Après la tempête
Le vent a soufflé toute la nuit. La neige est tombée en continue de l’aube à l’aurore. Maintenant, la vie reprend son cours et il faut aller travailler ! Les déneigeuses sont passées. Les routes sont blanches et praticables. Les trottoirs sont également blancs mais impraticables. ‘Faut les prendre quand même parce qu’il n’y a pas de place pour les piétons sur la route ! Du coup, quarante-cinq minutes de trajet deviennent un périple de presque deux heures. N’allez pas croire que je sois devenue un escargot. Non ! Non ! Non ! Dans ces deux heures, comptez les rapides pauses photos, les centaines de mètres passées à marcher avec de la neige jusqu’aux genoux, les escalades pour traverser les routes (les passages piétons ont des allures de vallées…) et les interminables attentes désespérées des déneigeuses à trottoir. Les photos ont été prises. Mon pantalon à neige a été nettoyé avec de la neige tout fraiche. Mes mollets sont en béton. Et évidemment, les déneigeuses à trottoirs ont attendu que je sois arrivée à destination pour se mettre en route ! Bref, énième tempête, énième accumulation de neige que voici en photo.