Ce weekend, le dépaysement est à l’honneur. Aujourd’hui, l’Asie est à l’honneur avec le vingt-septième festival international des bateau-dragon. Pour ceux qui ne le savent pas, le bateau-dragon est un sport nautique d’équipe qui utilise un type de pirogue (le fameux bateau-dragon). Sur le bateau, se trouvent vingt-deux personnes dont vingt pagayeurs. Aujourd’hui, à Toronto, ce n’est pas moins de 180 équipes et 5000 athlètes qui s’affronteront.

Les origines du Bateau-dragon remontent à la même époque que la Grèce antique et les tous premiers jeux olympiques… mais en Asie, en Chine pour être plus précise.

Selon certaines personnes, vers le début de la saison des grandes chaleurs et des épidémies, on célébrait, sur les rives du Yangzi Jiang, le réveil du dieu dragon, maître des rivières et des mers, faiseur de nuages et de pluie afin d'assurer des récoltes abondantes et de conjurer les maladies. Ce rite incluait des combats de bateaux où la noyade de certains participants était considérée comme un sacrifice.

Une légende raconte que Qu Yuan, poète et ministre estimé, fut accusé de trahison sur de fausses accusations, par simple jalousie, et envoyé en exil. En signe de protestation contre le gouvernement corrompu du royaume de Chu, Qu Yuan se jeta dans la rivière Milo. Les Chinois n'ont jamais oublié ce geste désespéré mais héroïque. Les pêcheurs rivalisaient de vitesse pour retrouver son corps avant qu’il ne soit consommé par les poissons, ils ont battu les tambours, frappé l'eau avec leurs pagaies et ont jeté des boulettes de riz dans l'eau pour détourner l'attention du poisson. C'est là que la tradition a commencé et se poursuit à ce jour.

.. non pas Charlie mais... la souris verte ?! Attention, ça va du plus facile au plus difficile !

"Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarons jamais".

Voilà deux photos prises au même endroit (à quelques centimètre près) à deux jours d'intervalles...

Et pendant le match, vous pouvez toujours regarder la nuit arriver sur la tour CN. Début du match 7.07pm. Fin du match 10.25pm.

Des balles lancées à plus de 90mph (environ 150kh), des batteurs/frappeurs à la force surhumaine, des accélérations à la Speedy Gonzeles et je ne parle même pas des envolées et des plongeons des voltigeurs !

Et deux home runs pour les Blue Jays. Alors je ne pense pas vous l’avoir expliqué la dernière fois mais un home run (ou coup de circuit en français), c’est un coup sûr qui permet au frappeur de passer par toutes les bases d’une seule frappe. Tous les coureurs sur le terrain et le frappeur mettent tous un point (quatre points maximum si toutes les bases sont remplies). La plupart du temps, c’est une frappe au-dessus de la clôture du champ extérieur. Après il y a plein de nuance mais je ne m’y connais pas assez pour vous les énumérer. Et puis, en plus, je suis sure que ça vous ennuierait.

Résultat du match : 8-0 !

Aujourd’hui, je fais mon grand retour au Rogers Centre pour voir... un match de baseball ! Surprenant, hein ?! La dernière fois, souvenez-vous, j'étais allée voir les Blue jays jouer contre les Red Sox de Boston. Ce soir, je vais voir les Blue jays (encore surprenant,  hein ?!) affronter les Mets de New York.

J'ai mon ticket !

Direction niveau 5 ! On se croirait presque dans un garage souterrain !

On n'oublie surtout pas le pop corn en route !

Maintenant que tout le monde est prêt et bien installé, place au match !

Si vous ne comprenez pas mon étnonnement, alors expliquez moi ce que la Vache qui rit vient faire sur la devanture d'un restaurant vietnamien...

Ah qu’elles sont belles ces grandes villes aux mille et un gratte-ciels ! Des immeubles toujours plus hauts. Vers l’infini et au-delà comme dirait un certain personnage pour faire le buzz. Mais qu’est-ce que ça sert à rien par temps de brume !!!

Voilà la vue du centre-ville de Toronto que l’on a à Polson Street par temps dégagée. Je vous l’avais déjà montrée il y a quelques temps mais je vous la remets pour que vous vous rendiez mieux compte du contraste avec la vue d’aujourd’hui :

Saisissant, hein ?! Et pour remettre en place certaines idées complètement fausses, lorsqu’on est en centre-ville par ce temps-là, on ne se sent pas plus grande parce que le ciel n’est plus si loin. Bien au contraire. Les immeubles disparaissent dans les nuages et, sans en voir le bout, on se sent encore plus petit…

Des animaux des bois.

Des « hauts les mains, peau de lapin » !

Des oiseaux majestueux – et en famille s’il vous plait !

Et des poissons morts ! Mais il y en a aussi des vivants ! C'est juste qu'ils sont moins faciles à prendre en photo. Je tiens à préciser que je n’ai pas utilisé mon zoom. Le poisson faisait vraiment la taille de mon bras !