Secteur des Méandres
Secteur du lac
Du nord au sud
On ne va pas se mentir. Généralement, en automne, les températures baissent et la pluie fait son apparition. Aujourd’hui, même si les températures sont un peu fraiches, la pluie n’est pas là. Une journée idéale pour aller se balader au bord de la rivière St Charles. Alors en route vers le nord pour le lac Saint Charles. A partir de là, ce sera vers le sud le long du parc linéaire de la rivière Saint Charles. Mais avant la descente, un petit arrêt au bord du lac pour admirer les couleurs matinales de l’automne.
Premiers flocons de la saison !
Quand on vous dit que l’hiver dure six mois au Québec, montre en main, c’est faux ! Rappelez-vous, le 16 mai dernier je vous annonçais que les derniers flocons de l’hiver venaient de tomber. Aujourd’hui, le 13 octobre, il neige au-dessus de ma tête ! Ouais ! Ouais ! Cinq mois ce sont écoulés entre les deux… Le beau temps était au rendez-vous au départ, le ciel s’est épaissit, et hop ! 3°c et de la neige ! Mais l’avantage d’être ici, c’est qu’on peut admirer le paysage, la neige, les couleurs de l’automne, le coucher de soleil et le bout d’un arc-en-ciel… Par contre, pas de Leprechaun avec une bourse pleine de pièces d’or en vue… Il s’est peut-être fait manger par le grand monstre timide du lac…
Au bord du lac
Et voilà les lacs Jacques-Cartier et Horatio-Walker situés dans la réserve faunique des Laurentides. Il s’agit de deux lacs glaciaires situés à environ quatre-vingt-dix kilomètres au nord de Québec. J’en profite d’ailleurs pour vous dire que les Ecossais, avec leur Loch Ness, ne sont pas les seuls à avoir des monstres dans leurs lacs… Oui ! Oui ! Le Québec aussi compte plusieurs de ces bêtes fabuleuses ! Au point d’ailleurs qu’un mot, « dracontologie », qui désigne l’étude des créatures lacustres, a été créé et est devenu une branche de la cryptozoologie. Bien entendu, il existe de nombreux témoignages de personnes affirmant avoir vu les fameuses créatures marines, même si certains continuent de penser qu’il s’agit probablement de légende. Vous me connaissez, j’ai mené ma petite enquête sur ces deux lacs et... et... et... je n’ai rien trouvé ! (Pfouah ! La chute !) J’en entends quelques-uns dire « évidemment ! tu t’attendais à quoi ? Ca n’existe pas les monstres ». Mais peut-être que les monstres de ces deux lacs sont trop timides pour sortir de l’eau… Quoi qu’il en soit, vous aurez appris deux mots aujourd’hui et vous n’irez plus pêcher la truite dans le lac de la même façon !
Sur la route
L’automne est arrivé. L’aube est moins claire, l’air moins chaud et le ciel moins pur. Les longs jours sont passés. Les mois charmants finissent. Le Québec s’est une nouvelle fois métamorphosé. Regardons un instant. Ecoutons un moment. Le vent a chuchoté, le vent a murmuré. Armez-vous de vos crayons ! A cet arbre qui bouge, donnons des feuilles rouges. A cet arbre qui tousse, donnons des feuilles rousses. A ce pin d’Amérique qui dort, donnons des épines d’or. Cet arbre est à contrejour, donnons-lui des feuilles noires. Voilà, c’est terminé, le long de la route, le vent est enchanté !
Manteau d’automne sur Ste-Foy
Entre deux branches
Qui dit petit tour dans les bois, dit petits animaux en perspective. Et qui dit ça, dit vrai ! Aux marais du nord, les oiseaux, les canards, les écureuils, les rats musqués, les castors et les grenouilles ne manquent pas. Mais il y a aussi de plus gros animaux. Je vous assure que c’est vrai ! Par contre, je ne peux pas vous dire ce que c’est. Je l’ai juste entendu sortir de l’eau… Ou entrer dans l’eau… Ne l’ayant pas vu de mes propres yeux, vous comprendrez que je ne peux rien vous garantir sur les actions de l’animal. Toujours est-il que vu le bruit qui a été fait, si ce n’était pas une grenouille géante, c’était pas mal quelque chose de gros ! Vraiment ! Me croira celui qui voudra mais j’ai peut-être été à deux doigts de rencontrer et probablement de me faire manger par le monstre des marais ! Dévorée par le Nessy québécois ! Wahou, quoi !
Marée de couleurs
Certains n’aiment pas l’automne car il est souvent synonyme de pluie et vient annoncer le début de l’hiver. Et pourtant, si on prend le temps de s’arrêter quelques instants, on ne peut que s’émerveiller devant le déclin du soleil et ces tonnes de pluies qui tombent… C’est comme si la nature se mettait à rouiller. Tout d’un coup, elle s’illumine ; Un second printemps, où les couleurs reprennent vie. Bref, tout ça pour dire que l’automne n’est triste que pour celui qui ne sait pas l’égayer !