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La cigogne transatlantique

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3 avril 2016

Du blanc à perte de vue

Œil sensible sans lunettes s’abstenir !

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3 avril 2016

Passerelle pour givrés !

Qu’il est loin le temps où j’avais peur de passer sur une passerelle en bois ! Même presque pas peur en passant sur le pont situé au-dessus des chutes de Montmorency… Nan, si, c’est vrai ! Tant que je regardais l’eau ça allait… jusqu’au moment où mes jambes ont fait un bond, comme si elles voulaient sauter ! Ni une ni deux, j’ai repris mon chemin et ai fini de traverser le pont ! Ça m’a fait penser à un article que j’ai lu il y a maintenant quelques mois dans lequel l’auteur (un chercheur américain) expliquait que l’eau est attirée par la lune (jusque-là rien de nouveau, faut juste voir les marées). Mais l’article expliquait aussi que les personnes « sujettes aux aléas de la lune » étaient « anormalement » attirées par l’eau.  Ceci peut expliquer cela !

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3 avril 2016

Chutes semi-glacées

Petite balade sous le soleil aux chutes de Montmorency. Etant donné que j’y suis déjà passée cet été, je ne vous les représente pas. Toujours situées au bord du St Laurent et toujours plus hautes que les chutes du Niagara. Contrairement à cet été, j’ai décidé de faire le tour à l’envers… ce qui m’a permis d’avoir une superbe vue sur l’île d’Orléans (à gauche), Québec (à droite) et Lévis (dans le fond, au milieu).

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Vous pouvez couper le son de la vidéo, la musique est casse-pied mais j’avais rien d’autres sous la main !

1 avril 2016

Lessive de saison

Saison du plus blanc que blanc !

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1 avril 2016

Avant que la neige ne fonde…

Petit avertissement : « attention aux murs svp » ! Non, ce n’est pas un poisson… C’est vraiment vrai

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30 mars 2016

Ostie d’tabernak j’comprends rien

Déjà une semaine et demie passée à Québec et le plus dur, je l’avoue, c’est de comprendre ce qui se passe autour de soi. On a beau parlé la même langue au Québec et en France, j’ai vraiment du mal à déchiffrer tout ce qu’on me dit. Déjà, il y a l’accent… On a tous entendu l’accent québécois… mais bien souvent parlé en France… encore plus souvent chez Michel Drucker ou Jean-Pierre Foucault... Je vous assure que le québécois parlé en France et le québécois parlé à Québec, c’est pas du tout la même chose. Chez eux, ils se lâchent. Youhou, c’est la fête au québécois ! Pas évident à comprendre quand ça va trop vite mais on s’habitue plus ou moins assez rapidement aux différents sons.

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Ensuite, il y a les expressions typiquement québécoises du genre « mon manteau va prendre la barre »… Aye ! Aye ! Captain ! Mes chaussettes laveront le pont ! Je suis déjà tombée sur plusieurs expressions de la sorte. Malheureusement pour vous (et pour moi aussi qui risque de retomber dessus à un moment donné ou à un autre), je ne les ai pas toutes retenues.

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Le plus difficile c’est de redéfinir les mots. Des fois, il m’arrive de comprendre l’accent, de comprendre les mots mais je ne comprends pas du tout le sens… Je vous passe les « c’t’écœurant » et les histoires de « chars » que je maîtrise parfaitement maintenant pour vous parler de deux situations qui me viennent à l’esprit. La première est très courante. C’est le cas du « en tous cas ». Il est servi à toutes les sauces à la fin de trois phrases sur cinq. Pis des fois, il arrive sans prévenir. Petite mise en situation. Silence dans l’appartement. Votre amie qui se pointe devant vous, qui vous dit « en tous cas » et qui reste là sans rien dire… Au bout de deux longues secondes (qui vous paraissent une éternité) vous comprenez que c’est à vous de dire quelques chose mais vous n’arrivez pas embrayer… En tous cas… … … En tous cas… … … En tous cas… … … En tous cas, s’il pleut pas demain, il fera beau…. Perso, j’ai trouvé un truc ! Maintenant, quand elle me dit « en tout cas », je lui réponds l’équivalent anglais « anyway/whatever » (dépendant du contexte)… J’ai alors le droit à un joli « ça fait pô d’sens ce que tu dis lô »… Eventuellement, la prochaine fois j’essaierai un « your « en tous cas » doesn’t make sense to me either and I don’t complain »… En tous cas… Deuxième situation (qui m’est arrivée ce matin). Votre colloc’ se prépare à aller bosser et vous pose deux questions : « ta banque ête fait-tu une ristourne » et « tu vas-tu t’rendre ?»… Léger blanc d’incompréhension. « Tu m’diras ce soir ». La porte qui se ferme… Ça va faire un peu plus de douze heures que les questions m’ont été posées et je travaille toujours sur les réponses que je vais bien pouvoir donner ! Faut dire que c’est pas trop le genre de ma banque de faire des ristournes… ristournes qui seraient basées sur quoi d’ailleurs..? Et me rendre… Si elle m’avait dit où, j’aurai pu répondre mais là, à bien y réfléchir, j’ai deux réponses possibles : 1. Pourquoi tu veux que je me rende ? J’ai rien fait d’mal ni d’illégal. 2. Par toutatis, je préfère mourir que de me rendre (mais là ça fait un peu trop gaulois… ou gaulliste… ça dépend du contexte).

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Et pour finir, la « difficulté » que je préfère : les anglicismes ! Je n’ai pas encore rencontré un québécois qui vous avouera qu’il parle anglais quand il parle français mais ils le font tous ! C’est juste qu’ils ne veulent pas en prendre conscience (ou se l’avouer). Pour faire simple, là où les français utilisent des mots anglais, les québécois utilisent des mots français. Inversement (eh oui !), quand les français gardent un vocabulaire français, les québécois passent à l’anglais…. Et là difficulté se trouve là. Comprendre un mot anglais dans une phrase. Je gère. Sortir des mots anglais quand j’ai l’habitude d’utiliser des mots français, c’est moins facile… Et parfois, on en arrive à des situations assez absurdes. Le meilleur exemple que j’ai à vous donner date d’hier après-midi. -15°c, ressenti -23°c… Une petite sortie au centre commercial s’impose (entre ça et rester en plein courant d’air dehors, le choix est vite fait). Nouvelle petite mise en situation : votre amie décide de s’acheter une glace… Elle vous en propose une… Vue la température extérieure vous optez pour un bon chocolat chaud bien chaud. Mais la personne qui vous accompagne tient à sa glace. Vous vous rendez chez le marchand de glaces où votre amie commande « une banane royale »… Vous avez un petit sourire de coin et elle vous demande pourquoi. Sans trop vous moquez de leur espèce de francissisme abusé, vous lui dites qu’en France, une banane royale, c’est un banana split. Et la remarque tombe : « c’est pass’ que vous z’ôtes en France vous parlez trop anglais ». Vous réfléchissez quelques temps et trouvez qu’effectivement beaucoup de mots français sont d’origine anglaise… Mais la vendeuse qui vous voit à deux devant son comptoir et qui n’a reçu qu’une commande vous tire de vos pensées en vous demandant « t’veux-tu qu’je split la facture ? »… ??? ?!?! !!! ... Nan, nan, juste la banana ..!

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Enfin (« en tous cas » pour certains), j’aurais presqu’envie de leur demander de parler anglais à certain moment pour être sûre d’avoir tout compris… Mais pour éviter l’incident diplomatique, je préfère m’assoir au bord du St-Laurent et essayer de remettre de l’ordre dans ce nouveau-vieux français décalé. « Ca fait pas d’sens » dans ce message mais je ne savais pas quoi mettre comme image pour vous parler de mes quelques difficultés linguistiques (les premières depuis que j’ai posé le pied au Canada… et je suis quand même allée à Terre-Neuve !) et je ne savais pas quoi vous dire avec mes énièmes couchés de soleil ! Du coup, j’ai fait une pierre deux coups et j’ai essayé d’écrire un dernier paragraphe pour essayer de lier le tout. Echec partiel. En tous cas..!

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28 mars 2016

Joyeux lundi de Pâques à tous

En ces fêtes de Pâques, je vous pose une question. Au milieu d’un lac sur la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, il y a une pierre. Sur cette pierre, il y a un canard qui pond un œuf. Dans quel pays le canard pondra-t-il son œuf de Pâques ?

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Réponse : un canard ne pond pas d’œuf. Ce n’est pas une canne ! … … … Oui je sais c’est nul mais j’en connais au moins une qui sera tombée dans le panneau (… hein ouais, p’tit Louis ?! – Réponse anticipée de P’tit Louis « t’façon c’est même pas les cannes qui pondent des œufs de Pâques, c’est les poules »…).

26 mars 2016

Première tempête de neige

Depuis hier soir, le téléphone vibre toutes les heures : « attention, alerte tempête de neige ». Je me couche. Rien. Trois heures du matin. Réveil en sursaut. A ce moment précis, une chose est sure, si je n’avais pas regardé Twister la veille au soir, je n’aurai pas été aussi sensible au chant du vent… Quoique… Le bruit est assez assourdissant. Un mélange entre armée de bourdons géants et chants de sirène. A cela, viennent s’ajouter les bips bips continus des déneigeuses. Je fais quand même l’effort de me lever et de regarder ce qui se passe par la fenêtre. Le spectacle en vaut la peine. On ne voit pas à plus de cinquante mètres. Les arbres qui se plient. Des flocons qui tombent en rafale sur le sol avant de retourner dans les airs au moindre coup de vent. Les tracteurs qui remplissent des camions de neige, Des déneigeuses qui empilent la neige sur le bord des routes et sur les parkings. C’était tellement beau à voir que je suis restée deux heures à la fenêtre pour regarder le spectacle… … … … Remarque faite, je ne suis pas sure d’avoir vu les deux heures de show puisque je me suis réveillée la tête collée à la vitre ! Toujours est-il qu’avant de me rendormir debout, j’ai eu le temps de vous prendre quelques photos. Résultat des quatre heures de tempête : 35cm de neige sur les routes. C’est ce qu’ils appellent une « petite tempête ». Mais bonne nouvelle, parait-il qu’après la tempête de mars, le printemps arrive (on sera juste un peu en retard sur le calendrier) ! Quand on voit les camions qui transportent de la neige en masse, les déneigeuses qui mettent la neige sur le bas-côté des routes, les tracteurs qui empilent tout ce qu’ils peuvent où ils peuvent et qu’on on se retrouve avec de la neige jusqu’au-dessus des genoux en voulant traverser la route, ça laisse de l’espoir !

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24 mars 2016

Pleine lune en masse

Sans déconner… Ici, la pleine lune, c’est deux jours consécutifs ! Une chance pour moi que j’crois pas aux loups-garous… et pour les autres que je n’en sois pas tout à fait un !

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24 mars 2016

Produit 100% local

Les températures commençant à s’adoucir, la neige fond et la sève de l’érable monte. Résultat, du sirop d’érable à gogo… Mais apparemment, pas besoin d’aller à la cabane à sucre ou dans les magasins pour en trouver. Les particuliers vendent leurs bouteilles au bord de la route ! Ca change des melons et du raisin du sud de la France !

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