Du sang !

Un corps (ou ce qu’il en reste)… Pas de papiers d'identité... L'empreinte dentaire nous dira s'il s'agit ou non du Lapin de Pâques (eh ! on n'a pas de carries si on mange des carottes)...

Des témoins affirment qu’il s’agit de l’acte d’un cruel chasseur qui se serait vengé… Il faut dire que la semaine dernière :

Mais toujours se fier à son instinct et suivre les faits… Quel chasseur laisse de telles traces ?

Moi, j’vous dis, le chasseur est prédateur et s’est envolé bien loin laissant ce sentiment d’injustice planer à la fin de l’épisode… … … Générique de fin.

Ici aussi le soleil se couche !!

Le même petit tour que cet été, la neige en plus ! (Ouais, la tour CN étant un peu loin maintenant, vous allez le voir ce château Frontenac !).

La différence entre Québec l’été et Québec l’hiver… Mmmmh…. Pas besoin de réfléchir trop longtemps en fait... Les 20° sous le zéro (et c’est déjà la fin de l’hiver, les manches courtes sont de sortie pour certains) ! Autre différence, la quantité de neige…. Tellement importante qu’une partie du vieux Québec est « condamnée » ! Et dernière grosse différence, la pente au pied du château qui prend tout son sens en hiver puisqu’elle se transforme en piste de luge de 250m avec des pointes pouvant attendre les 70km/h !! Va savoir, j’irai peut être faire un p’tit tour !

Si un jour vous venez à Lévis et que vous souhaitez prendre le bateau pour aller à Québec, ne demandez pas la route pour aller au ferrry… Au mieux, on vous rira au nez en vous répondant « T’veux-tu prendre le train ? C’est à Québec qui faut aller ! ». Mais bon, après avoir discuté sur le choix du vocabulaire avec votre interlocuteur, il vous indiquera bien gentiment la route pour aller au traversier (ben oui ! banane ! on « traverse » le Saint-Laurent). C’est pas la première fois que je traverse le fleuve mais sa largeur m’impressionne toujours autant. Et chrono en main, on met deux minutes de plus pour traverser le St Laurent entre Lévis et Québec que pour passer aller du centre-ville aux îles de Toronto (et non, j’ai pas calculé la vitesse du bateau pour avoir une comparaison parfaite).

… Balade au bord du Saint Laurent. C’est pas mal non plus. P’têt’ un peu plus fraite !

Première journée à Québec sous le soleil et entourée de neige… Je connaissais déjà les inconvénients d’être petite… Mais je ne savais pas tout ! Avec 1,50m de neige de chaque côté des routes, l’horizon a disparu… Reste plus qu'à sauter pour essayer de se repérer…

Bon okay, j’ai triché… les photos datent de mardi ! Aujourd’hui c’est tempête de neige pour moi et petits flocons pour les québécois. Faque qu’j’ai connu mon premier choc météorologique ! Quand je pense qu’il n’y a pas de neige à Toronto… En fait, la répartition de la neige au Canada, c’est comme la répartition des richesses dans le monde. Y’en a qui garde tout et y’en a qui pleure pour en avoir ne serait-ce qu’un petit peu !

…Jusqu’à ce que le vent tourne… Direction la ville de Québec et le pays des « tabernak » ! Et plus on monte, plus c’est blanc !!

Et oui déjà ! Mais c’est pour lui laisser le temps de récupérer toutes les pièces !

Ouais ! La tour CN en légo !

Ca y est ! Me voilà arrivée dans la nacelle située à 457m de haut. Devant moi, une superbe vue qui s’étend à n’en plus finir. Sous mes pieds… un plancher heureusement bien solide… et une vraie fourmilière. Des points qui se déplacent d’une rue à une autre, des petits traits qu’on imagine être des voitures et des trains qui ressemblent à des jouets électriques…

Je profite d’un petit arrêt au belvédère pour vous faire un peu d’histoire… A la fin des années 1960, la population torontoise augmente fortement et des gratte-ciel commencent à sortir de terre dans le centre de Toronto. Evidemment, les immeubles commencent à faire de l’ombre aux ondes radio. La solution au problème est toute trouvée, on décide d’élever une antenne de diffusion plus haute que les gratte-ciel… au moins à trois cents mètres de haut (pour être bien sûr !). La construction est lancée en 1976 par la société ferroviaire Canadien National… aussi connu sous l’appellation CN… eeeeeeeeeeeeeeh ouais… CN Tower..! Le but était aussi de montrer la force de l’industrie canadienne en construisant le plus haut édifice du monde. D’ailleurs, d’après le Livre Guinness des records, la tour CN était « la plus haute structure autoportante » du monde. Et puis, involontairement ou pas, nous avons tous fini par participer à la construction de la nouvelle plus grande tour du monde, le Buri Khalifa de Dubaï (828m) érigé en 2007. Un record qui tombe à l’eau. Dans la série c’est la faute à pas-de-bol, un deuxième record tombe à l’eau l’année suivante. Jusque-là, le skypod était considéré comme le plus haut poste d’observation ouvert au public au monde. Et voilà qu’en 2008, Shanghai inaugure son Centre mondial des finances. Et parce que jamais deux sans trois, en 2011, le Japon inaugure le Tokyo skytree (634m) et la tour CN perd son appellation de plus haute tour de télécommunication du monde. Mais bon, il s’agit toujours d’un des six plus grands édifices actuels et d’une des sept merveilles du monde moderne (selon l’American society of civil Engineers). Et puis… celui qui veut vraiment battre un record n’est jamais à cours d’idée. C’est d’ailleurs pour ça que depuis 2006 (et encore aujourd’hui), la tour CN abrite… la cave à vin la plus élevée du monde !

Sur le plancher de verre… une vue en plongée de 342m… même pas peur… mais pas très rassurée quand les zozos sautaient sur les vitres à côté de moi (je crois que je n’ai jamais été aussi vite pour me relever !).