toujours intéressant de savoir où on met les pieds. Alors sachez que Georgetown a d’abord été un territoire occupé par les Hurons. Mais ils ont vite été décimés par les Européens et les Iroquois. Résultat, la tribu des Mississaugas remplace les Hurons.  Ca ne veut pas dire qu’ils y vivent en paix. Les anglais sont sur place depuis la fin du 18ème siècle et « achètent » les terres aux Mississaugas avant de les parquer dans des réserves. Au début du 19ème siècle, George Kennedy construit une scierie dans la Silver Creek Valley. Une colonie s’y installe et hop, c’est parti ! Gergetown est née !

2016-02-07 Georgetown (67)

2016-02-07 Georgetown (40)

2016-02-07 Georgetown (33)

2016-02-07 Georgetown (32)

2016-02-07 Georgetown (30)

7 février 2016

Et pourquoi pas…

Et pourquoi ne pas se réveiller de bon matin avec des idées tordues..? Et pourquoi aller contre ses idées loufoques..? Nan, sérieux, Si on se lève le matin en ayant envie d’aller marcher dans une ville morte, faut pas hésiter une seconde ! Hop hop hop ! On arrête de se prendre pour un touriste et on se transforme en voyageur. On s’habille et on y va. Aujourd’hui, direction Gerogetown. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, Gergetown n’est pas vraiment une ville…. Ce n’en est plus une à part entière en tous cas puisqu’elle a été rattachée à la municipalité d’Halton (60km à l’ouest de Toronto). C’est vraiment le bout de ville où il faut se rendre quand on veut aller en centre-ville et être certain de ne croiser personne !! Incroyable…ment vide !

2016-02-07 Georgetown (7)

2016-02-07 Georgetown (61)

2016-02-07 Georgetown (19)

2016-02-07 Georgetown (62)

2016-02-07 Georgetown (66)

6 février 2016

La nuit est tombée sur Toronto

2016-01-31 Toronto (70)

2016-01-31 Toronto (72)

2016-01-31 Toronto (69)

2016-01-31 Toronto (73)

2016-01-31 Toronto (74)

Publicité
Publicité
6 février 2016

La nuit tombe sur Toronto

2016-02-07 Toronto (2)

2016-02-07 Toronto (5)

2016-02-07 Toronto (4)

2016-02-07 Toronto (8)

2016-02-07 Toronto (7)

4 février 2016

The Gladstone hotel

2016-01-31 Toronto (39)

Encore du vieux mais toujours en activité. Et dans le même secteur. Pas de reconversion tirée par les cheveux. Il s’agit du plus vieil hôtel toujours en opération de la ville de Toronto. Il a été construit en 1889 près d’une gare qui était alors desservie par les trois majeures compagnies ferroviaires du pays. Il doit son nom à l’avenue passant juste devant l’hôtel, l’Avenue Gladstone (qui doit son nom à un Premier ministre anglais, William E. Gladstone). Comme je vous le disais, aujourd’hui, le Gladstone est toujours un hôtel. On peut aussi assister à quelques concerts et c’est aussi là que sont enregistrées certaines émissions de télévision.

2016-01-31 Toronto (38)

2016-01-31 Toronto (41)

2016-01-31 Toronto (43)

2016-01-31 Toronto (47)

2 février 2016

Le jaloux de la journée

Et pendant que tous les torontois n’avaient de yeux que pour Willie aujourd’hui, il y en a un qui

1-      A cru qu’on ne le verrait pas prendre le métro ce matin

30D7AF4600000578-0-image-a-22_1454504193939

2-     A piqué une crise de jalousie et a trouvé un moyen d’attirer l’attention sur lui (encore une fois !)

raccoon-subway-text

2 février 2016

Chandeleur et marmotte

Si une grande partie d’entre vous a mangé des crêpes aujourd’hui (si vous ne l’avez pas fait, c’est que vous avez manqué la chandeleur), l’autre petite partie (dont moi) a regardé la marmotte sortir de son terrier. Nan ! Nan ! On n’avait pas que ça à faire. Mais en Amérique du Nord, le jour de la marmotte (Groundhog Day), c’est du sérieux ! Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l’entrée du terrier d’une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l’hiver finira bientôt. Par contre, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l’hiver continuera pendant six semaines supplémentaires.

01

Je résume, s’il fait un temps pourri, c’est que le printemps arrive. S’il fait beau, c’est que l’hiver continue ! Un peu tordu comme principe pour une coutume nord-américaine mais tout à fait normal pour une tradition d’origine européenne. Sans déconner, c’est nous qui avons amené ce principe outre-Atlantique. Par exemple, en Irlande, on regardait le hérisson sortir de son trou. En France, parce qu’on est un peu plus téméraire ou un peu plus cinglé, on se fiait à d’autres animaux. Dans les Pyrénées, on regardait l’ours sortir de sa grotte et dans le Limousin, c’est le loup qui faisait la météo. Lorsque tous ces immigrants européens sont arrivés en Amérique du Nord, ils se sont attachés à la marmotte qui était l’animal hibernant le plus commun. Et bien faux ! En fait l’idée est partie d’une colonie allemande basée en Pennsylvanie parce qu’en Allemagne, celle qui, en plus de mettre le chocolat dans le papier d’alu, faisait la météo le 2 février, c’était la marmotte ! Eh ouais, tout s’explique.

02

Aux Etats-Unis, il n’y a qu’une seule « marmotte météo » et il y a des chances pour que vous la connaissiez puisqu’elle a joué dans le film « Le jour sans fin » (elle se fait enlevé mais je sais plus pour quoi ni par qui). Il s’agit de Phil de Pennsylvanie (quasi sans surprise vu ce que je viens de vous écrire). Le truc c’est qu’au Canada, il y a plusieurs marmottes. Par exemple, en Ontario, c’est Willie (photo qui suit). Alors qu’en Nouvelle-Ecosse, la marmotte se prénomme Sam et qu’au Québec, c’est Fred. Du coup, c’est temps pourri ou super beau temps sur tout le Canada, ou alors prévisions météorologique version Evelyne Dhéliat, « p’têt’ bien que ce sera encore l’hiver, p’têt’ bien qu’on sera déjà le printemps ».

03

Phil n’a pas vu son ombre. Le printemps étatsuniens est en route. Au Canada, c’est un peu l’bazar… Sam n’a pas vu son ombre alors que Fred et Willie sont repartis se planquer dans leur terrier. Résultat : les teeshirts et les pulls sont de sortis. Verra bien qui aura raison. En attendant, une chose est sure :

04

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3
Publicité