Vous les avez vues au début de l’automne, en plein hiver. Je vous les montre maintenant en plein été !  De qui je parle ? Des chutes du Niagara américaines. Je ne sais plus quoi vous dire à leur sujet alors je vais me taire et vous laisser re-re-regarder le spectacle. Moins coloré qu’en automne, moins frais qu’en hiver, toujours aussi beau et impressionnant mais…

Et voilà le pont qui relie Niagara Falls, Ontario, Canada à Niagara Falls, New York, USA ! Le Rainbow bridge n’est pas le premier pont situé à cet endroit. Avant lui se trouvait le Falls view bridge qui s’est effondré en janvier 1938 en raison d’une accumulation de glace. Le nouveau pont a été construit en 1940. Il mesure 290m de long et se trouve 62m au-dessus de la rivière. Petit fait historique, le roi George VI et la reine Elizabeth sont venus voir le site en 1939. Pour l’origine du nom, il y a deux versions : la première c’est parce que le pont a une forme d’arc parfait, la seconde, c’est parce qu’avec les remous des chutes canadiennes, on voit un arc-en-ciel apparaitre devant le pont.

Maintenant que je vous ai donné la réponse, je vous pose la question : qu’est-ce qui est long de 55km et prend sa source dans le lac Erié et se jette dans le lac Ontario, le tout en dévalant les chutes du Niagara ? … … … Alors, trouvé ?! Ouiiiiiii !! La Rivière Niagara ! Le chauffeur de bus nous a dit que la plus belle façon de se rendre aux chutes c’est de marcher le long de la rivière. J’avoue que s’il n’avait pas confondu sa droite de son autre droite, on aurait trouvé la rivière plus facilement ! Mais qu’importe après quelques aller-retours dans les quartiers tranquilles de Niagara, nous voilà enfin au bord de la rivière. La vue est magnifique et plus on s’approche des chutes, moins il y a de place pour circuler !! On passe même devant l’ancien endroit où les chutes tombaient il y a quelque chose comme 12 000 plut tôt, soit 4km au sud de son actuel point de chute ! Pour la partie culturelle, sachez que le nom Niagara est d’origine amérindienne. Il désigne soit la rivière, « là où elle rétrécit » (notez la différence linguistique, Kébec signifie « là où il (le fleuve) rétrécit), soit les chutes, « le tonnerre des eaux ».

… Graffitis… “And even if you don't come up with a picture to cure world poverty you can make someone smile while they're having a piss” (Bansky)… Eh oui ! De retour à Graffiti alley. L’allée n’est pas plus attrayante qu’avant, peut-être même un peu plus effrayante, mais l’art de la rue est toujours bien présent. Certains visages sont encore là, bien encrés sur les murs. D’autres, nouveaux, nous regardent de leurs grands airs. A force d’être mélangées, les couleurs primaires deviennent complémentaires. Les messages se posent et se superposent. Humour, provocation, amour... Une petite allée pleine de trésors, un vrai musée à ciel ouvert.

Si ça c’est pas les vacances…

Bruit de l'eau, ombre, calme, légère brise, petits rongeurs et cardinal… Voilà de quoi passer une agréable matinée et écouter la leçon de vie de la rivière Humber : « relaxe, pas besoin de se presser, on finira bien par arriver au bout un jour ».

Sunnyside, sunny, sun… Est-ce qu’il faut vraiment une autre bonne raison que celle-là pour aller se baigner là-bas ?! Bon, ok, si vous insistez, ça me permet de vous remontrer le niveau du lac. Bye bye la digue et les chaises des maîtres-nageurs. Bonjour aux arbres qui ne manquent pas d’eau. Tout le monde les pieds dans l’eau et serviettes les unes sur les autres (une chance qu’il n’y avait pas beaucoup de monde en fait !!).

Aujourd’hui, ce sera baignade. Et comme High park se situe sur ma route, ce sera aussi balade dans le plus grand parc de la ville ! Un vrai bonheur de retrouver le bois, l’étang, les écureuils, la feuille d’érable, le château fort (oui ! oui ! j’ai encore l’âge de jouer dedans !), le zoo et tous ces animaux…

Tant qu’à se promener au bord du lac, autant en profiter pour aller à Cherry beach ! Revenir à Toronto sans repasser par ma plage favorite aurait été impensable, et même inimaginable. En maillot de bain, allongée sur le fleuve, la chaleur du soleil, des nuages de cormorans au-dessus de la réserve naturelle, une légère brise, le bruit des bateaux et des mouettes, il ne m’en faut pas plus pour m’endormir… et attraper mon premier coup de soleil de l’année… en plein sur les fesses ! Je l’ai toujours dit : quand on fait les choses, on les fait bien ou on ne les fait pas. Ben, je ne pouvais pas mieux faire pour un coup de soleil !