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La cigogne transatlantique

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La cigogne transatlantique
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24 août 2017

Artiste sur céramique

Un café-resto, un chocolat chaud, des gâteaux mais aussi de la peinture, des pinceaux et de la céramique. Le tout forme un superbe endroit pour laisser aller notre imagination à coup de pinceaux ! Parce que ce qu’il y a bien dans les activités manuelles, c’est qu’il  a toujours quelque chose de nouveau à essayer. Cette semaine, ça sera la peinture sur céramique pour moi ! Je connaissais le principe mais c’est la première fois que je me lance. Choix de l’œuvre et des couleurs… aussi difficile que de choisir sa boisson ! C’est qu’il y en a du choix ! Après, c’est coups de crayon, coups de pinceaux et tadam ! Rigolade, papotage, concentration. Une semaine d’attente et de cuisson et tadam, l’heure de la vérité à sonner ! Pour une première fois, je m’en tire pas trop mal !

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19 août 2017

Highland games

Et que serait un festival celtique sans quelques épreuves des jeux des Highlands ? Je suis sure que vous avez déjà vu ou entendu parler de ces gens habillés en kilt et s’affrontant dans des épreuves de force. Vous voulez participer à ces jeux ? Pas de soucis ! Il vous suffit juste de lancer une pierre de cinq kilos le plus loin possible, envoyer un poids de vingt-cinq kilos au bout d’une chaine le plus loin possible,  envoyer un marteau de huit kilos le plus loin possible,  envoyer en l’air, au-dessus d’une barre haut placée, un poids lourd de vingt-cinq kilos et, comme si ça ne suffisait pas, envoyer en l’air devant soi un très lourd et long tronc d’arbre. Des amateurs ..?

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Vous me direz, mais d’où sort cette idée d’aller se massacrer le dos et les articulations en tout genre de la sorte ? Pour être franche, ça remonte à une époque où la télévision et les livres n’existaient pas encore. Pourtant, il fallait occuper ses journées… Deux amis, toujours à la recherche de nouveaux défis, ont trouvé de quoi occuper leur journée. Le premier dit au second : « eh, regarde la caillou, je le lance de l’autre côté de ruisseaux ». « Ah ouais ? Et regarde, j’accroche un caillou cinq fois plus gros à une ficelle et je lance le tout de l’autre côté de la rivière ». « Ah ouais ? Ben moi, je mets mon cailloux sur un bâton et, si je t’assomme pas avec avant, je l’envoie de l’autre côté du fleuve ». « Pis ? Moi, je reprends mon cailloux et j’assomme la lune avec ». « Si t’arrives à faire ça, regarde bien, j’abats un arbre, nan plusieurs, je fais un pont et je vais rechercher mes cailloux pour t’assommer avec ». L’histoire ne dit pas qui a eu le dernier mot mais une chose est sure, ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. J’avais juste envie de vous écrire quelques bêtises !

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Non, la vraie histoire remonte au 11ème siècle. Retour en Ecosse sous le règne de Malcolm III d’Ecosse. Je ne vous refais pas sa vie. Sachez simplement qu’à cette époque, pas question d’armes à feu ou de drones télécommandables à distance pour se battre. Nan ! Nan ! On court, on braille et on tape avec ce qu’on a sous la main. Le plus fort l’emporte. Les jeux des Highlands ont été créés pour que le roi puisse sélectionner les athlètes les plus forts et les plus rapides afin de former sa garde rapprochée. Eh ouais ! Le plus rapide devenait le messager royal. Ceux qui remportaient les épreuves des troncs d’arbre étaient en charge de refaire l’exercice devant de vrais châteaux afin de passer au-dessus des douves et ainsi faciliter l’accès au château par les copains sanguinaires de derrière ! Malin

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19 août 2017

Divertissement celtique

Si j’emploie le mot « celtique », vous pensez surement Irlande, Ecosse, Bretagne… Les chances que vous ajoutiez le Québec dans votre liste sont assez minces, reconnaissez-le. Et pourtant, ce weekend, le Festival celtique de Québec nous invite à découvrir et célébrer notre « celtitude ». Eh ! Oui ! Le fait celtique existe aussi au Québec. Du coup, après avoir enfilé le kilt, direction le domaine Maizerets pour participer au seul festival celtique francophone d’Amérique du Nord.

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La journée commence avec un match de football gaélique, le sport le plus populaire d’Irlande. En ce qui concerne les règles, disons qu’il s’agit d’un heureux mélange de football, de rugby et de handball… Pas très clair comme concept… Pas facile de comprendre les règles… Encore moins de suivre tout ce qui se passe sur le terrain. Un coup avec les pieds, un coup avec les mains. Un coup on tire dans un but, cinq minutes plus tard, on lance la balle entre les deux piliers qui se trouvent au-dessus du but…. Bref, le sport parfait pour ceux qui n’ont jamais su quoi faire une fois qu’ils avaient attrapé la balle !

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Après la séance sport, on ferme les yeux, on oublie les lacunes historiques. On s’en va chercher la celtitude des vikings. Pour rectifier l’erreur, je précise quand même que les celtes et les vikings ne se sont jamais côtoyés, les premiers ayant disparu bien avant l’apparition des seconds. Toujours est-il que le camp Viking n’en reste pas moins très intéressant. Les passionnés se succèdent les uns après les autres et on en apprend sur les armures, les conquêtes, la vie paysanne, les vêtements, la religion, la popote, les jeux, la couture… et j’en passe.

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Bouillon de légumes viking dans l’estomac, l’heure du repos en musique s’en vient ! Et pour ça, rien de mieux qu’une bonne troupe de cornemuse qui vous joue toute sorte d’hymne et vous revisite quelques grands classiques. Les danseurs se mettent également en route tout comme les groupes de musique irlandaise.

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Marre du tintamarre ? Pas de problème, un peu plus loin, sur une île on trouve deux toiles desquelles débordent mille et une légendes celtiques. Trolls, fées, démons, gobelins, chevaliers, druides…  Tout le monde est au rendez-vous pour vous faire voyager au travers de contrées lointaines. Et pour être sûr de ne pas vous perdre, un dragon vous accompagne ! Oui ! Oui ! Un dragon ! Qui parle et qui chante en plus ! Personnages imaginaires, du faux qui s’incarne. C’est quand même mieux que l’histoire, du vrai qui se déforme !

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19 août 2017

Honneur au vert

Un des avantages d’avoir un été pluvieux (faut bien trouver un côté positif à la chose), c’est le vert qui nous entoure. Pas de sécheresse ici, les plantes sont constamment arrosées ! Entre printemps et automne, une saison en moins pour le plus grand bonheur des vers de terre, des crapauds et des amateurs du festival celtique de Québec ! Du vert partout et sous (presque) tous ses tons !

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13 août 2017

De l’utilité du lit des rivières

Si je vous demande à quoi sert le lit des rivières, je suis sure de recevoir une multitude de réponse, soit aucune réponse… La réponse est pourtant simple : le lit des rivières existe pour permettre aux poissons de se reposer ! Et ça marche : un petit bain de pied dans la rivière St Charles après une bonne journée de travail !  

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13 août 2017

Les beaux jours sont là !

Ils s'appellent samedi et dimanche ! Et comme j'ai entendu dire que chaque semaine, il nous fallait au moins une journée de paresse, j'ai décidé que la mienne serait aujourd'hui !!! Se détendre, respirer à plein poumon au bord du lac, lâcher-prise tout simplement.

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6 août 2017

Retour vers le futur

Ambiance rockabilly, cocktails, machines à arcade, ambiance décontractée, flippers (appelés « machine à boules » par certains ici) et la joie de mettre son nom dans les records de la journée !! Ouais ! Ouais ! En route pour un petit voyage rétro dans le premier bar arcade de Québec, le MacFly ! Et c’est un gros coup de cœur. Il suffit de prendre un verre et de jouer à volonté. Tout simple ! Même pas besoin de 25 sous ! Une quinzaine de jeu dont Star Wars, Pacman, Tetris, Mario Bros, Bubble Bobble, courses d’auto… et à ça, on ajoute les jeux tordus avec des extraterrestres, des burgers et j’en passe !! Quand on est né à la fin des années 1980, on se croirait téléporter dans les vieilles sitcoms qui passaient à la télé quand on était petit… Pour ceux qui sont nés avant, c’est inévitablement le meilleur moyen de retrouver un peu de sa jeunesse ! Estie d'tabernak qu'on brasserait bien certaine machine !! Plus de fun que de frustration quand même ! Adresse à conserver sans aucun doute !!

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5 août 2017

Leçon de géographie à la québécoise

Après une semaine d’été, l’automne s’est installé au-dessus de la ville de Québec. Ciel gris, pluie battante et un joli 15°c au meilleur de la journée. Dans ces conditions quoi de mieux qu’un bon ciné pour passer le temps ? Plusieurs choix de films… dans tous les cinés sauf celui qui se trouve à côté de chez moi. Là, ce sera Dunkerque, le dernier film de Christopher Nolan qui met en avant la fameuse évacuation des troupes alliées en mai 1940. Très bon film de guerre, héroïsme historique à l’anglaise… Je ne m’arrête pas sur le film, ce n’est pas le point. Juste une petite anecdote. Salle comble. Derrière moi, trois jeunes qui débâtent. La question de base mérite d’être soulevée : où se trouve Dunkerque. Attention les gars, en plus d’avoir une Française dans la salle, c’est une Nordiste. Ouep, une chti, une vraie de vraie. Alors ? Où se trouve Dunkerque ?

-          Ben c’est simple, tu vois la Belgique par rapport à la France ?

-          Ouais

-          Ben c’est à la frontière avec la Belgique (Ouaaaaaaaaaaaiiiiiiiis)…. Mais du côté hollandais (Boouououououououh)

-          Ok

-          Aoeye c’est pas par-là pantoute.

-          C’est où alors ?

-          Tu vois Londres ?

-          Ouais

-          Ben c’est au sud sur la côté

Heureusement qu’il y a une carte au début du film pour leur montrer que si Dunkerque se situe bien au sud de Londres et pas loin de la frontière Belge, il s’agit bien d’une ville française. Pour ceux qui l’ont loupée, Dunkerque, c’est ici et il y a des plages, un port, un carnaval et n’en déplaisent à certains, il y a aussi des Français qui se sont battus pour sauver les arrières des anglais pendant qu’ils évacuaient les plages et n’avaient pas pour mission de rapatrier les Français avec eux… Là, on ne parle pas d’une poignée d’homme mais pas loin de 160 000 hommes dont 40 000 décèderont…

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Pis la question qui s’ensuit : sérieux les men, vous allez voir un film et vous ne savez même pas de quoi ça parle ? Parce que les deux heures de films, c’est quand même l’évacuation des troupes britanniques bloquées sur la plage de Dunkerque… Oui, pour les troupes françaises, faudra sûrement attendre Dunkerque 2...

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Pour aller un peu plus loin, et parce que je suis au Canada, on n’oublie pas les quelques Canadiens qui étaient présents. Ici, ça pose un problème. La CBC et le National Post rappelle l’histoire de James Campbell Clouston, un Montréalais qui s’est engagé dans la Royal Navy et qui a sauvé plus de 200 000 soldats britanniques en les pressant de monter à bord des navires et ce pendant cinq jours consécutifs. Après la guerre, il est tombé dans l’oubli et malgré les demandes de ses descendants, Chritopher Nolan a refusé de donné un accent canadien au commandant Bolton de la Royal Navy, rôle pourtant librement inspiré de James Campbell Clouston, ni même de mentionner le nom de ce dernier dans le générique… Pourtant, après avoir évacué autant de soldats britanniques en cinq jours, Campbell se doit d’aller en Angleterre pour une réunion au sommet. Il a la possibilité de rester là-bas mais décide de revenir à Dunkerque pour aider les quelques 120 000 soldats Français à évacuer. A son retour, le bateau qui le transporte est touché par les tirs aériens et, plutôt que d’accepter l’aide qu’on lui apporte, il décide de ne pas abandonner son équipage. Il meurt d’hypothermie avec les douze hommes qui l’accompagnent. Et pas un mot sur ce héro…

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4 août 2017

Caprices du temps à Festivent

Les caprices du temps, vous connaissez déjà. C’est pas drôle. Du coup, je vais vous dire quelques mots sur Festivent, histoire que vous sachiez quoi répondre au sondage de Richard si vous y allez un jour ! Festivent a été le premier festival de montgolfières au Québec. Cette année, il s’agit de sa 35e édition. Au menu pendant près d’une semaine : jeux gonflables, maneiges, parapluies et seaux dans les arbres, petit train… Matin et soir, plusieurs montgolfières de divers pays et de formes particulières s’envolent… enfin quand la météo le permet… Et c’est là que les caprices du temps entrent en jeu… Sérieux, une semaine d’été et le jour où j’y vais, c’est avis de tempête ! De quoi être découragée ? Pfffff ! Même pas ! On se rattrape avec l’immersion en montgolfière ! Un petit passage par le mode Robocop et hop, il ne reste plus qu’à se hisser dans la nacelle et avancer au grès du vent. Les deux pieds toujours au sol, la sensation est vraiment incroyable. On s’y croirait. Le bruit du ballon qui se gonfle, le vent… Et les paysages qui défilent sous le panier à course géant dans lequel on se trouve. Une fois la tête redescendue sur terre et après une bonne queue de castor, l’heure du spectacle de la soirée à sonner. Plus que qu’une heure à patienter avec une première partie… no comment ! Et là, la pluie qui se met à tomber en trombe, les éclairs qui viennent concurrencer les projecteurs, le tonnerre qui vient donner le rythme aux musiciens. Une heure sous une grosse averse aura raison de moi ? Pfffff ! Même pas non plus !! La tête d’affiche du festival s’en vient ce soir : Good Charlotte. Ce serait dommage de les louper. Caprice de Dame Nature terminé, le groupe de pop punk américain s’empare de la scène. Je mentionne que les heures de gloire du groupe remontent au début des années 2000. Je vous parle donc un temps que les moins de quinze ne peuvent pas connaitre (pas plus… juste histoire de pas faire ma Aznavour !). Vieux groupe, vieux nostalgiques ? Non ! Jeunes trentenaires et nouveaux guerriers mélomanes !

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30 juillet 2017

Wendake et le mythe de la Création du monde

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Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas arrêtée à Wendake. Chose faite aujourd’hui pour vous montrer la nouvelle fontaine qui trône dans la réserve. Pour comprendre la symbolique de cette fontaine, voilà une petite histoire, le mythe de la Création du monde. Il y a fort longtemps, les Hurons-Wendat vivaient de l’autre côté du ciel, sur les nuages. Un jour, une jeune femme enceinte nommée Aataensic cherchait des racines au pied d’un grand arbre pour guérir son mari malade. Malheureusement, en creusant trop, l’arbre tomba, entraînant la jeune femme dans le trou.

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Deux grandes oies sauvages la virent ainsi tomber vers l’océan qui se trouvait en bas. Elles se précipitèrent vers la pauvre Aataensic en la posant sur leur dos, la sauvant ainsi de la noyade. Ne sachant pas quoi faire de la jeune femme, les oies s’adressèrent à Grande Tortue qui nageait dans l’océan. Reconnue pour sa sagesse, Grande Tortue convoqua une réunion de tous les animaux marins pour trouver une solution. Soudain, elle eut une idée : «J’ai vu Aataensic dans sa chute. Avant elle, il y avait un arbre. Si l’un d’entre vous était capable de plonger dans l’océan pour ramener un peu de terre des racines de l’arbre, je pourrais la déposer sur mon dos et Aataensic pourrait y vivre.»

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Parmi les meilleurs nageurs, Loutre, Rat Musqué et Castor essayèrent mais aucun ne réussit. C’est alors que Grand-Mère Crapaud se porta volontaire. Tous les animaux se mirent à rire car Grand-Mère Crapaud était déjà vieille. Elle plongea néanmoins dans l’océan. Alors que tous la croyaient disparue à tout jamais, Grand-Mère Crapaud refit surface en crachant un peu de terre de sa gueule sur la carapace de Grande Tortue puis elle s’endormit à tout jamais, trop fatiguée.

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La carapace de Grande Tortue devint rapidement une grande île. La jeune femme s’y établit et donna naissance à deux jumeaux. Cette île fut nommée Wendake et elle est maintenant habitée par la nation huronne-wendat. Depuis ce temps, chaque fois que la terre tremble, on dit que c’est Grande Tortue qui s’étire.

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