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La cigogne transatlantique

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2 février 2016

Le jaloux de la journée

Et pendant que tous les torontois n’avaient de yeux que pour Willie aujourd’hui, il y en a un qui

1-      A cru qu’on ne le verrait pas prendre le métro ce matin

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2-     A piqué une crise de jalousie et a trouvé un moyen d’attirer l’attention sur lui (encore une fois !)

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2 février 2016

Chandeleur et marmotte

Si une grande partie d’entre vous a mangé des crêpes aujourd’hui (si vous ne l’avez pas fait, c’est que vous avez manqué la chandeleur), l’autre petite partie (dont moi) a regardé la marmotte sortir de son terrier. Nan ! Nan ! On n’avait pas que ça à faire. Mais en Amérique du Nord, le jour de la marmotte (Groundhog Day), c’est du sérieux ! Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l’entrée du terrier d’une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l’hiver finira bientôt. Par contre, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l’hiver continuera pendant six semaines supplémentaires.

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Je résume, s’il fait un temps pourri, c’est que le printemps arrive. S’il fait beau, c’est que l’hiver continue ! Un peu tordu comme principe pour une coutume nord-américaine mais tout à fait normal pour une tradition d’origine européenne. Sans déconner, c’est nous qui avons amené ce principe outre-Atlantique. Par exemple, en Irlande, on regardait le hérisson sortir de son trou. En France, parce qu’on est un peu plus téméraire ou un peu plus cinglé, on se fiait à d’autres animaux. Dans les Pyrénées, on regardait l’ours sortir de sa grotte et dans le Limousin, c’est le loup qui faisait la météo. Lorsque tous ces immigrants européens sont arrivés en Amérique du Nord, ils se sont attachés à la marmotte qui était l’animal hibernant le plus commun. Et bien faux ! En fait l’idée est partie d’une colonie allemande basée en Pennsylvanie parce qu’en Allemagne, celle qui, en plus de mettre le chocolat dans le papier d’alu, faisait la météo le 2 février, c’était la marmotte ! Eh ouais, tout s’explique.

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Aux Etats-Unis, il n’y a qu’une seule « marmotte météo » et il y a des chances pour que vous la connaissiez puisqu’elle a joué dans le film « Le jour sans fin » (elle se fait enlevé mais je sais plus pour quoi ni par qui). Il s’agit de Phil de Pennsylvanie (quasi sans surprise vu ce que je viens de vous écrire). Le truc c’est qu’au Canada, il y a plusieurs marmottes. Par exemple, en Ontario, c’est Willie (photo qui suit). Alors qu’en Nouvelle-Ecosse, la marmotte se prénomme Sam et qu’au Québec, c’est Fred. Du coup, c’est temps pourri ou super beau temps sur tout le Canada, ou alors prévisions météorologique version Evelyne Dhéliat, « p’têt’ bien que ce sera encore l’hiver, p’têt’ bien qu’on sera déjà le printemps ».

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Phil n’a pas vu son ombre. Le printemps étatsuniens est en route. Au Canada, c’est un peu l’bazar… Sam n’a pas vu son ombre alors que Fred et Willie sont repartis se planquer dans leur terrier. Résultat : les teeshirts et les pulls sont de sortis. Verra bien qui aura raison. En attendant, une chose est sure :

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30 janvier 2016

Des incurables aux étudiants

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Une chose que j’aime bien ici, c’est la reconversion des bâtiments. Ça passe toujours d’un tout blanc à un tout noir. Je vous ai déjà donné plusieurs exemples. En voici un nouveau : l’université Humber, tout du moins le campus situé au bord du lac. Aujourd’hui, ces vieux bâtiments accueillent une partie des futurs diplômés canadiens. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Bien au contraire. Avant que le campus ne s’installe au bord du lac, ces bâtiments ont d’abord abrité une branche de l’asile psychiatrique de Toronto, le Provincial Lunatic asylum (la première institution provinciale qui s’occupa des personnes souffrant de désordres mentaux). A la fin du 19ème siècle, les internements pour troubles psychiatriques étaient tellement nombreux que plusieurs branches « de secours » ont été créées. L’hospice qui a vu le jour au bord du lac s’occupait essentiellement des « incurables ». L’idée était d’isoler les incurables de façon à garder l’attention des médecins et des infirmières sur les malades qui avaient une chance de « retrouver la raison ».

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Pour la petite anecdote, l’hôpital a été construit par des patients. Evidemment ces derniers n’ont pas été rémunérés. Les médecins ont avancé une nouvelle méthode thérapeutique : le travail ! L’exploitation des patients a duré jusqu’au milieu du 20ème siècle ! Ils étaient tour à tour jardinier, homme d’entretien, charpentier. Les femmes s’occupaient de la lessive et de la cuisine (on retrouve les valeurs victoriennes du 19ème siècle).

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Evidemment, qui dit vieux bâtiments gothiques laissés à l’abandon pendant quelques années, asile psychiatrique, « incurables » et tunnels cachés dit histoires de fantômes. Il faut dire que quand on sait ce qui s’est passé à l’intérieur de l’asile, il y a vraiment de quoi alimenter les ragots : thérapies par électrochocs, insulinothérapies de choc (on administrait une forte dose d’insuline au patient dans le but de le plonger dans le coma pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines) et lobotomies. Ajoutez à cela le nombre important de décès et vous aurez des histoires de revenants avides de vengeance à tire-larigot.

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L’hôpital a fermé ses portes à la fin du 20ème siècle car ses infrastructures étaient devenues dépassées.  

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29 janvier 2016

Ça bulle ?!

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Okay ! Bonne nuit à vous aussi !

Mais avouez quand même que l’occasion de dire une bêtise était trop belle !

29 janvier 2016

Le secret pour rendre les gens heureux dévoilé

Eh ! Louis ! On a notre vengeance sur tous ceux qui n’ont pas su prononcer notre nom !

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27 janvier 2016

Toronto : ville publique, ville privée

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Si je vous demande ce que Station street, Percy street et Bisley street ont en commun, vous me répondez ? Que ce sont toutes les trois des « streets ». Okay. Bien vu. Mais si à cette liste j’ajoute, Annex lane, Edgewood avenue, Melbourne place, Edyth court Banlamond drive, Rockaway crescent et Wychwood park, je vous embête et vous pose une colle. A vrai dire, à cette liste, je pourrai ajouter environ deux cents cinquante autres noms de rues. Leur point commun ? Ce sont toutes des rues privées.

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Attention aux flâneurs, étant privées, ces rues ne sont pas faites pour les touristes. Vous pouvez traverser quelques-unes de ces rues sans entrer en conflit avec les habitants mais les panneaux sont tout de même assez clairs. On ne passe pas ! Et certains habitants refusent catégoriquement la présence d’étrangers. D’ailleurs un grand nombre d’entre elles sont fermées (portails électriques, barrières en bois, grilles immenses…) et pour en avoir fait l’amère expérience, mieux vaut rester sur la voie publique ! Certaines des rues n’apparaissent même pas sur Google maps (okay, c’est pas la seule référence mais quand même Google maps quoi !). Par contre quand elles apparaissent et que Google maps vous dit de passer par là pour gagner dix minutes, préférez perdre ces dix minutes…

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Après ma petite expérience, j’ai lu quelques articles concernant ces rues privées. Certaines personnes parlent même de « république » à part entière (terme intéressant dans un pays de monarchie constitutionnelle) ! Comment ça se passe ? Des personnes sont choisies pour gérer les choses. On y trouve l’intendant de la rue, le comité de l’éclairage « public-privatif », un autre pour la signalisation, un autre qui gère les transports en publics (par exemple quand un tramway passe pas trop loin). Il faut dire que qui s’exclut de la voie publique, s’exclut des services publics. Du coup, tout ce qui concerne le déneigement, la maintenance des égouts, le nettoyage des canalisations ainsi que le ramassage des feuilles et celui des ordures sont directement payés de la poche des résidents. Pour ce que j’ai cru comprendre, il existe quelques arrangements avec la ville (notamment pour le ramassage des ordures) mais les règles varient d’une rue à une autre. Je ne rentre pas dans les détails.

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Pour la petite anecdote (bah oui quand même, j’allais pas passer à côté des anecdotes !), on raconte que certaines rues ont servi de repères aux « bootleggers », les contrebandiers d’alcool, entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle. Juste pour vous le remettre en contexte, ces contrebandiers sont apparus durant la période de Prohibition, période durant laquelle la fabrication, le transport, l’import-export et la vente de boissons alcoolisées étaient prohibées.  Aux Etats-Unis, à Chicago (aujourd’hui à 8h00 de voiture de Toronto), se trouvait le plus grand de tous les bootleggers de tous les temps, aussi connu sous le nom de Scarface, j’ai nommé Al Capone ! Y’a pas de traces d’Al Capone à Toronto mais ça ne veut pas dire que les histoires de contrebandes n’ont pas existées dans les rues privées de la ville.

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24 janvier 2016

« Let’s go Marlies »… par défaut !

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Hitchcock disait que « le hockey sur glace est un savant mélange de glisse acrobatique et de seconde guerre mondiale »… Quand les Marlies rencontrent un club américain les Comets d’Utica, New York, de la glisse acrobatique, à la rigueur… Pour la seconde guerre mondiale, on repassera. C’est bien la dernière fois que je vais voir une petite équipe de hockey américaine jouer. Sérieux, on aurait (presque) dit du patinage artistique. La différence c’est que les portés étaient tout de même moins gracieux.

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Je vous présente Cannata, le gardien des Comets ou encore la passoire du match ! Score final 7-1 pour les Marlies. Quand je pense que le club américain a reconduit son contrat en novembre dernier, ils auraient mieux fait de prendre quelqu’un d’autre… Je dis ça comme si je m’y connaissais dans le mercato hockeyato mais en fait pas du tout ! J’ai lu l’article à ce sujet en cherchant comment ne pas faire de faute en écrivant le nom de la passoire.

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Et dire que j’avais mis mon bonnet américain… J’avais eu plus de chance avec mon sweat de St John’s !

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23 janvier 2016

Toronto et ses secrets…

Je ne savais pas trop où aller aujourd’hui… En fait, si ! Il y a pleins d’endroits où j’aimerais aller marcher. Ce que je voulais dire c’est que je ne savais pas où aller pour vous prendre des photos que vous n’aviez pas encore vues. Quelques recherches ici et là et hop ! Je vous ai déniché une perle : le temple hindou, BAPS Shri Swaminarayan Mandir. Un temple fait de 24 000 pièces de marbre blanc sculptées à la main. Rien que ça ! Il s’agit du plus grand temple hindou canadien. A l’extérieur du temple, on est accueilli par des sculptures représentant (à mon avis) des musiciens, des danseurs et des poètes (ou « simples » écrivains). Une fois entré et les chaussures ôtées, on se retrouve dans un hall sculpté en bois où se mélangent lotus, éléphants, pans… A l’intérieur du temple, on trouve cinq tombeaux devant lesquels ont lieu des rites à plusieurs reprises dans la journée. Et les sculptures… En fait, je ne trouve pas les mots pour décrire la beauté de l’endroit. Le travail est tellement minutieux, il faudrait des heures pour en parler. Alors je vous laisse regarder par vous-même.

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PS : Pour ceux qui souhaiteraient en apprendre davantage sur l'hindouisme, libre à vous de vous documenter ! C'est un peu trop simple et complexe pour moi. Je laisse la place aux experts (n'allez pas sur Wikipédia du coup) !

21 janvier 2016

Patins aux pieds et crosse à la main...

En commençant au berceau, pas étonnant que ça ait l'air aussi simple...

Hockey Trick Shots | Winter Edition

Hockey Trick Shots | Summer Edition

 Moi, je me contente des séances photos les pieds bien au sol !

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21 janvier 2016

Pas si clichés que ça…

Quand on dit que les canadiens naissent les patins aux pieds, certains haussent le ton et affirment le contraire. Et pourtant… Voilà la preuve par neuf…

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