Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La cigogne transatlantique

La cigogne transatlantique
Publicité
La cigogne transatlantique
Newsletter
Archives
14 mai 2016

La gare du palais

En voilà une petite gare qui a de la gueule ! Pendant un temps, je me serai crue dans une gare londonienne… à King’s Cross pour être plus exacte… la célèbre gare où se trouve la fameuse voie 9 ¾ pour donner plus d’information aux fans d’Harry Potter. Et dire que les québécois ont réclamé qu’une gare prestigieuse soit construite pour desservir leur ville. Leur souhait a été exaucé par la Canadian Pacific en 1915. Entre nous, la gare ressemble très fortement au château Frontenac. Ben oui, encore lui mais si je vous le dis pas, vous allez vous le dire par vous-même ! A noter que la gare a été fermée pendant près de dix ans. La raison ? Non, pas de rénovations ni de travaux. En fait, pendant une certaine période, les compagnies ferroviaires voulaient imiter les compagnies aériennes en déplaçant leurs infrastructures dans les banlieues. Un peu tordue comme idée et la gare a fini par rouvrir et sert aujourd’hui de garde trains et de gare d’autocars.

2016-05-19 Quebec (25)

2016-05-19 Quebec (39)

2016-05-19 Quebec (60)

2016-05-19 Quebec (57)

2016-05-19 Quebec (62)

Publicité
Publicité
11 mai 2016

L'eau, "sang de la terre, support de toute vie"

2016-05-12 Québec (3)

2016-05-12 Québec (4)

2016-05-11 Québec (12)

2016-05-12 Québec (8)

2016-05-12 Québec (13)

11 mai 2016

Parc des chutes de la Chaudière

Des chutes de 35m de haut, 5km de sentier pédestre, un pont suspendu 23m au-dessus de la rivière, 30min d’escalade, 2h de repos. Elle est pas belle la vie ?!

2016-05-11 Québec (57)

2016-05-11 Québec (4)

2016-05-11 Québec (48)

2016-05-11 Québec (28)

2016-05-11 Québec (61)

9 mai 2016

De la neige un 9 mai, c'est possible !

2016-05-09 09

8 mai 2016

Emilie en bas des chutes

Je vous l’avais promis, la prochaine fois que j’allais aux chutes de Montmorency, je devais vous ramener des photos du bas des chutes. C’est chose faite aujourd’hui ! Mais pendant que je descends les 487 marches qui me mènent vers le bas, il faut que je vous raconte la légende de la dame blanche, répondant soit au nom de Mathilde, soit au nom d’Emilie. Je n’ai rien contre les deux prénoms mais je vous raconte l’histoire d’Emilie. Mais pour cela, il faut que vous ayez en mémoire qu’à une certaine époque de la Nouvelle-France, "les Français et les Anglais étaient en guerre. Ces derniers tentaient par tous les moyens de prendre possession de ce vaste territoire habité ici et là par quelques peuples autochtones. En remontant le fleuve avec difficulté à bord de leurs frégates à voiles, les Anglais devaient inéluctablement affronter les soldats de Québec, une ville imprenable, entourée de falaise de falaises bien fortifiées. Québec, la porte de l’Amérique, était une place forte.

2016-05-05 Quebec (16)

Rodolphe Malaubras et Emilie Glaieule s’aimaient à la folie. Lui était un lieutenant qui, en ses temps libres, labourait une terre que lui avait donnée le gouverneur. Elle était orpheline et avait été trouvée, enveloppée dans un linge, sur le parvis de l’église alors qu’elle n’était qu’un poupon. Des rumeurs avaient couru voulant qu’elle soit la fille illégitime du curé, mais rien n’avait été prouvé. Un jour, les « méchants » Anglais apparurent sur le fleuve. On sonna le branle-bas de combat et tous les miliciens, soldats et jeunes hommes valident se réunirent sur les berges du Saint-Laurent pour affronter l’ennemi. Les canons des navires anglais semèrent la destruction et dévastèrent des fermes et des maisons, mais les Français gagnèrent la victoire au terme de trois jours de combats acharnés. Lors des combats, Emilie s’était dévouée corps et âme pour soigner les nombreux blessés qui étaient transportés à l’hospice de Québec. Certains avaient une jambe ou un bras arraché par un boulet rougi, d’autres avaient des entailles de baïonnettes et d’autres encore hurlaient de douleur, brûlés vifs par les incendies qui rageaient dans la ville et les villages avoisinants.

2016-05-05 Quebec (21)

Le calme revenu, Emilie accourur vers le champ de bataille à la recherche de son amant. Au bord de la rivière Montmorency, des centaines de cadavres gisaient, ballotés par la vague. Elle examina chacun des morts. Son bien-aimé, qui n’avait donné aucun signe de vie, ne faisait pas partie du lot. Elle poussa un soupir de soulagement. Elle courut sur les rochers, parmi les ronces qui déchiraient son manteau et son jupon. Elle demandait à tous qu’ils avaient vu son Rodolphe. Mais tous secouaient négativement la tête en baissant les yeux. Emilie, haletante, continua son chemin. Elle troua une troupe réduite qui festoyait autour d’un feu. Mais là non plus, on ne savait pas où était le beau lieutenant. Elle repartit, escaladant les rochers, le cœur serré. Elle se précipita ensuite sur le sentier qui menait aux habitations. Et cette fois encore, elle ne trouva personne. Les Anglais avaient incendié les fermes et les granges qui brûlaient sans témoins ni sauveteurs. Elle courut à perdre haleine vers sa maison qui était restée intacte. Elle poussa la porte et appela mais personne ne répondit. Elle ouvrit l’armoire qui contenait sa robe blanche, qu’elle réservait pour son mariage avec Rodolphe. Elle enfila la robe comme pour conjurer le sort. Puis elle s’enfonça dans la forêt, le seul endroit où pouvait se trouver son amour. Pendant de longues heures, elle marcha, fouilla chaque buisson, s’écorchant les bras et le visage aux branches. Elle poursuivit sa quête trébuchant parfois sur les corps des soldats anglais en vain. Elle se rendit alors en un lieu en amont de grandes chutes, là où elle et Rodolphe avaient l’habitude de se rencontrer, là où ils s’étaient caressés à satiété, à l’écart des regards indiscrets. A son arrivée, elle vit des gens rassemblés. Pleine d’espoir, elle se dirigea vers le petit groupe. Plus elle avançait, mieux elle distinguait la scène. Une douzaine de personnes formaient un cercle autour d’un corps gisant sur le sable. Alors le cercle s’ouvrit et laissa le passage à Emilie, la femme Glaieule, celle qui portait une robe blanche. Rodolphe était mort. Un boulet lui avait arraché une partie du visage. Elle arrivait trop tard. Elle se jeta sur lui en hurlant de douleur. Les miliciens la laissèrent seule afin qu’elle puisse pleurer toute sa peine.

2016-05-05 Quebec (11)

Emilie sécha ses larmes. Son cœur se durcit. Aux premières lueurs de l’aube, elle se dirigea lentement vers le promontoire surplombant les chutes tandis qu’au loin, sur le fleuve, s’en allaient les navires anglais chargés de blessés et de morts. Du haut du promontoire, elle clama de toutes ses forces : « Par la force du diable, je vengerai ! » Puis elle sauta dans le vide, sa robe blanche frémissant dans le vent mortel. Elle disparut dans l’écume des chutes et son corps ne fut jamais retrouvé.

2016-05-05 Quebec (20)

Un siècle plus tard, une Anglaise et son jeune fils embarquèrent un soir sur une modeste barque. La femme et son fils appartenaient à une famille bourgeoise qui s’était installée à Québec après la conquête du pays par les habits rouges. Ils devaient se rendre sur l’île d’Orléans o se donnait un fête d’aristocrates. Ils faisaient route depuis quelques heures lors que je fils se réveilla en sursaut et dit à sa mère qu’il avait aperçu une femme drapée de blanc, marchant sur les eaux. Elle lui répondit que la lumière de la lune créait des images et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Peu avant l’heure, le passeur, qui ne parlait pas anglais, décida de s’arrêter pour s’approvisionner avant la traversée pour l’île d’Orléans. Il n’en avait que pour dix minutes et laissa la femme et son fils dans la barque. A son retour sur la rive, une scène d’horreur l’attendait. La mère était pendue à un arbre et elle n’avait plus de visage. Sa face était une gigantesque plaie d’où dégoulinaient du sang et des morceaux de cerveau. Le fils agonisait sur le sable, sans montrer de blessure évidente. Quand le passeur s’agenouilla près de lui, l’enfant murmura : « The whitelady… » Puis il rendit son dernier souffle. On interrogea longuement le passeur mais on ne put le condamner, faute de preuves et de motifs ; D’ailleurs, le passeur était très vieux, et reconnu comme un chrétien convaincu. Il n’aurait pas fait de mal à une mouche.

2016-05-05 Quebec (26)

C’est depuis ce temps que, sur les rives du fleuve, on parle de la dame blanche, la femme en blanc, la femme Glaoeule ou la dame aux glaïeuls, dont la vengeance ne cesse de frapper les Anglais malchanceux qui se risquent sur les eaux du Saint-Laurent, aux abords de Québec."

Publicité
Publicité
6 mai 2016

Corridor du littoral

Ca ça fait mal au moral ! Voilà des heures que je marchais quand la voie piétonne s’est transformée en… piste cyclable. Généralement, c’est pas bon signe parce que le message de fond c’est « vous avez assez marché, il est temps de reprendre les roues maintenant ». Mais quand on n’en a pas, on continue à pied. Et là, ça fait mal de se dire qu’on est sur le corridor du littoral qui, avec ses plus de cinquante kilomètres de piste asphaltée, n’est ni plus ni moins que la plus longue piste cyclable de Québec. Que je vous rassure, je n’ai pas fait les cinquante kilomètres à pied !! En fait j’en ai à peine fait 4 (mais j’en avais déjà un paquet au compteur). Après les ponts, je suis arrivée à la Station des Cageux. En continuant toujours tout droit, je me suis mis à la longer le boulevard Champlain. Et là, j’ai commencé à prendre des couleurs. Boulevard Champlain, Petit Champlain, Vieux Québec, Château Frontenac, bus pour rentrer chez moi. Si seulement ça avait été aussi simple !! Qu’est-ce que c’était loooooooooooooooong. Et avec un vent de face, j’avais l’impression de ne pas avancer et de bouillonner tout en étant gelée. Pis, soyons francs, c’est pas que la balade n’est pas belle mais c’est qu’on n’en voit pas le bout. Coincée entre les falaises et le fleuve, malgré le vent, on se sent un peu étouffé sur la fin (la fatigue devant y jouer un petit rôle aussi).

2016-04-05 Quebec (111)

2016-04-05 Quebec (116)

2016-04-05 Quebec (134)

2016-04-05 Quebec (141)

Et enfin, celui qu’on a vu sous toutes les coutures en photo, dans les magazines, à la télé, sur les brochures touristiques ; ENFIN, le château Frontenac et le bus à côté. Et c’est à l’apparition de cet hôtel, après avoir marché un peu plus de 14km, fatigué mais sans regrets, qu’on se prend pour un poète québécois en faisant rimer « Frontenac » avec « Tabernak ». Le calvaire s’arrête, enFIN !

2016-04-05 Quebec (142)

6 mai 2016

La malédiction du Pont de Québec

Au moment où je suis arrivée au niveau des ponts de Québec, je pensais vraiment que j’allais pouvoir m’en sortir et récupérer un bus qui me ramènerait au mieux, au moins à un endroit où j’aurais trouvé une correspondance pour rentrer chez moi… Mais non ! Je suis passée en dessous des ponts sans pouvoir repasser au-dessus… C’est donc de sous les ponts que j’ai regardé les bus me passer sous le nez !

2016-04-05 Quebec (90)

Mais pas de soucis, ça me permet de vous compter une petite histoire. Comme vous pouvez le constater, « il existe deux ponts à Québec qui assurent la traversée du majestueux fleuve Saint-Laurent. Mais celui qu’on appelle le « vieux pont de Québec » ne nous inspire pas toujours confiance. Pourtant, il est très solide. Alors ? Revenons à l’année 1900, au moment où l’on s’apprêtait à entamer les travaux de sa construction. Un jour un homme, inconnu des habitants de la région, vint proposer son aide : il se disait ingénieur, et il affirma aux entrepreneurs que les plans établis pour bâtir le pont étaient incomplets ; que, si l’on refusait son aide, de grandes tragédies se vivraient dans ce lieu. Mais personne ne crut cet homme bizarre, et les travaux commencèrent comme prévu.

2016-04-05 Quebec (87)

Un premier malheur survint. Le 29 août 1907, une partie importante du pont encore en construction s’écroula, tuant soixante-quinze personnes et blessant plusieurs autres personnes. Les travaux reprirent. L’homme revint alors pour s’entretenir avec le chef de chantier, lui demandant de tout arrêter… A nouveau, on ignora ses mises en garde. Le 20 juillet 1916, un autre accident eut lieu. Cette fois, la catastrophe fit perdre la vie à treize personnes. Le même homme se présenta une troisième fois devant le contremaître pour proposer ses services, mais à une condition : « vous devez me promettre que l’âme de la première personne qui traversera le pont m’appartiendra. Cette personne devra aussitôt me suivre. » Encore sous le choc des derniers évènements et sans réfléchir aux conséquences d’une telle négociation avec un inconnu aussi mystérieux, le contremaitre accepta la proposition.

2016-04-05 Quebec (99)

Les travaux recommencèrent enfin et tout se déroula très bien jusqu’au jour de l’inauguration. Tous les conseils de l’homme avaient été judicieusement suivis, et le pont était splendide. Mais, au moment où l’on s’apprêtait à inaugurer le pont, le contremaitre aperçut l’homme et lui trouva un air diabolique. Cet homme est le diable en personne comprit-il en un éclair. Il se souvint alors de sa promesse. Horrifié, il saisit un gros chat noir qui se trouvait sur les lieux et le lança sur le pont, où il poussa aussi le fameux inconnu. Tous les eux, le diable et le chat noir, se livrèrent alors une bagarre sans merci, puis ils disparurent. On ne retrouva bientôt au milieu du pont qu’un petit tas de poils ensanglantés. Le pont fut finalement inauguré le 22 aout 1919. Le contremaitre osa être le premier homme à traverser le pont et le diable, sans doute toujours aux prises avec le chat noir, ne se manifesta pas. Tout le monde respira, et le pont permit les échanges entre les habitants des deux rives du fleuve Saint-Laurent.

2016-04-05 Quebec (97)

A ce jour, le diable n’est toujours pas revenu pour récamer son dû. Si vous voyez un chat noir traverser le pont, regardez bien, car le diable en personne n’est peut-être pas loin. Vous pouvez vous approcher du chat, il ne vous fera aucun mal, vous protégera même, mais ne suivez surtout pas le diable, car une descente aux enfers n’est assurément pas de tout repos ! ». En sachant ça, pas étonnant qu’on se dispute pour savoir qui va repeindre le vieux pont. C’est peut-être pas qu’une histoire de gros sous après tout !

2016-04-05 Quebec (103)

6 mai 2016

Sentier des Grèves

Toujours un pas devant l’autre, me voilà arrivée sur le sentier des Grèves sue lequel se trouve la plage Gagnon, l’une des rares plages de sable naturel de Québec.2016-04-05 Quebec (77)

2016-04-05 Quebec (76)

Et au bout de la plage, encore un escalier !!

2016-04-05 Quebec (81)

6 mai 2016

A vous de faire l’effort

Okay, à ce moment, je commençais à fatiguer mais je ne savais pas encore que je n’avais pas encore fait la moitié du chemin qui me mènerait jusqu’au bus me permettant de rentrer chez moi. J’ai donc continué à aller de l’avant et je suis tombée sur ça ! Un dépôt à neige. J’ai bien lu le panneau et j’aurai très bien pu vous expliquer tout ça avec mes mots mais j’ai eu suffisamment froid comme ça pour remettre en marche mon imagination. A vous d’imaginer la quantité de neige que ça fait !

2016-04-05 Quebec (61)

2016-04-05 Quebec (62)

2016-04-05 Quebec (65)

6 mai 2016

Des rencontres plutôt sympathiques

A ce stade, je vous avouerai que j’étais encore motivée. Une plage, un sentier dans les bois… Les petits/gros amis de la nature. Y’a les traditionnels : écureuils, papillons, bernaches, goélands.

2016-04-05 Quebec (56)

2016-04-05 Quebec (6)

2016-04-05 Quebec (124)

Pis y’a les autres : le faucon pèlerin et le « vautour du Québec », l’urubu à tête rouge. En fait, ce charognard n’est pas à proprement parlé québécois. Il vient plutôt du nord des Etats-Unis et du sud de l’Ontario. Il n’est au Québec que depuis les années 1970s. Et celui-là est probablement un des premiers urubus de la saison puisque ces rapaces arrivent à la mi-avril et repartent vers le milieu de l’automne.

2016-04-05 Quebec (46)

2016-04-05 Quebec (45)

Publicité
Publicité
Publicité