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La cigogne transatlantique

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La cigogne transatlantique
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13 juin 2015

Port Crédit Marina

Et quoi de mieux que la promenade le long de la marina pour se reposer, profiter du soleil, regarder le va-et-vient des petits bateaux de plaisance et terminer son livre ..?

2015-06-13 Port Credit (94)

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13 juin 2015

J.C. Saddington park

But second de la journée : en apprendre un peu plus sur ce petit coin tranquilou. Allé, je ne suis pas avare, je vous dis ce que j’ai appris. Port Credit est rattaché à Mississauga depuis les années 1970. Avant cela, il s’agissait d’une ville à part entière. Et encore avant cela, il s’agissait du territoire de la tribu des Mississauga Ojibwe. Au début du 18ème siècle, un poste d’échange y a été installé. Les Amérindiens y échangeaient des fourrures contre des marchandises en provenance d’Europe. Lorsque la guerre de 1812 a éclaté les Mississaugas et les européens ont décidé d’y construire un port pour pouvoir se défendre et assurer les transports de vivres, de soldats et de matériel. A la fin du 19ème siècle, les Mississaugas ont quitté leur territoire pour aller s’installer dans des réserves avec d’autres tribus.

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2015-06-13 Port Credit (130)(Jolie vue sur la ville de Toronto)

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Port Credit s’est développé autour de l’industrie. Aujourd’hui, le secteur industriel a disparu mais il reste encore quelques traces.

13 juin 2015

Le « waterfront » sans le « water » !

L’avantage de cette promenade le long du lac, c’est qu’elle est longue et que les paysages sont nombreux. On passe du bord du lac, à des sentiers en terre battue ou des quartiers résidentiels, juste comme ça ! Encore plus simple que de claquer des doigts pour se téléporter !

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Petite précision cette grosse cuve métallique que vous voyez n’est pas une réserve d’eau. Il s’agit des anciens sifflets utilisés aux 18ème et 19ème siècle pour régler la vie des habitants et surtout des ouvriers de l’époque. Levé à 6h30. Préparation pour aller travailler, 6h55. Début de la journée de travail à 7h00. Repas du midi 12h00. Fin du repas 12h55. Retour au travail 13h00. Fin de la journée de travail 17h00.

13 juin 2015

Direction Port Credit

Aujourd’hui, la journée s’annonce belle alors, hop là ! On n’hésite pas, on enfile son short et son teeshirt, et on part faire un petit tour du côté de Port Credit, la partie sud de la ville de Mississauga située juste à côté de Toronto. But premier de la journée : profiter du soleil, de la chaleur et du vent frais pour marcher le long du « waterfront trail ».

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11 juin 2015

Sur les bords de Cherry Beach

Me revoilà à Cherry Beach. Et il y avait du monde ce matin !

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9 juin 2015

Promenade au bord de Don river

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Comme toute grande ville qui se développe, Toronto a du développer ses transports en commun pour favoriser le commerce et tout autre échange. Voici (ci-dessous) une photo du premier chemin de fer passant au-dessus de la Don River. Il a été construit en 1856. Entre temps, le pont a été modifié mais pas l'endroit.

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7 juin 2015

Fin de la guerre de 1812

Vous connaissez la fin de la bataille de bataille de Stoney Creek maintenant, les anglais l’ont emporté. Pour la petite anecdote, un des généraux américains en place à Stoney Creek a été muté à Washington D.C., une place où il ne devait pas y avoir de danger. Sauf qu’en 1814, les troupes britanniques se sont emparées de Washington D.C. et en ont incendié les édifices publics ! L’incendie était une sorte de réponse à l’incendie de York (aujourd’hui Toronto) lors de la bataille de York en 1813.

2016-06-06 Hamilton (322)

En 1814, la Grande-Bretagne est en guerre avec Napoléon depuis onze ans et les britanniques demandent la paix. Des accords sont signés à Gand, en Belgique en décembre 1814. Les causes premières de la guerre ne sont pas mentionnées… Les frontières sont dessinées. Et il faudra attendre février 1815 pour que la nouvelle atteigne tous les champs de bataille nord-américains et que la guerre prenne réellement fin.  Les américains auront perdu environ 6500 hommes et les britanniques, 5300. Mais plusieurs milliers d’autres ont péris pendant ces deux ans de guerre. Pas de chiffres précis ni officiels.

2016-06-06 Hamilton (339)

En 1814, les américains n’ont pas gagné plus qu’ils ont perdu. Les britanniques ont économiquement gagné. Le nationalisme canadien fait un bond (aussi bien les français que les anglo-saxons ont mis leurs différences à part pour défendre leur pays). Les grands perdants sont sans surprise les aborigènes. Aux Etats-Unis, ils sont poussés vers l’ouest. Certains se dirigent vers les Canadas où les gouvernements les parquent dans des réserves et les obligent à abandonner leur culture.

2016-06-06 Hamilton (331)

Si à la fin de la guerre, les frontières entre les deux pays n’ont pas beaucoup bougé, les conséquences n’en sont pour autant pas moindres. Le placement des capitales, la création de nouvelles voies maritimes (canaux), les échanges croissants entre les deux pays (Canada et Etats-Unis) ont été influencés par ces deux ans de guerre.  

7 juin 2015

Entre urgences et docteur foldingue

2016-06-06 Hamilton (124)

Mais bon, avant de m’enrôler, j’ai quand même bien attendu que la guerre soit terminée. Etant donné que la politique médicale était avant tout de tout mettre en œuvre pour que le malade survive peu importe les traumas, conditions de réhabilitation et j’en passe… Pas de gangrènes… On coupe ! Pas d’anesthésie. Pour endormir, un peu du laudanum (mélange d’alcool et d’opium). Si la douleur persistait, une couche de laudanum supplémentaire. Et si vous aviez toujours mal, on vous redonnait un peu de laudanum… Pas de cure de désintoxication à la fin du traitement… Quand à voir avec précision ce qui était coupé… vue les lampes utilisées, on était heureux d’approcher l’approximatif !

2016-06-06 Hamilton (144)

Si une balle s’était logée entre votre tête et vos pieds, on essayait d’abord de la retirer avec le doigt. Si la balle était trop profonde ou l’entrée trop étroite, on utilisait un extracteur de balle. Si après ça, la balle n’était toujours pas accessible, vous gardiez un peu de plomb dans votre corps. Au milieu de tout ça, on n’oublie pas les saignées. Pour ceux qui souffraient de vomissement, on leur faisait avaler de la poudre noire (la même qu’ils utilisaient pour charger leurs armes). Croyez-moi, j’ai testé (et c’est vrai, j’ai vraiment avalé de la poudre noire), c’est très absorbant. Un doigt de poudre noire et votre bouche se retrouve complètement asséchée. Impressionnant… Mais de là à s’en servir en quantité plus ou moins importante pour arrêter de vomir… Enfin, je vous dis ça en oubliant de vous préciser qu’un tiers des soldats avaient tout de même « la chance » de ne pas passer par la boucherie locale puisqu’ils mourraient de la dysenterie avant même d’avoir frôlé un champ de bataille. L’eau était dans un tel état que personne n’y résistait… Il n’y avait donc rien de mieux que l’alcool pour nettoyer les « outils » - oups, instruments médicaux - avant de charcuter un nouveau soldat. Imaginez la sensation lorsque la lame entre dans votre peau… entre coupure et brulure directes… Mais non, vous ne sentiez rien, vous aviez du laudanum !!! Enfin presque rien parce que, pendant « l’opération », le « patient » devait être capable de dire où il avait mal !

2016-06-06 Hamilton (136)

Dans les campagnes, la situation était-elle meilleure ? Si on prend en compte le fait qu’on ne se tire pas dessus à chaque coin de rue et que les amputations sont plus rares, alors oui, les conditions sont meilleures. Maintenant, si je vous dis que le médecin de campagne est un grand fan de docteur Maboule, alors la réponse est négative ! Eh oui ! Au 19ème siècle, le médecin ne vous touche pas ! C’est une question d’honneur pour le patient (encore plus si c’est une femme). Au lieu de ça, le docteur utilise une poupée et il vous demande de localiser l’endroit où vous avez mal. Et comme il ne se déplace jamais sans sa « mallette de médicament », une fois, le mal cerné, vous aviez votre pilule… ou votre saignée selon les cas.  Mal de tête, de gorge, d’estomac, crampes… A chaque symptôme sa pilule.

2016-06-06 Hamilton (127)

Mais bon, un point positif, on oublie les remboursements de la Sécu et les dépassements d’honoraire. Vous n’avez pas d’argent…. Okay, le docteur se déplace et vous lui offrez le repas du soir. Deal ! Mal de ventre, pas d’argent… mais vous avez un beau pommier… Des pommes contre le remède miracle, deal ! Et pour éviter de faire venir le médecin tous les deux jours pour le « renouvellement de traitement », on met en place le système des pilules !

2016-06-06 Hamilton (145)

7 juin 2015

L’armée britannique recrute

2016-06-06 Hamilton (71)

Etant donné le tournant de la guerre, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Après tout, la seule chose que l’armée britannique demandait à ses soldats était d’avoir deux dents (pour « dégoupiller » la cartouche), avoir deux doigts (pour pouvoir charger et tirer avec leur arme) et savoir compter jusque quatre (pour devoir – et non pouvoir – tirer quatre cartouches en une minutes – les français, c’était deux à la minute… mais ça veut pas dire qu’on était moins efficaces… on avait juste des tirs plus précis !).  

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7 juin 2015

Acte final de la bataille de Stoney Creek

Je ne rentre pas dans les détails des stratèges militaires mais grossièrement, les américains défendent leur position et tente d’avancer vers le nord. Les anglais sont en charge de couper les possibles avancées américaines et de pousser les ricains dans les bois où les attentent les milices aborigènes. Les britanniques prennent rapidement le dessus. La guerre commence à prendre un nouveau tournant… au profit de la Couronne d’Angleterre.

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A la fin des deux batailles de la journée, une minute de silence a été respectée en hommage à tous ces hommes tombés presque deux cents ans plus tôt… Et ce qu’ils aient été britanniques canadiens (j’entends aborigènes comme pionniers) ou américains. La Chanson du souvenir a également été jouée par l’orchestre militaire à chaque fin de bataille. Pas de colère ou de haine. Juste du respect qui souligne l’amitié née entre les différents pays à la fin de ce conflit.

2016-06-06 Hamilton (317)

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