Alors déjà qu'est ce que c'est que ce mot barbare ! Et bien figurez vous que le mot n'est pas barbare mais bien d'origine grec ! L'ampélographie est la science de l'identification et de la description des cépages. Sérieux, quelle idée de baptiser un sentier de randonnée « parcours ampélographique ».... Le temps de comprendre de quoi il retourne, la balade est terminée ! Bon, maintenant que je sais, je vous en dis un peu plus sur le vignobles des Corbières . Sachez qu'avec ses 17000 hectares, l'appellation Corbières couvre un tiers du territoire du Languedoc. Elle est en superficie la première Appellation d'Origine Contrôlée du Languedoc et la quatrième de France.

Pour ceux qui s'y connaissent un peu en géographie du sud de la France, je précise que le vignoble s'étend des portes de Carcassonne aux étangs de Leucate, des contreforts des Pyrénées au pied de la Montagne noire.

Et pour les petits curieux, la balade a eu lieu à Monze, au pied de la montagne d'Alaric, au sud de Carcassonne. On m'avait parlé d'une jolie rivière... Évidemment, en plein été, dans le sud de la France, on oublie l'eau ! Du coup, balade dans les vignes avec un super panorama sur Monze, le vignoble et les Corbières. A faire et refaire pour le plaisir d'être au calme !

Capitale du Lauraguais, berceau de naissance du cassoulet, port important du Canal du Midi, Castelnaudary a plusieurs cordes à son arc.

Le Grand Bassin (400m de long pour 300m de large) est une étape majeure du Canal du Midi. C'est le plus vaste plan d'eau de l'ouvrage de Paul Riquet. Aujourd'hui, le Grand Bassin n'est consacré qu'au tourisme fluvial mais à la base, il était là pour assurer la prospérité économique de la ville. Bah oui ! Je rappelle qu'au début, le Canal du Midi servait à faciliter le transport des marchandises de Toulouse à la Méditerranée, pas à transporter des touristes payant une fortune la location d'un bateau avançant à 7km/h et n'offrant aucune vue sur les magnifiques paysages alentours ! C'est comme ça que Castelnaudary est resté un pôle commercial pendant près de deux siècles.

Et alors presqu'impossible de parler de Castelnaudary sans aborder le fameux plat qui fait sa renommée : le cassoulet ! Mmmmmmmmh ! Tant pis pour les Toulousains et les Carcassonnais, la légende situe l'origine du met pendant la Guerre de Cent ans, durant le siège de Castelnaudary, où les habitants assiégés auraient réuni les vivres restants, à savoir des fèves et de la viande. Avec le temps, la recette a quelque peu changé. Le cassoulet tel que nous le connaissons apparaît au 16e siècle. C'est fou ! Je trouve même le moyen de vous faire un peu d'histoire culinaire !!

Narbonne, voilà une ville de l'Aude qui offre un voyage à travers les époques, de l'Antiquité au 18e siècle. Eh ! Oui ! Centre commercial et stratégique dès 118 avant JC, Narbonne est la plus ancienne colonie romaine en Gaule. Elle était d'ailleurs surnommée « la fille ainée de Rome ». Autour de la ville s'étend une mer de vignes. Narbonne, berceau de la vigne française peut-on voir au détour d'un rond-point. En remontant le quai Victor Hugo, les hôtels particuliers rappellent les grandes heures de l'industrie viticole à la fin du 19e siècle.

Visible de toute la plaine narbonnaise, la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur se dresse majestueusement au cœur du centre historique de Narbonne. Voilà la digne héritière des cathédrales gothiques du Nord de la France. A noter que la cathédrale est inachevée. Seul le chœur est présent ! Sa hauteur (sous voûte) de 41 mètres en fait la quatrième plus haute cathédrale de France. Après ce que je vous ai dit sur Fontfroide, je ne vous dirai pas que l'abbaye est « à voir » ! Non ! A vrai dire, la visite s'impose tout naturellement. Je suis toujours impressionnée par la grandeur des lieux, des arcades, de la nef... Les vitraux sont magnifiques. L'ouvrage est tout simplement stupéfiant. Et là, je ne parle que de l'intérieur. A l'extérieur, la cathédrale est encore plus impressionnante. Elle se dresse comme une forteresse et en levant les yeux, on peut voir les nombreuses gargouilles surveiller les lieux.

De mémoire, je vous avais déjà raconté une des légendes concernant la chapelle Notre-Dame-du-Cros. En voilà une autre ! Eh ! Faut bien nourrir le folklore et les on-dits ! La véritable histoire de la chapelle remonterait au 6e siècle. Selon la légende, une bergère aurait vu jaillir une source au pied de la falaise. Elle y aurait fait boire son enfant malade qui aurait aussitôt guéri. Le truc, c'est que selon les historiens, la chapelle n'a pas pu être construite avant le 12e siècle. Dans tous les cas, elle vaut le coup d'oeil. Située sur la commune de Caunes-Minervois, le marbre y est présent de façon remarquablement impressionnante ! Et puis les sentiers autour de la chapelle, les aires de pique-nique, les platanes centenaires, la rivière et les falaises font vraiment de cet endroit un petit havre de paix...

Aujourd'hui, j'ai envie de marcher au grand air ! Direction la tourbière de Laprade-Basse à quelques kilomètres au nord de Carcassonne. Voilà une belle petite promenade qui permet de découvrir ce milieu naturel dans lequel un végétal portant le joli nom de « sphaigne » (nom féminin) se transforme en tourbe au fil des millénaires. La tourbe provenant de la décomposition de ce végétal est appelée tourbe blonde. Riche en charbon, elle était utilisée comme combustible. Ce n'est plus le cas de nos jours en France car son utilisation est réglementée. En Irlande, elle est encore utilisée pour l'horticulture voire même dans la construction.

Alet-les-bains, c'est un peu plus que ce que je vous ai dit. J'allais presque oublier le plus imposant : les vestiges de son abbatiale-cathédrale, l'une des plus importantes du Languedoc. Ne m'y connaissant pas trop en architecture, je vous laisse admirer le style gothique de l'endroit. Par contre, pour la petite histoire, je répond présent ! Allé, je me lance ! A la fin du 10e siècle, l'abbaye d'Alet est une des plus grande de la région. Sauf que les comtes de Carcassonne décident de privilégier l'abbaye de Saint-Hilaire. Point positif, l'abbaye va être légèrement épargnée lors de la Croisade contre les Albigeois. Au début du 14e siècle, l'abbatiale romane est transformée en cathédrale gothique. Puis commencent les Guerres de Religion. Plusieurs fois assiégée, la ville passe tantôt aux mains des catholiques, tantôt aux mains des protestants. Les dégâts sont si importants que la cathédrale est abandonnée au profit d'une église provisoire (qui se transformera quand même en cathédrale). Il faudra attendre la visite de Prosper Mérimée, au 19e siècle, pour qu'une action de sauvegarde de l'ancienne abbaye soit envisagée...

Retour au musée des dinosaures d'Esperaza. Que les non fans de Jurassik park se rassure, je ne vous refais pas faire la visite du musée ! En fait, je suis revenue voir l'expo qui était en installation la dernière fois et que je n'avais donc pas pu voir ! Quel régal cet expo ! Ca aurait été dommage de la louper !

Beaucoup de choses à voir et à apprendre. Par exemple, saviez vous que pour l'histoire des dinosaures et de la bande dessinée commence par un barbecue ? Et que c'est un Français qui, en 1873, nous offre la première côtelette de Mégalosaure ? A partir de là, on se met à dessiner des dinosaures sans trop savoir à quoi ça ressemble !Le temps passant, toutes les excuses sont bonnes pour mettre en scène des dinosaures. De la préhistoire d'opérette au possible retour, et donc utilité, des dinosaures dans notre monde d'aujourd'hui, tout y passe ! Et y'en a qui sont soit dotés d'une grande imagination, soit complètement perchés ! De quoi m'amuser pendant quelques heures !

Mais qu'on se rassure, depuis quelques années, les dinosaures tendent à devenir les seuls protagonistes des bandes dessinées. Dans un but de vulgarisation des sciences, on montre ce que pouvait bien être la vie dinosaurienne à l'époque du Mézoïque. Par contre, au risque de jouer les rabat-joies, ne vous attacher pas trop aux personnages. SPOILER ALERT ! Désolé de divulguer la fin des quatre cents prochaines bandes dessinées sur le sujet mais ça va mal se finir aux environs de 66 millions d'années lorsqu'une certaine météorite va venir heurter la terre.... Quoique... D'après certains dires, la Terre serait creuse. A l'intérieur de notre globe, le monde serait inversé : nos continents seraient des océans, et nos océans des continents... Et figurez-vous que ceux-ci seraient peuplés... ben si ! De dinosaures ! L'histoire peut donc continuer !

Depuis 2015, un partenariat a été lancé avec le Centre Belge de la Bande dessinée pour présenter, au sein de l'abbaye, des expositions sur l'art de la bande dessinée. Cette année, on a eu la chance de redécouvrir l'univers de Joan et Pirlouit, série créée par par Peyo. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Joan et Pirlouit vivent dans un Moyen-Age de fantaisie. Joan c'est l’intrépide écuyer qui rêve de devenir chevalier. Son compagnon d'aventures, c'est Pirlouit, le nain râleur, froussard et farceur. Les images vous parleront peut-être un peu plus...

Petit détour par Malves, un village typiquement méditerranéen développé sur la face sud d'une colline. Son château date du 11e siècle et fait partie de cette série de châteaux construits à cette époque un petit peu partout sur le pourtour méditerranéen. Un vrai phénomène de mode pour notre plus grand plaisir

A quelques kilomètres de Villeneuve-Minervois, dominant la plaine du Minervois, se trouve un dolmen aussi appelé « le palet de Roland ». Selon la légende, Roland, le célèbre neveu de Charlemagne aurait taillé la table du menhir à grands coups d'épée dans la roche. Il s'en serait ensuite servi comme d'un palet qu'il jetait vers Narbonne. Puis, depuis Narbonne, il le lançait de nouveau vers Villeneuve-Minervois. Et alors ?! Qui a dit qu'on s'ennuyait au Moyen-Age ?!! Qu'on croit ou non à ces histoires de troubadours, on sera d'accord au moins sur une chose : la beauté du paysage.

Petite balade sur les falaises de Leucate. Quatre kilomètres de sentier à 52 mètres de hauteur. L'avantage de se lever de bonne heure, c'est que le vent se lève tard. Du coup, on en profite pour se rapprocher du bord et s'en mettre plein la vue. Là-haut, c'est que du bonheur ! Des paysages variés allant de la mer aux Pyrénées ! Un pur bonheur et un vrai bol d'air frais.

Bienvenue à Trèbes, cette petite ville située non loin de Carcassonne et traversée par l'Aude et le Canal du Midi. Les origines de la ville restent assez obscures mais c'est au Moyen-Age que la bourgade se transforme et s'agrandit à l'intérieur de sa ceinture de murailles. Encore aujourd'hui, la ville tourne autour du vieux village aux pittoresques rues étroites dépourvues de trottoirs et blotties autour de l'Eglise St Etienne.

On raconte qu'au 8e siècle, l'armée sarrasine, qui continuait sa conquête languedocienne, se dirigeait vers Trèbes. Les habitants, informés de leur venue, s'enfermèrent entre leurs murs. La nuit tombait quand l'armée ennemie arriva. Une forme vaporeuse, blanche et lumineuse apparut et se déplaça sur les remparts. C'était la Vierge, protectrice de la ville, qui s'était manifestée. Terrorisés par cette apparition, les Sarrasins prirent la fuite (à défaut de prendre la ville) et laissèrent derrière eux une grande partie de leur butin de guerre. Comme quoi, pas besoin de télé pour avoir de belles histoires avec effets spéciaux !

Caune-Minervois, ce n'est pas seulement un village aux jolies ruelles médiévales, ni un village qui se situe loin de la foule. C'est aussi ici que se trouve une magnifique abbaye. Visiter ce lieu c'est comme traverser des siècles d'histoire. Tout commence avec les vestiges archéologiques du cloître médiéval et de l'église carolingienne fondées en 790. Le voyage se poursuit ensuite avec le chevet roman du 11e siècle. Pendant la croisade contre les albigeois, l'abbaye va considérablement s'enrichir grâce à l'acquisition de biens confisqués aux hérétiques. Eh ! C'est bien connu, le malheurs des uns a toujours fait le bonheur des autres ! L'ascension de l'abbaye ne s'arrêtera qu'à la Révolution française, lorsque les ordres religieux seront supprimés. L'abbaye fermera en 1790. Et ça, c'est ce que j'appelle un sacré condensé de l'Histoire !!

Par dolmen de las fadas comprenait dolmen des fées. Pourquoi ce nom ? Je ne sais pas mais ça me plait ! En revanche, je sais qu'il s'agit du plus grand mégalithe du sud de la France. D'une longueur de 24 mètres, le dolmen est daté de plus de 5000 ans. Ce dolmen est aussi appelé « le palet de Roland ».... Ca vous rappelle quelque chose ? Normal ! C'est aussi le nom du mégalithe de Villeneuve-Minervois. Et pour cause ! C'est ici que Roland de Ronceveau, le neveu de Charlemagne, après avoir pris un peu de hauteur, relançait son palet en direction de Carcassonne...

Aujourd'hui, je vous emmène dans un des Grands sites de la région Midi-Pyrénées : Mirepoix. Cette petite ville d'à peine plus de 3000 habitants est située à mi-distance entre Carcassonne et Foix. Les origines de la ville ne sont pas certaines mais ce qui est sur, c'est que la ville est reconstruite selon les plans réguliers des bastides après une vaste inondation en 1289. La place a conservé sa structure originelle et médiévale. De toute beauté. Le temps de prendre un café, on a l'impression de se trouver à une autre époque. Alors on prend le temps d'admirer ces maisons en colombages sur galerie de bois. Les solives des maisons les plus riches sont sculptées. Les plus belles sculptures se trouvent sur la maison de Justice du Seigneur qui devient plus tard, vers 1500, la Maison des Consuls : femmes à coiffe, tête barbue, tortue…

Vous souvenez-vous de Monze et de la balade ampélographie ? Bon ben c'était du passé... Hier, le 14 Août, un violent incendie s'est déclaré en milieu d'après-midi à Montirat, au sud-est de Carcassonne. Tout a été très vite. Le feu s'est propagé à une vitesse incroyable. Sur place, cinq canadaires, deux Dash et près de 400 pompiers se sont battus contre les flammes. A l'heure où je vous écrit, le feu a été circonscrit et 900 hectares de végétation ont déjà été brûlé, dont des vignes. Personne ne le répétera jamais assez mais il est des consignes à respecter sans quoi la nature joue contre nous...

La petite église St Maurice construite en 1298 par Jean de Lévis et sa femme Constance de Foix se transforme au cours du temps en cathédrale. De nos jours la cathédrale St Maurice possède une nef unique de 48 m de long, 24 m de hauteur, 22 m de large, un portail gothique et un clocher à la flèche élégante de 60 m de haut. Par sa largeur de nef, la cathédrale se situe au 2ème rang en Europe après Gerona en Espagne. A l’intérieur, vandalisme et démolitions ont détruit de nombreux trésors mais l’on peut encore admirer un tabernacle, un christ en croix du 14e siècle et un des sept tableaux de Larivière-Vesontius.

Autant dire que celui qui vient à Vals ne recherche pas la cohue des grandes villes... Ici, le village semble s'être endormi il y a quelques siècles de cela au milieu d'un paysage envoûtant. En errant dans les ruelles, on y trouve quelques grands-pères avec leur canne et une poignée de chats. Les maisons sont serrées les unes contre les autres, peut être histoire d'être sure de ne pas se retrouver seule dans ce silence à faire palir les plus grands rois du silence.

Vals, mini commune ariégeoise, point quasi invisible sur une carte routière, et pourtant, au cœur du village se trouve un petit trésor. L'église troglodyte. Il est vrai qu'à première vue, on pourrait croire qu'il s'agit là des restes d'une citadelle, un château laissé là par quelques seigneurs locaux. Et puis face à la grande porte de chêne, ma curiosité est poussée. Je me décide à pousser la porte, qui grince avant de me laisser dans la pénombre... Le temps de m'habituer au changement de lumière et là, c’est le choc….. Utilisant au mieux une faille naturelle, un escalier de pierre paraît s’enfoncer dans les entrailles de la terre. Une dizaine de degrés mène jusqu’à une vieille porte qui donne dans la partie inférieure de l’église, abusivement qualifiée de crypte. Nous sommes là dans les restes de l'édifice du 10e siècle, celui que les premiers chrétiens de la contrée avaient bâti avec un évident sens de la mise en scène… Malheureusement, faute d'entretien (le village ne peut se permettre des dépenses extravagantes et ne perçoit aucune aide pour sauver ce petit bout de patrimoine), l'église tombe en ruine et seul ce qui est appelé la crypte reste, aujourd'hui, accessible. L'escalier, et donc l'accès au reste de l'église, est barrée par mesure de sécurité.

Ce matin, on profite du soleil et on va se promener dans la Montagne Noire. Du calme, des oiseaux, une légère brise (un peu fraîche mais eh ! C'est l'hiver !)... Un petit moment relaxant pour oublier la pression et le rythme cadencé du boulot en cette période de fête. Et une petite chance pour nous puisqu'avec les pluies de ces derniers jours le lac déborde et le barrage relâche de l'eau... Le tout avec de jolies cascades pour nos beaux yeux !

Souvenez-vous la dernière fois que je vous avez parlé d'Aragon, ce n'était pas en très bon terme... Remarque faite, je ne suis même pas sure de vous en avoir parlé tellement j'avais été déçue par le sentier proposé. Pour autant, j'ai été séduite par le village et je me suis dit que les sentiers de promenade ne pouvaient pas tous être comme celui emprunté la dernière fois. J'ai donc décidé de donner une autre chance au village et je n'ai pas été déçue. Je vous laisse juger des paysages par vous même

Attention ! Petite lecture d'histoire pure ! Lors de la croisade contre les Albigeois en 1209, Simon de Montfort prend le château féodal. La famille de Mirepoix très liée au Catharisme est dépossédé. Simon de Montfort le donne par le traité de Paris en 1229 à Guy de Levis son fidèle lieutenant qui devient Maréchal de Mirepoix. A cette époque la ville s’étend au pied du château sur la rive droite de l’Hers et est très florissante : près de 2000 habitants, de nombreux commerces et industries. En 1279, la rupture du barrage de Puivert provoque une terrible inondation qui détruit toute la ville en n’épargnant que le château. En 1289, Guy de Lévis décide de rebâtir la ville sur la rive gauche de l’Hers. La ville est reconstruite en forme de bastide ce qui explique les rues tracées au cordeau suivant deux axes perpendiculaires et une grande place centrale. En 1362, la ville, alors très prospère, est attaquée par une bande de routiers qui met le feu. Suite à ce grand incendie détruisant la partie sud de la ville, une nouvelle enceinte de protection est construite constituée par de fortes murailles et quatre portes fortifiées pour mettre la ville à l’abri. De nos jours, il ne subsiste de cette fortification que la Porte d’Aval qui laisse encore entrevoir des traces de herse. 

Voilà un village qui m'intrigue à chaque fois que je vais me balader du côté de Malves-Minervois. En effet, de là-bas, on aperçoit au loin la forme d'un vieux château médiéval. Curiosité, curiosité... Me voilà aujourd'hui au pied de ce village bâti au sommet d'une colline. Le château, qui domine le village de Bouilhonnac, est une ancienne propriété de l'abbaye de Lagrasse. Il aurait été construit au 15e siècle. Une fois qu'on sait ça, il suffit de déambuler dans les rues pour apprécier le charme de ce village

La joie de retrouver ses coins de balades préférés !! Enfin de retour dans la forêt de Conques sur Orbiel sauf qu'aujourd'hui, je n'ai pas suivi le même chemin que d'habitude. Sept mois après l'incendie qui a ravagé 150 hectares de forêt, j'ai décidé de m'enfoncer un peu plus dans celle-ci pour voir comment se portait la nature... Elle reprend ses droits. Les arbres nous montrent leurs terribles cicatrices et en même temps, pour certains, le début de leurs plus belles feuilles (notament les chênes).... A leurs pieds, l'herbe bien verte et les jolies fleurs des champs leur donnent un peu de courage. D'ailleurs, si on tend bien l'oreille, on peut les entendre murmurer que tout est encore possible...