Couleurs de soirée sur le fleuve
Le pic des croisières à Québec
Depuis quelques semaines maintenant (et pour encore quelques autres semaines), la ville de Québec accueille des paquebots en tout genre et de toutes nationalités. Mais le pic du pic, c’est aujourd’hui avec la présence du Queen Mary 2, ce géant transatlantique britannique construit en France en 2003 et mis à l’eau en 2004. Malgré ses 348 mètres de long, ses 41 mètres de large et ses 72 mètres de haut (soit l’équivalent d’un immeuble de 23 étages) auxquels on ajoute 10 mètres de tirant d’eau, le Queen Mary 2 n’est « que » le troisième plus grand paquebot au monde (pour le cocorico, les chantiers navals de St Nazaire travailleraient sur un paquebot dépassant de 20 mètres le QM2… et de 6 mètres le classe Oasis, le plus grand paquebot au monde…). Le RMS (Royal Mail Ship) Queen Mary 2 est aussi un des paquebots ayant le plus fort tonnage au monde (quasiment 150 000 UMS… multipliez par 2.83 pour avoir la capacité en m3).
Pour vous donner un ordre de comparaison avec les autres bateaux vus à Québec, le drakar Viking avait un pont, le galion espagnol en avait six et le Queen Mary 2 en a 17 ! Evidemment tout ceci a un prix. Les billets les moins chers se vendent à 3000 euros… Et ce sont les billets pour les cabines se situant au milieu du géant… et donc sans vue… Pour les cabines avec terrasse, il faudra compter 17000 euros. Et pour le grand duplex au sommet du paquebot, il vous faudra débourser 40 000 euros. Evidemment tous ces prix sont par personne !
Les Marais du Nord - Part 01
Fraises d’automne
Hola el Galeòn
Je vous présente El Galeòn, la seule réplique des galions espagnols qui, pendant plus de trois siècles, ont assuré le lien entre l’Asie, l’Amérique et l’Espagne. C’est ce type de bateau qui a permi les plus grands échanges de l’Histoire sur le plan de la culture, des peuples et mêmes des idées ! En d’autres termes, ces « maîtres de l’océan » ont été les pionniers de la mondialisation ! Avec ses cinquante mètres de long et ses treize mètres de haut (avec le tirant d’eau), El Galeòn comprend pas moins de six ponts et trois mats. De quoi concurrencer la bâtisse du Capitaine Crochet !
"Kébec" illustré
Il y a quelques temps, je vous expliquais que le mot Kébec signifiait « là où le fleuve se rétrécit ». C’est sans aucun doute du fleuve qu’on voit le mieux le « détroit » québécois. La preuve en image. Ici vous avez la partie ouest du fleuve (celle qui va vers les Grands lacs).
Attention, on fait demi-tour vers la partie est (celle qui va se jeter dans l’océan). L’endroit le plus étroit du fleuve se situe à la pointe de Lévis (marquée par la tourelle blanche à droite de la photo) :
Ici, on arrive devant l’île d’Orléans qui se situe en plein milieu du fleuve :
Et on refait demi-tour pour mieux apercevoir le « détroit » :
La croisière s’amuse
Aujourd’hui grand ciel bleu sur la ville de Québec. Il fait bon. Je suis en repos. Je n’ai rien de particulier à faire. Est-ce qu’il m’en faut plus pour aller errer au bord du fleuve ? Non ! Est-ce que je ne peux pas trouver mieux que « d’errer au bord du fleuve » ? Si ! Naviguer sur le fleuve ! Et hop ! Ni une, ni deux, j’embarque pour une croisière de deux heures sur le fleuve. Lévis, Québec, L’île d’Orléans, les Chutes Montmorency et de l’air frais.