problème, on n'a pas le choix, il faut le résoudre ou sauter à l’eau. Alors quand on se retrouve face à un coyote, on se souvient que c’est un carnivore et qu’il a normalement peur des humains. Il est peureux mais est également considéré comme dangereux par sa lâcheté. Une fois qu’on s’est mémorisé tout ça, on applique les règles de survie :

1-      « Evitez de nourrir l’animal ou de le toucher ». Pas de danger !

2-      « Éloignez‑vous de l’endroit en reculant lentement tout en gardant votre calme – évitez de tourner le dos pour courir. » J’avoue que sur le moment, j’ai tellement été surprise que je n’ai pas vraiment bougé. En même temps, il était à plus de 300m…

3-      « Utilisez des dispositifs d’alarme personnels pour effrayer ou menacer l’animal. » Comme il s’éloignait, je n’ai pas voulu attirer son attention sur moi.

4-      « Si l’animal fait preuve d’un comportement agressif, faites‑vous paraître plus grand et faites du bruit en lançant des brindilles et des roches. »  Pas la peine, il a pris la fuite.

5-       Et la dernière règle. Ma préférée : « combattez énergiquement l’animal s’il attaque. ». C’est ça !

En ce soir d'halloween, tout va de travers à la maison : l’horloge sonne sans prévenir, la radio s’allume toute seule, le tapis semble glisser tout doucement… Griiinnnnkk ! Ho Ho … vous entendez ces grincements dans le grenier ? Ces portes qui claquent ? Ces rideaux qui bougent sous le vent ? Que se passe-t-il ? Esprits, esprits, êtes-vous là ? Si vous êtes là, frappez une fois ! … TOC … Ho… Ho… Les monstres vont débarquer. Laissons-les affronter les forces obscures et allons faire le plein de sucrerie dans le quartier !

En 1983, une dame emménage dans un appartement située sur Shutter street, à Cabbagetown, dans ce quartier aux maisons victoriennes, à l’est de la ville. Elle n’avait alors aucune idée de ce qui allait lui arriver.

« Lorsque j’ai emménagé, je me suis retrouvée avec trop de meubles. J’accrochais mes vêtements dans le placard de ma chambre, bien trop encombrée par les meubles pour me servir de chambre ! A chaque fois que j’essayais d’atteindre ma chambre pour m’habiller, j’entendais une voix masculine grogner. Elle venait de l’intérieur du placard. Pendant les semaines où ma chambre servait de dépotoir, je laissais la porte fermée. Malgré ça, j’ai retrouvé la porte ouverte à plusieurs reprises. J’étais pourtant sure de l’avoir fermée. Un jour, alors que la porte était fermée, j’ai essayé en vain de l’ouvrir. C’était comme si quelqu’un m’empêchait de l’ouvrir. Ce n’était que le début de mon cauchemar. Par la suite, alors que j’étais avec mes petits-enfants, nous avons entendu des ronflements et quelqu’un (ou plutôt quelque chose nous touchait les bras). Le four s’est ouvert et s’est mis en route. Nous avons pris des photos. On y voyait des visages et des formes. Une autre fois, nous avons vu une ombre masculine sortir du salon. Je tiens à préciser qu’aucun homme n’était alors présent dans l’appartement. Après quelques lectures, j’ai décidé de faire un enregistrement audio. On y entendait une voix rauque répéter : « Trouve-moi Jimmy. Jimmy, trouve-moi si tu peux. » Des empreintes de doigt se sont mises à apparaître dans tout mon appartement. Un soir, quelques mois plus tard, je gardais ma petite fille malade. Elle alla se coucher de bonne heure. Quelques minutes plus tard, elle se mit à hurler à l’aide. J’accourus. La couette était défaite et je pouvais voir deux marques sur ces chevilles. Elle avait été attrapée et tirée par quelqu’un/quelque chose. Ces épisodes horrifiants n’ont jamais cessé de se répéter. Il ne se passe pas un soir sans que rien ne se passe en fait… »

A Toronto, el dia de los muertos est aussi une journée où des artistes venant des quatre coins du Mexique sont mis à l’honneur. Cette année, l’invité d’honneur était l’artiste céramique, Tiburcio Soteno.

Mais à travers les couloirs et les salles de spectacles, j’ai également eu l’occasion de voir et de rencontrer des compositeurs, musiciens et chanteurs mexicains : Tonatiuh, Zenen Zeferino, Tlacuatzin, Mariachi Los Gallos (bon ceux-là sont canadiens !), le Ballet Folklorico Puro Mexico, Cecilia Guerrero, Jarocho and Huasteco, Café Con Pan et Jorge and Yuri Lopez. Un vrai voyage culturel !

Des offrandes sont aussi faites dans chaque maison sur des autels situés dans les chambres des défunts, plus ou moins décorés et remplis selon les familles. On y trouve: du copal dans son encensoir, des fleurs porte-bonheur, des cierges allumés, des photos représentants le défunt de son vivant, des têtes de morts en sucre ou en chocolat, des fruits, le pain des morts, des bonbons, de la nourriture que le défunt appréciait le plus, des boissons, de l’eau bénite et diverses offrandes particulières au défunt (tabac, poteries…). Les têtes de morts portent sur le front les prénoms des morts. Bien qu’elles soient généralement représentatives du défunt, elles peuvent se déguster. Les Aztèques et autres civilisations gardaient comme trophée les crânes des vaincus et les rassemblaient lors de la fête des morts. Ces crânes symbolisent le mort et la renaissance.

« Après l'horreur des attentats de Paris ce soir, je vous invite à nous rassembler en silence demain samedi 14 novembre à 14 h 00 devant l'Hôtel de Ville de Toronto, Square Nathan Phillips », a écrit le consul général de France à Toronto, Marc Trouyet, sur la page Facebook de l’évènement. Nous avons été nombreux à répondre à l’appel et à nous retrouver au Nathan Phillips Square aujourd'hui pour rendre hommage aux victimes des attaques à Paris… quasiment dix mois jour pour jour après les attaques perpétrées contre Charlie Hebdo. Sous les drapeaux en berne, le maire de Toronto, John Tory, a une nouvelle fois affirmé que « la population de Toronto est solidaire avec tous les Parisiens et offre son soutien dans ces moments tragiques ».

(Marc Trouyet, Consul général de France)

En suivant le sentier de randonnée, on tombe sur Tew’s fall. Enfin, on tombe dessus à la fin de l’hiver lorsque la neige fond un peu partout et remplie la rivière. En automne, c’est un peu plus rare de voir les rivières débordées (je mets de côté les épisodes météorologiques particuliers). Résultat, la cascade ressemblait plus à un fin filet d’eau qu’autre chose mais bon… le chemin menant à la cascade valait vraiment la peine de d’y rendre.

Pas la peine de se voiler la face, tout le monde, un jour ou l’autre, est confronté à la mort, que ça soit par la sienne ou celle d’un proche. Avec le temps, plusieurs rituels, spécifiques à chaque culture, se sont développés afin de permettre aux vivants d’accepter la mort et aux défunts d’accéder à son nouvel état métaphysique. Au Mexique, on fête les morts. C’est une des plus grandes fêtes de l’année qui remonte à plus de 3000 ans. Lors de l’époque du dernier empereur Aztèque (désolé, je n’ai pas compris son nom lors de la conférence), les habitants du Mexique avaient l’habitude de venir plusieurs fois par an sur les tombes des morts. La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes afin de pourvoir aux besoins du défunt dans l’au-delà. De nos jours, la visite rituelle est très festive, avec des offrandes, des bonbons, des têtes de mort en sucre ou de tequila. Les chants et les danses sont toujours aussi nombreux. Ce n’est pas un jour triste pour eux. Les mexicains confectionnent des autels dans leurs maisons et mettent des bougies dans leurs habitations. Depuis 2003, cette fête fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Le jour de la fête des morts, c’est-à-dire à la Toussaints, les familles vont rendre visite aux tombes de leurs ancêtres et les nettoient, les décorent, leurs mettent des fleurs (spécialement des fleurs oranges appelées zempaxuchitl) ainsi que des bougies. Les âmes des défunts reviennent sur Terre pour une journée. Il convient alors de leur donner les offrandes appropriées. Les personnes décédant durant le mois précédent ne recoivent pas d’offrande car elles n’ont pas eu le temps de demander la permission de retourner sur Terre. Pour les enfants morts avant d’avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges. Pour les autres, on apporte des jouets. Pour les adultes, on apporte des bouteilles de tequila.

Vent de folie dans la foule torontoise. « He’s coming ! He’s coming ! Waaahhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaa ! He’s comiiiiiiiiiiiiiiiiing ».

Si je vous ai mis cette photo, c’est uniquement pour pouvoir vous chanter par écrit : « L’as-tu vu, l’as-tu vu ? Le petit bonhomme, le petit bonhomme ? L’as-tu vu, l’as-tu vu, le petit bonhomme au grand chapeau pointu ? […] Il apporte des joujoux. Y’en a plein sa hotte, y’en a plein sa hotte. Il apporte des joujoux, y’en a plein sa hotte et c’est pour nous » ! Il s’appelle Père Noël. Oui ! Il est bien sur la photo. Tout en bas ! La preuve, je zoome :

Yeeeeeeeeeahhhhhhhhhhhhhhh ! « You better watch out. You better not cry. Better not pout. I'm telling you why : Santa Claus is coming town » ! Déçus ? Bah quoi, vous ne croyiez tout de même pas que j’allais jouer les groupies du dernier mauvais groupe pour gamines abruties ou ados déchainés. Sérieux les gars, faut vivre avec son temps… Et le seul qui ne se démode pas, c’est bien Mr Claus !

"Si ! Si ! C'est vrai. J'ai été très sage cette année M'sieur Santa"

Ca y est ! C’est parti ! Les premiers flocons sont tombés. Pas la peine de préciser que je n'étais pas en dessous du ciel bleu..!

En même temps, il n’est pas resté bleu longtemps le ciel…

Que ce soit bien clair, les points blancs que vous voyez n'ont rien à voir avec l'âge de la photo ou de la poussière d'étoile. Ce sont bel et bien des flocons de neige !

« Sur la route parapampampam
Petit tambour s'en va parapampampam
Il sent son cœur qui bat parapampampam
Au rythme de ses pas parapampampam
Rapampampam rapampampam

Oh petit enfant parapampampam
Où vas-tu

[A Toronto parapampampam
Jouer de la musique parapampampam
Pas très loin de Queen’s park parapampampam
Pour le beau Père Noël parapampampam]
Rapampampam rapampampam »

Vous l’aurez deviné, le monde ne s’est pas arrêté de tourner vendredi. Loin de là. D’ailleurs, aujourd’hui est un jour exceptionnel ! Plus de 10 000 personnes (10 001 avec moi !) se sont regroupées le long des rues de Toronto. Nous attendons le retour d’un étrange voyageur qui arrivera tout à l’heure dans son habit de velours. Mais pour le moment, place aux peluches ! Bon okay, les mascottes des équipes sportives de la ville.

(Les Blue Jays – Baseball)

(Les Maple Leafs – Hockey)

(Les Marlies – Hockey)

(Les Raptors – Basket ball)

« L’équilibre proies-prédateurs est un système naturel d’équilibre dynamique dans lequel les populations de proies et de prédateurs d’un écosystème se régulent d’elles-mêmes par les processus de sélection naturelle, de coévolution mais aussi par rétrocontrôle. »

Application de la règle : d’un côté on a les rongeurs… … Et de l’autre, les rapaces ! A chacun son petit déjeuner !

Ca y est, les premiers flocons de neige sont arrivés dans la province. A en croire la météo, ils tomberaient sur Toronto ce weekend… pile pour l’ouverture du marché de noël de la ville !! C’est donc tout naturellement que je me suis rendue à la nécropole de Toronto pour faire mes adieux à l’automne 2015. Bon maintenant, je dis que l’hiver arrive mais ayez bien en tête que si les températures ont quelque peu chuté, on est encore loin de celles du vrai hiver canadien !  

Il y a quelques semaines, je vous parlais d’Evergreen Brick works et de ses couleurs automnales. Aujourd’hui, je vous fais traverser deux énormes routes pour vous emmener en face d'Evergreen, à Todmorden Mills.

Pour la petite histoire, l’endroit a vu le jour au début du 19^ème siècle lorsqu’une famille anglaise décide d’y construire une distillerie. Elle y fait également bâtir la première machine à fabriquer du papier dans le Haut-Canada. C’est de là que viendra le papier des premières publications coloniales ! Par la suite, les bâtiments sont revendus à une entreprise spécialisée dans la fabrique de briques. Ce sont les briques de cette usine qui serviront notamment à construite Casa Loma et le Toronto General Hospital (je vous ai déjà parlé de ces bâtiments l’année dernière). Pendant la Seconde guerre mondiale (bientôt deuxième ..?), un camp de prisonniers allemands y a été installé. Il était gardé par les vétérans de la Grande guerre. Aujourd’hui, l’endroit a été transformé en musée et en théâtre. Et ça tombe plutôt bien, car c’est au théâtre que je vais aujourd’hui !

Eh oui ! Tout ça pour vous dire que je vais voir Robin Hood de Don Nigro au Papermill theatre ! Réfléchir sur les questions environnementales, démocratiques, philosophiques, économiques et religieuses. On n’oublie pas l’aspect violence et martyr non plus. L'actualité revue à travers une légende du Moyen-Age...

Oui ! Vous avez bien lu : aujourd’hui, je suis allée voir mon premier match de hockey (!!) opposant les Marlies de Toronto au IceCaps de St John’s. Alors pourquoi les Marlies et pas la grosse équipe de Toronto, les Maple Leafs ? Question de budget ! Pour voir des matchs de hockey à prix abordable, c’est comme avec le football an France, on va voir les matchs de la Ligue 2, the American Hockey League au hockey (vs. The National Hockey League pour les grosses équipes, l’équivalent de la Ligue 1). Alors que je vous explique, pour jouer au hockey, il faut une patinoire. Pour ça, direction le Ricoh Coliseum.

Ensuite, on cherche la mascotte de l’équipe locale, Duke.

Avant d’aller s’asseoir, on n’oublie pas de prendre de quoi remplir l’estomac ! Et tant qu’à venir voir jouer les Marlies, autant prendre la poutine des Marlies (histoire de bien s’engraisser pour avoir bien chaud pendant le match !).

Et enfin, il nous faut ceux sans qui le déplacement n’aurait pas été très utile : les hockeyeurs !  

Il est des jours où on ne fait pas ce qu’on avait programmé… ou du moins qu’à moitié… C’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Mais j’ai une bonne excuse. On en a tous une me direz-vous… Attendez que je vous explique et vous verrez que j’avais la meilleure excuse du monde pour ne pas faire ce que je devais faire. Hier soir, avant d’aller m’allonger dans les bras de Morphée, j’avais décidé qu’aujourd’hui, j’irai à Harbourfront Centre afin de participer au festival de noël suédois. Partir découvrir le grand nord européen peu de temps avant Noël, avouez que l’idée n’était pas trop mal. Ce matin, après ma petite balade au bord du lac, je suis donc allée à Harbourfront Centre. Et là… Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, il y avait quelque chose. Pleins de mots dans une langue que j’ai supposé être du suédois, des arbres de noël, des chants et des danses typiquement suédois, quelques costumes traditionnels, des plats suédois à déguster dans tous les coins du bâtiment et…Et… ET… ce qui a le plus attiré mon attention, ceci :

Fifi Brindacier !! Fifi Brindacier à Toronto mes amis ! Oui ! Vous avez bien vu, vous avez bien lu : Fifi Brindacier ! Et là, la Terre s’est arrêtée de tourner autour de moi. Fifi Brindacier à Toronto. Sérieux. Fifi Brrindacier, de son nom complet Fifilolotte Victuaille Cataplasme Tampon Fille d'Efraïm Brindacier ! Il y a des milliards de personnage et je tombe sur Fifi Brindacier !! C’est pas génial ça ? Fifi Brindacier ! Nan, c’est géantissime !! Fifi Brindacier !! Et dans la salle de cinéma, les films de Fifi en boucle ! J’ai passé ma journée à regarder les films de Fifi Brindacier !! Marathon Fifi ! Du coup, du noël suédois, vous ne verrez que Fifi Brindacier. Ce qui ne veut pas dire que vous n’apprendrez pas quelque chose sur la culture suédoise. Bien au contraire, je vous présente THE monument suédois : Pippi Långstrump, si vous ne comprenez pas le suédois, ça veut dire Fifi Brindacier, de son vrai nom complet Pippilotta Viktualia Rullgardina Krusmynta Efraimsdotter Långstrump ! J’ai lu des livres de Fifi, j’ai regardé les films, la série, les dessins animés et je ne savais pas que c’était suédois. Voilà, ce soir, je le sais et je vous le dis. La « maman » de Fifi, Astrid Lindgren était suédoise. Elle a commencé à écrire les aventures de Fifi à partir de 1945 pour sa fille qui souffrait d’une inflammation pulmonaire et qui aimait écouter les histoires racontées par sa mère. Fifi Brindacier, les gars !! Fini les petites filles modèles. Place aux petites filles hors-normes. Cette petite gamine rebelle a littéralement fait évoluer les mœurs… et pas qu’en Suède et en France. Elle en a des traductions de nom ! Même le Père Noël ne doit pas en avoir autant. Fifi Brindacier quoi. J’en reviens pas !

« Que ferai-je aujourd’hui ? Que ferai-je aujourd’hui ? Où va ma vie ? » De Pippi Longstocking à Fifi Brindacier, il n’y avait qu’un pas à faire. Et pour passer de Fifi à Lili Brindacier, il n’y en avait vraiment pas plus ! « 5 et 7, 36. J’arrange les choses à ma guise. C’est plus gai comme ça. Venez, venez rire avec moi » ! Youpi hop, youpi hop, youpi hop la la

Malgré la température légèrement fraiche et le fait que j’ai complètement oublié de regarder le « windchill » (qui a fait baisser le thermomètre de 8°c), je suis tout de même allée marcher au bord du lac. Et pour ne pas être en retard pour le Cavalcade of lights, il a fallu que je me dépêche de remonter Bay Street jusque Nathan Philips Square.

Marre des poupées qui reconnaissent votre voix, parlent, chantent, courent, mangent et font pipi partout ? Besoin de changement. Pas de soucis ! Parce que le changement, c’est maintenant, je vous ai trouvé les peluches qui font la même chose !! Il ne vous reste plus qu’à faire de la place pour les ranger... 

Ouiiiiii !! J’ai même trouvé la compagnie des lapins bleus aux oreilles tendues et aux yeux malicieux. Les mêmes qui deviennent tout rouge quand ils attrapent un rhume ! Evidemment, ces deux dernières phrases n’ont de sens que pour les fins connaisseurs d’Emilie Jolie…

« Mes jouets font la tête. C'est dimanche et je m'embête. Mes jouets sont fâchés. Ils ne veulent plus jouer. Cette fois c'est pour de bon, dit la poupée de chiffon. Il va falloir que ça change, dit la bicyclette orange. Nounours a bien du chagrin. Il a une oreille en moins. Dans tous les livres d'images, il manque au moins 4 pages. Nous sommes toujours en morceaux, ajoute un jeu de Lego. Nous n'avons plus de peinture, se lamentent les voitures. La toupie ne tourne plus. Sa longue tige est tordue. Nous n'avons plus qu'une assiette, dit en pleurant la dinette. » Rhoooo là là… Qu’est-ce qu’ils sont pénibles ces jouets à toujours râler. Ils sont pires que moi ! Bah puisque c’est comme ça, j’en prends des autres !

Mission numéro 1 en arrivant à Nathan Philips Square : trouver une place.

Mission numéro 2 : Trouver une BONNE place !

Et c’était pas gagné pour les retardataires ! Il y avait tellement de monde ce soir. Heureusement que je suis arrivée trois heures à l’avance… Encore plus important, heureusement que la foule est arrivée et qu’on a fini compressé. Sans la chaleur corporelle des gens qui m’entouraient, j’aurai pu me transformer en glaçon !

C’est pas que j’ai froid, mais le défilé touche à sa fin, je commence à ne plus avoir très chaud ! J’ai froid aux doigts. J’en ai deux, j’en ai trois. J’en ai plus que ça. J’en ai bien autant que toi. J’en ai ci, j’en ai là. J’en ai cinq à la fois. Cinq à gauche. Cinq à droite. Ça fait deux mains qui sont froides. Mais comment les réchauffer. Il faut taper des mains. Alors tap, tap, tap. On applaudit nos amis du Pôle Nord.

N’espérez pas trouver ici tous les détails des règles du hockey. Mais sachez que si vous souhaitez approfondir vos connaissances en la matière vous trouverez sur le site hockeycanada.ca, la « combinaison du manuel des cas et des règles de jeu 2014-2015 » que vous pourrez télécharger ! Je suppose que depuis l’année dernière les règles n’ont pas beaucoup changé donc voilà la principale : mettre le palais (le « puck » pour les anglophones et la « rondelle » pour les québécois), dans le filet de l’autre équipe. En période réglementaire, chacune des deux équipes compte six joueurs sur la glace, soit trois attaquants, deux défenseurs et un gardien de but. Juste que là, tout va bien.

Les parties comptent trois périodes de 20 minutes chacune. Si le score est nul après 60 minutes de jeu, une période supplémentaire de cinq minutes est ajoutée, et la première équipe qui compte remporte le match. Si le score est toujours nul après cette période supplémentaire, ce sont les tirs de barrage qui permettront de désigner un gagnant.

Le corps d’arbitrage des matchs est composé de deux arbitres et de deux juges de ligne. Ils arrêtent le jeu lorsqu’ils infligent des pénalités, en cas de hors-jeu ou pour refuser un dégagement. Comme en foot, il y a hors-jeu lorsque des joueurs pénètrent la zone offensive avant le palais. Le dégagement est refusé lorsqu’une équipe lance le palais de son côté de la ligne rouge au-delà des lignes des buts de l’équipe adverse.

Ca à l’air simple comme ça… Le manuel officiel des règles fait 188 pages ! Vous n’imaginez même pas les cas particuliers et les exceptions. Le jeu est sûrement canadien mais les règles ont été écrites pas un français !!

A noter aussi qu’un match de vrai hockey sans baston, ça ressemble un peu à un match de hockey français. Pas très intéressant. Et quand on voit que les arbitres attendent un strict minimum de trente secondes avant d’intervenir quand il y a une bagarre sur la glace, on ne peut s’empêcher de penser que la violence fait réellement partie du jeu. La règle des violences : si tu tapes trop fort, tu vas en prison pour un temps déterminé par l’arbitre. Et là, je n’ai pas toujours tout compris. Par exemple, un Icecaps tombe. Un Marlies passe au-dessus de lui et l’écrase. Il tabasse l’Icecaps qui ne bronche pas pendant un bon vingt secondes. Passé ce laps de temps (assez long vus les coups de l’autre), il dégomme le Marlies. Normal ! Tu m’en fous une, je t’en fous une… Sauf que l’arbitre, qui n’a absolument pas bronché pendant la baston qui se passait devant ses yeux, décide de mettre l’Icecaps en prison pendant 2 minutes. Le Marlies ? Il a continué à jouer comme si de rien n’était (peut être avec quelques bleus en plus). Il est certain que la raison doit se trouver dans les 188 pages du manuel mais c’est quand même dégeulasse. Raison de plus pour encourager encore plus fort les Icecaps (j’ai bien fait de mettre mon sweatshirt de Terre-Neuve !)

Promis ! Je ne ferai pas toutes les parades de noël ! Celle-là n’était pas trop loin et que ne donnerait-on pas pour entendre chanter à tue-tête toutes les chansons de noël possibles et inimaginables ?! Mais il serait peut-être temps d’en écrire de nouvelles… Les anciennes, ça va cinq minutes… Une chance que les chars ne soient pas toujours les mêmes ! A Etobicoke (partie ouest de Toronto), le thème semblait tourner autour des contes…