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La cigogne transatlantique

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25 juin 2015

Un carrefour au plus noir de la nuit

Oreiller … Good night… Dormir… Dream… Zzzzzz… Farniente… Fais dodo… Ronfler… Rêves… Sommeil… A demain… Bonne nuit !

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25 juin 2015

Crépuscule sur la ville

Même s’il devient de plus en plus difficile d’apercevoir les lumières du crépuscule dans nos villes où les lampadaires s’allument bien avant la tombée de la nuit, les couleurs du jour qui se couche sur la ville qui s’illumine n’en sont pas moins belles.

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24 juin 2015

J'ai fait construire à l'anglaise !

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23 juin 2015

Balade sur Queen Street East

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23 juin 2015

Petit tour en prison

Si Thoreau affirmait que « sous un gouvernement qui emprisonne quiconque injustement, la véritable place d’un homme juste est aussi en prison », il ne faut pas oublier que les condamnations ne sont pas toutes politiques et certainement pas toutes injustes non plus.

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Construite en 1864 à l’extérieur de la ville grandissante de Toronto, à l’est de la rivière Don, la Don jail a été la quatrième prison à voir le jour dans la ville. Son architecte n’est autre que William Thomas à qui la ville doit également St Lawrence Hall et St. Michael’s cathedral (que je vous ai déjà montrés). Même si certaines cellules mesuraient un mètre sur trois, Old Don Jail a pendant longtemps été la plus grande prison de son genre en Amérique du nord. Elle comprenait aussi une ferme qui était cultivée par les détenus (aujourd’hui, il s’agit essentiellement de Riverdale park, que je vous ai déjà également montré).

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A l’origine, la prison accueillait les prisonniers en détention préventive. Il est même arrivé que certaines familles soient « hébergées » dans la prison parce que les femmes et enfants du prisonnier ne pouvaient pas survenir à leurs besoins. Après les périodes de guerre, quelques soldats revenant du front ont sombré dans la dépression et l’alcoolisme. Ils ont été condamnés pour des délits mineurs ce qui leur a permis d’avoir un lit chaud. D’ailleurs, sur certains murs, on peut lire « je suis ravi d’être ici car la rue me tue ».

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Pour quelques personnes, Don Jail est remplie de fantôme. Les fantômes des détenus exécutés (trente-quatre pendaisons officielles, environ soixante-dix corps au total… - dont la dernière exécution au Canada en 1962), des meurtriers, des suicidés ; Les fantômes des victimes dont l’héritage est à jamais lié aux détenus. Ajoutez à cela les cellules surpeuplées, les rats, les gangs, les cafards, les trafics de drogue et d’armes, les problèmes d’hygiènes (un seau au milieu de la pièce jusqu’au milieu du 20ème siècle), le manque de personnel, et vous aurez une idée de l’ambiance lugubre de cet endroit. Il est clair qu’on laisse tomber les standards minimums imposés par l’ONU pour le traitement des prisonniers ! Il parait même que certains détenus auraient plaidé coupable pour échapper aux conditions déplorables du centre de détention.

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Après près de 150 ans de « service », et autant de critique,  la prison la plus populaire de Toronto a définitivement fermé ses portes en 2013. Depuis 1977, il n’y avait déjà plus que l’aile est, construite en 1958 et aujourd’hui démolie, qui servait encore de prison. Tout le reste avait déjà été transformé en bureau administratif pour le centre de soin se trouvant juste à côté.

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22 juin 2015

Pride Toronto

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21 juin 2015

Les danses des femmes

Chez les Amérindiens, la femme n’est pas confinée dans son tipi à faire la popote pour les guerriers. Une grande place lui est laissée dans la société. C’est ce que met en évidence la danse de femmes traditionnelles. C‘est une danse très ancienne et très honorée. La femme apparait comme porteuse de vie. C’est celle qui prend soin du foyer et de la famille. C’est aussi la grâce et la beauté. Jusque là rien de bien "moderne" mais lorsque les hommes partent du campement, ce sont les femmes qui les remplacent.

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Une autre danse est le Fancy Shawl. C’est une danse assez récente puisqu’elle est apparue plus ou moins vers les années 1950. Les vêtements portés par les danseuses sont simples (une robe et un châle orné de frange). C'est une danse plus « spectaculaire » que les autres danses de femmes puisque les danseuses exécutent des sauts, des coups de pied et des tours rapides au rythme de la musique. Mais on n’oublie pas la grâce pour autant. L’idée est d’évoquer le vol d’un papillon.

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La dernière danse dont j’ai entendu parler est celle de la robe à clochettes. Alors contrairement à ce que son nom indique, la robe de ces danseuses n'est pas ornée de clochettes, mais de cônes de métal, qui s'entrechoquent entre eux lors de la danse. La tradition orale amérindienne raconte différentes versions sur son origine. Dans chacune des versions, un vieil homme reçoit lors d'un rêve des instructions pour cette danse : il voit comment faire les robes, quels pas doivent être dansés, quelle musique doit être jouée, et le fait que cette danse en est une de guérison. Dans une version, la petite-fille du vieil homme est très malade, et il confectionne une robe pour elle, qu'elle porte lors d'une danse. Il est dit qu'elle a retrouvé la santé après avoir dansé.

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21 juin 2015

Les danses des hommes

Avant de vous présenter brièvement quelques-unes des danses que j’ai vues aujourd’hui, voilà quelques explications sur le déroulement d’un pow-wow. Un pow-wow commence par une cérémonie appelée la Grande Entrée. Les porteurs de « staff » (bâton orné représentant une tradition) ouvrent la grande entrée au son des chants et des tambours. Ils sont suivis par les porteurs de drapeaux, les vétérans, les meneurs de danse, et finalement tous les danseurs qui participeront au pow-wow. Une fois tous les danseurs présents dans le cercle de danse, les chanteurs exécutent deux chants d'honneur, soit un pour honorer les drapeaux, et l'autre pour honorer les vétérans. La Grande Entrée est clôturée par une prière faite par un aîné. Petite précision de taille, on ne parle pas de « costume » pour décrire les vêtements portés par les danseurs. Ce n’est pas un carnaval ni une pièce de théâtre. Les danseurs ne jouent aucun rôle. Ils honorent ce qu’ils sont. Préférez plutôt le mot « regalia » pour parler de ces vêtements souvent confectionnés par le danseur ou sa famille.

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Ces précisions apportées, passons aux danses. Il existe plusieurs styles de danse. Je vous mets juste un rapide aperçu des quatre styles les plus répandus. Il y a d’abord la danse d’hommes traditionnelle qui remonte à une époque où les guerriers et les chasseurs racontaient leurs accomplissements par la danse, rejouant leurs histoires de courage et de ruse, montrant la façon dont ils ont traqué l'ennemi ou la proie.

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Vient ensuite la Grass Dance qui est une des plus anciennes danses amérindiennes connues. C’est une danse de rythme, de grâce et de symétrie. Leurs pas touchent doucement le sol, et ce qu'ils font avec un pied, ils le font ensuite avec l'autre. Ils utilisent aussi beaucoup de mouvements de tête, d'épaules et de bras, et plient leur corps. Leurs différents mouvements font bouger les franges qu'ils portent d'une façon à rappeler le mouvement des herbes dans la praire.

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Le troisième style dont je vais vous parler est un peu particulier car il a été créé à la fin des années 1920 c’est-à-dire à une période où les danses autochtones étaient interdites au Canada et aux Etats-Unis et où les Amérindiens vivaient dans des réserves, dans des conditions de vie difficiles. Il s’agit du Fancy Feather Dance. Cette danse était exécutée pour plaire au public, elle se voulait donc spectaculaire, avec des pas rapides et même parfois des mouvements acrobatiques comme la roue, le grand écart ou la culbute arrière. Elle est devenue populaire dans des spectacles comme les Wild West Shows, et permettait aux Amérindiens de garder certaines traditions vivantes à une époque où leur identité et leur culture étaient menacées.

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Le dernier style de danse dont je vais vous parler est le Prairie Chicken Dance. Rien que le nom me plait ! Ce que les anglophones appellent « Prairie Chicken » n’est ni plus ni moins que ce que les francophones appellent le tétras des prairie, un oiseau assez connu pour ces danses spectaculaires (à voir si vous ne vous l’avez jamais vu – et pas besoin de vous déplacer, vous trouvez facilement ça sur la toile). La tradition orale amérindienne raconte qu'un jeune chasseur affamé a vu ces oiseaux danser dans la prairie, et qu'il en a tué un avec une flèche. Il a ramené l'oiseau dans son village pour partager le repas avec sa famille. Durant la nuit, l'esprit de ce Tétras est venu lui parler et lui a demandé pourquoi le chasseur l'avait tué. Le jeune homme lui a répondu que c'était pour nourrir sa famille. L'oiseau lui a alors enseigné sa danse, et il lui a demandé d'aller danser devant les siens et de leur apprendre cette danse, sans quoi, l'esprit du Tétras reviendrait pour prendre sa vie.

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21 juin 2015

Na-Mes-Re Traditional outdoor Pow wow

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Aujourd’hui, comme vous le savez très certainement, c’est le 21 juin. Et qui dit 21 juin, dit solstice d’été. Et qui dit solstice d’été, dit jour le plus long et fête annuelle la plus importante pour les amérindiens. Sans faire de grand blabla, je précise simplement que la vie des amérindiens est marquée par des fêtes et des rites qui soulignent le passage des saisons, le début ou la fin des récoltes et les différentes étapes de la vie. Pendant le jour le plus long, plusieurs rassemblements ont lieu pour souligner l'abondance et la générosité de la nature. Maintenant que vous savez ce que représente le solstice d’été chez les amérindiens, sachez qu’un pow-wow est un rassemblement de Nord-Amérindiens. A l’origine, il s’agissait d’un évènement religieux (chamanisme) ou de la célébration d’exploits guerriers. Les premiers pow-wow modernes sont apparues il y a environ un siècle dans les réserves amérindiennes du Nord-Ouest des Etats-Unis et de l’Ouest Canadien.

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Je tiens à préciser que les danses amérindiennes étaient mal perçues par les non-autochtones, qui y voyaient des danses de guerre. Et puis, il est évident que ces cérémonies et ces danses jouaient un rôle majeur dans l'identité et la culture des Premières Nations. Mais quand on cherche à tout prix à assimiler les amérindiens, ce n’est pas le top ; c'est pourquoi ils ont été la cible de répression par les gouvernements américains et canadiens. Les dirigeants des églises chrétiennes, quant à eux, s'opposaient avec force à toutes croyances religieuses traditionnelles et à leurs manifestations, telles les cérémonies et les danses.

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Au Canada, l'amendement de 1880 apporté à la Loi sur les Indiens interdisait aux Amérindiens d'organiser, de participer ou même d'assister à une cérémonie traditionnelle sous peine d'incarcération. Suite à cet amendement et aux répressions sévères qui en ont résultées, des leaders autochtones ont tenté de négocier avec le gouvernement canadien pour obtenir le droit de danser, promettant entre autres que les danses n'impliqueraient pas de cérémonie de dons, et qu'elles seraient écourtées pour se conformer aux jours traditionnels de repos des non-autochtones, soit les fins de semaine. C'est ainsi que les danses ont repris sur les réserves, et comme cela attirait les touristes, les organisateurs de différentes foires et expositions ont encouragé la tenue de pow-wow lors de leurs événements, offrant des rations de nourriture ou de l'argent aux Amérindiens participants et à ceux qui exposaient des tipis. Ces changements ont permis de préserver des traditions, comme par exemple l'artisanat autochtone, la confection de vêtements en peau et le travail de perlage, et ont introduit la présence de compétitions dans les pow-wow. De nombreuses expositions au Canada ont ainsi encouragé les danses autochtones jusqu'à ce qu'un autre amendement soit apporté à la Loi sur les Indiens en 1925 interdisant les pow-wow.

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Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour voir les mentalités changer. En 1951, la Loi sur les Indiens change et permet aux autochtones de tenir des pow-wow et des cérémonies en toute légalité au Canada. Aujourd’hui, les pow-wow sont devenus des manifestations festives et une occasion pour les Amérindiens de faire vivre leur héritage culturel.

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20 juin 2015

Culture asiatique

Organisé par la Toronto Chinese Business Association, le festival des bateau-dragons est l’occasion rêvée de découvrir les costumes et danses tradionnelles d’Asie.

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