La construction de ce drakkar, qui doit son nom au roi qui a unifié la Norvège en un seul royaume, a commencé en mars 2010. Il s’agit du plus grand drakkar construit à notre époque. Vous me direz : « forcément, aujourd’hui, on construit des paquebots ». Et vous n’aurez pas tort. Vous vous demanderez peut être : « est-ce une réplique exacte ?» Je vous dirai que rien n’est vraiment sûr en archéologie. Pour construite le drakkar, les seuls éléments que nos vikings modernes avaient étaient les restants délabrés d’anciens vaisseaux et les sagas et autres sources littéraires d’époque. Le bateau a été mis à l’eau en 2012 et a fait l’objet de plusieurs tests. Ces tests terminés, les préparatifs effectués, direction l’Amérique du Nord avec une halte à L’Anse-aux-Meadows. Mais l’expédition ne s’arrête pas là puisqu’en 2016 nos vikings modernes ont commencé leur périple en Norvège et le termineront en octobre dans le Connecticut (USA). Peut-être poseront-ils le pied au même endroit que les premiers vikings à avoir foulé la terre du Nouveau monde… En attendant, si vous voulez en savoir plus sur les Vikings, les drakkars et l’expédition, vous pouvez toujours vous rendre sur le site du drakkar, vous y trouvez des informations intéressantes et des vidéos de la traversée pour les moins courageux ! Autrement, contentez-vous des quelques photos prises pendant le voyage.

Si je vous dis « Vikings », vous aurez surement en tête l’image de ces féroces guerriers barbus probablement roux avec un casque à cornes et à l’hygiène peu enviable. Et vous auriez tort ! Les Vikings n’étaient pas tous roux, aucun casque retrouvé ne portait de cornes et tout porte à croire qu’il s’agissait d’une civilisation raffinée (donc propreté et belle apparence). Et puis avant de décrire une population, le mot « viking » définissait des activités commerciales et guerrières. On disait qu’on allait faire « viking ». Là, je viens de vous casser un mythe ! Mais rassurez-vous, je ne vous enlève pas tout. Les Vikings ont régné sur les terres nordiques entre les 8^ème et 12^ème siècles et comme tout bon navigateur, ils sont partis en exploration. Eux, l’ont fait sur leur célèbre drakkar. Et là, les archéologues ne nous casseront pas le mythe : un long bateau en bois, des boucliers et des rames de chaque côté, une voile carrée faite de lin, de laine de mouton et de crin de cheval, une proue décorée d’une tête de dragon pour se protéger des tempêtes et des grosses vagues (d’ailleurs le mot drakkar vient du mot viking dreki qui signifie dragon). C’est sur ces embarcations et équipés de leurs seules connaissances des marées, des vents, des courants, des astres et des conditions météorologiques, que les Vikings sont allés jusqu’en Amérique du Nord (sinon je n’aurai aucun intérêt à vous en parler !!).

Cinq cents ans avant l’arrivée de Christophe Colomb aux Caraïbes et après s’être établis au Groenland, les Vikings ont tenté d’établir une colonie sur la côté nord-américaine, à Terre-Neuve pour être plus exacte, à L’Anse-aux-Meadows pour être plus précise. Et voilà qui sont les premiers européens à avoir habité au Nouveau monde. Je suis persuadée que nos grands navigateurs ne se sont pas arrêtés à Terre-Neuve et ont continué leur exploration. Sérieux, on traverse pas l’Atlantique en drakkar pour se laisser mourir à Terre-Neuve ou retourner au Groenland en avouant avoir échoué… Mais faute de preuves, archéologiques pour étayer mes hypothèses, je ne vous assomme pas avec mes théories. Au lieu de ça, je vous montre le drakkar génération 2016, le Draken Harald Hargagre, parti de Norvège en avril dernier et arrivé à Québec ce 16 juin. Le but est d’explorer et revivre la première traversée transatlantique dans les mêmes conditions que l’avait fait l’explorateur viking Leif Eriksson. De l’archéologie expérimentale à l’état pur, la boussole, le radar et le moteur en plus mais uniquement pour des raisons de « circulation et droit maritimes internationaux ». N’allez pas croire pour autant que ça a été la croisière s’amuse. Des travaux pour améliorer le drakkar en plein milieu de l’Atlantique ont dû être effectués, les conditions climatiques ont été atroces (très grand froid) et il  a fallu  surveiller les icebergs 24h/24 et 7j/7. Avis aux amateurs…

Grand ciel bleu et beau soleil. Hopla c’est parti ! Glissades, rivières, jeux d’eau, piscine à vagues… me voilà arrivée au paradis des amoureux de l’eau : le village Valcartier. L’endroit idéal pour se rafraîchir. Le temps se couvre. Ciel gris et légère pluie, pas de soucis, l’eau est chauffée ! L’endroit idéal pour se réchauffer ! Début de semaine, des cours pas encore arrêtés… pas de monde, pas d’attente, des glissades à gogo. Peut-on vraiment demander mieux quand on est un vrai poisson ?

Du toboggan dans les jambes de l'oncle John Silver... Fallait le faire, c'est fait !

Pour la photo du dessous, que je vous explique le système de la glissade jaune rayée bleue. Vous connaissez tous le principe de la chasse d'eau (l'eau qui tourne et s'écavue). Ben c'est la même chose mais avec vous dedans !!

Et combien de fois, j'ai rêvé d'un parcours comme ça pendant que je me laissais flotter sur la mer méditerranée !! Souhait réalisé !

L’inconvénient d’habiter en montagne c’est que le temps peut changer du tout au tout en un rien de temps ! Un ciel bleu à 12h, de gros nuages à 16 même si quelques trous de bleu. Et c’est là qu’il faut bien agir quand on veut rentrer sans se faire mouiller. La seule décision à faire : se lever et retourner au terminus de bus. Et là ! Surprise ! Si je me suis endormie, ça n’a pas été le cas pour le fleuve qui a commencé à se retirer. Du coup, le retour s’est fait sur une plage agrandie et devant un fleuve passant de sa version méditerranéenne à sa version mer du nord !

Noooooooooooon ?! Siiiiiiiiii ! Il semblerait que l’été soit là… pour quelques heures du moins ! C’est beau. C’est propre. La vue est magnifique. Une belle plage pour relaxer en solo (ou pas) et hors-saison, l’endroit idéal pour faire une sieste d’une heure et demie !

L’avantage d’habiter en montagne c’est que le temps peut changer du tout au tout en un rien de temps ! De la pluie à 8h00, du soleil à 10 mais de gros nuages plus ou moins menaçants. Et c’est là qu’il faut bien réfléchir quand on veut sortir sans se faire mouiller. Le seul endroit où les nuages vont avancer rapidement c’est un cours d’eau. Ça tombe bien ! A Québec il y en a justement un et pas un des plus petits en plus. C’est décidé ! En route vers le Saint-Laurent et plus précisément en route pour la baie de Beauport, « le rendez-vous incontournable des amoureux du sable et du fleuve » !

L’humour québécois !! On a du mal à s’en remettre. Que je vous mette en situation. En ce moment, il y a un grand nombre de chantiers sur les routes de Québec. Le but est de réparer les dégâts causés par le froid l’hiver dernier avant que l’hiver prochain arrive. Grosse pagaille sur les routes et je ne vous parle pas de la route à côté de chez moi. Ça donne ça :

Jusque-là, on se dit « mais quel bordel ». Et on a bien raison. Mais ce serait s’arrêter sur un problème sans en rire… Et on aurait tort. Regardez bien la photo ci-dessus. Regardez l’état de la route et l’état des trottoirs… Et maintenant, regardez le type de panneau qu’on trouve au début du chantier :

Y'en a plus de trottoirs ! Comment tu veux qu’on change !! Mais c'est pas tout !! Nooon !! De l’autre bord des travaux, on a ça :

Y'a plus de route et de piste cyclable non plus ! Ahahahahah ! Bande de rigolos va ! 

Temps grisâtre mais qu’importe, on a du muguet !!

Une seule leçon donnée par Jack Sparrow, Capitaine Jack Sparrow : « on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on ne peut jamais prévoir à quel moment ils feront un truc incroyablement… stupide ».

A l’intérieur, un sacré mélange d’espèces. Des espèces du Saint-Laurent à celles de l’océan Pacifique, on trouve un peu de tout ! Ouananiches (saumons d’eau douce typiques du Québec), esturgeons, anguilles, rascasses, loups atlantiques, poissons-chats, maskinongés, grosses poules de mer, homards bleus, pieuvre du pacifique, étoiles de mer, oursins, raies, méduses, hippocampes, poissons clowns (et tous ceux qui apparaissent dans Némo !)… et tous les autres « créatures » dont je n’ai pas retenu le nom mais que je n’aimerais pas croiser à l’extérieur d’un aquarium ! Bon pour le choix des photos, vous m’excuserez, je reste dans l’exotisme et les couleurs (dans le Saint-Laurent c’est assez hideux et pas très colorés… mais c’est bon dans l’assiette !).